Selon la plateforme Upply, les prix du transport routier de marchandises en Europe ont atteint un nouveau record au premier trimestre 2022. Leur indice moyen s'établit à 110,9 au premier trimestre 2022, soit +4,3% vs 4e trimestre 2021 et +7,5% vs 1er trimestre 2021.
La montée continue des taux de fret a démarré en 2021, nourrie par la forte reprise économique qui a suivi l'année noire du déclenchement de la pandémie. En ce début 2022, la hausse des prix de transport est en revanche principalement alimentée par la flambée du prix du gazole. Un facteur qui jouait aussi en 2021, mais dans des proportions moindres.
Par rapport au niveau le plus bas de 1,10 euros atteint au cours du deuxième trimestre de 2020 en raison de la pandémie, le coût moyen pondéré du diesel était en effet 52,7% plus élevé au premier trimestre de 2022.
Un autre facteur pèse sur les coûts des transporteurs : la pénurie de main d'uvre, et en particulier de conducteurs routiers. Cela entraîne une pression en faveur de revalorisations salariales. En outre, la pression sur les coûts a été aggravé par le conflit en Ukraine et la restriction subséquente des approvisionnements en pétrole de la Russie vers l'Europe. Et le pire est à venir.
Dans l'immédiat, l'augmentation des prix de transport devrait se poursuivre, alimentée par une explosion des coûts que rien ne semble devoir tarir à court terme puisque le gazole cher et la pénurie de main d'uvre s'installent dans la durée. Ainsi, sur le marché domestique français, on constate en avril une ascension sans précédent des prix.
En revanche, la courbe pourrait s'infléchir au second semestre. Car selon Upply, la flambée des prix pourrait être contenue par l'accalmie de la demande européenne en réaction à l'inflation généralisée des biens et des services. Ce fléchissement de la demande, synonyme de baisse des volumes à transporter, pourrait contribuer à atténuer la pression à la hausse sur les taux. - MF
Selon la plateforme Upply, les prix du transport routier de marchandises en Europe ont atteint un nouveau record au premier trimestre 2022. Leur indice moyen s'établit à 110,9 au premier trimestre 2022, soit +4,3% vs 4e trimestre 2021 et +7,5% vs 1er trimestre 2021.
La montée continue des taux de fret a démarré en 2021, nourrie par la forte reprise économique qui a suivi l'année noire du déclenchement de la pandémie. En ce début 2022, la hausse des prix de transport est en revanche principalement alimentée par la flambée du prix du gazole. Un facteur qui jouait aussi en 2021, mais dans des proportions moindres.
Par rapport au niveau le plus bas de 1,10 euros atteint au cours du deuxième trimestre de 2020 en raison de la pandémie, le coût moyen pondéré du diesel était en effet 52,7% plus élevé au premier trimestre de 2022.
Un autre facteur pèse sur les coûts des transporteurs : la pénurie de main d'uvre, et en particulier de conducteurs routiers. Cela entraîne une pression en faveur de revalorisations salariales. En outre, la pression sur les coûts a été aggravé par le conflit en Ukraine et la restriction subséquente des approvisionnements en pétrole de la Russie vers l'Europe. Et le pire est à venir.
Dans l'immédiat, l'augmentation des prix de transport devrait se poursuivre, alimentée par une explosion des coûts que rien ne semble devoir tarir à court terme puisque le gazole cher et la pénurie de main d'uvre s'installent dans la durée. Ainsi, sur le marché domestique français, on constate en avril une ascension sans précédent des prix.
En revanche, la courbe pourrait s'infléchir au second semestre. Car selon Upply, la flambée des prix pourrait être contenue par l'accalmie de la demande européenne en réaction à l'inflation généralisée des biens et des services. Ce fléchissement de la demande, synonyme de baisse des volumes à transporter, pourrait contribuer à atténuer la pression à la hausse sur les taux. - MF