En octobre, on annonçait les objectifs ambitieux de réduction d'émissions de CO2 pour les poids lourds proposés par la Commission (voir 60723). Ils ont été confirmés par la séance plénière du Parlement européen, qui a voté en faveur d'une réduction des émissions de gaz à effet de serre de 45 % d'ici à 2030 et de 90 % d'ici à 2040 que les camions de plus de 5 t vendus en 2019.
Pour les autobus, les parlementaires veulent aller un peu plus loin que la Commission européenne, en proposant que les nouveaux autobus n'émettent plus de gaz à effet de serre dès 2030, avec une dérogation de cinq ans pour les flottes roulant au biogaz.
En privilégiant les solutions électrique et hydrogène, les députés européens ont exclu de fait le biogaz (bioGNV), malgré quelques inflexions, s'indignent les collectivités territoriales de l'Ouest, qui sont mobilisées pour réintégrer le bioGNV dans le processus législatif européen.
Avec l'ensemble de la filière, elles militent pour que le bioGNV soit reconnu dans la décarbonation du transport lourd, au même titre que les autres solutions décarbonées. Le bioGNV est une solution qui a fait ses preuves et dans laquelle les collectivités ont largement investi (stations de distribution de biogaz par exemple, notre photo).
Lors du salon des maires cette semaine, elles ont renouvelé leur appel à faire reconnaître le bioGNV comme solution pérenne indispensable au mix énergétique. Rejointes par d'autres collectivités et de nombreux acteurs de la filière, elles entendent peser auprès des dirigeants français et européens, avant décision définitive de l'Europe au premier trimestre 2024. - MF
En octobre, on annonçait les objectifs ambitieux de réduction d'émissions de CO2 pour les poids lourds proposés par la Commission (voir
60723). Ils ont été confirmés par la séance plénière du Parlement européen, qui a voté en faveur d'une réduction des émissions de gaz à effet de serre de 45 % d'ici à 2030 et de 90 % d'ici à 2040 que les camions de plus de 5 t vendus en 2019.
Pour les autobus, les parlementaires veulent aller un peu plus loin que la Commission européenne, en proposant que les nouveaux autobus n'émettent plus de gaz à effet de serre dès 2030, avec une dérogation de cinq ans pour les flottes roulant au biogaz.
En privilégiant les solutions électrique et hydrogène, les députés européens ont exclu de fait le biogaz (bioGNV), malgré quelques inflexions, s'indignent les collectivités territoriales de l'Ouest, qui sont mobilisées pour réintégrer le bioGNV dans le processus législatif européen.
Avec l'ensemble de la filière, elles militent pour que le bioGNV soit reconnu dans la décarbonation du transport lourd, au même titre que les autres solutions décarbonées. Le bioGNV est une solution qui a fait ses preuves et dans laquelle les collectivités ont largement investi (stations de distribution de biogaz par exemple, notre photo).
Lors du salon des maires cette semaine, elles ont renouvelé leur appel à faire reconnaître le bioGNV comme solution pérenne indispensable au mix énergétique. Rejointes par d'autres collectivités et de nombreux acteurs de la filière, elles entendent peser auprès des dirigeants français et européens, avant décision définitive de l'Europe au premier trimestre 2024. - MF
Les élus de Territoire d’énergie Pays de la Loire entrent en résistance pour faire valoir le biogaz auprès des décideurs européens.
|