Les concertations autour de la feuille de route de décarbonation du transport routier, c'est-à-dire l'article 301 de la Loi Climat et Résilience, arrivent à leur terme, après deux années d'échanges intenses. Ces travaux permettent de considérer que le verdissement des flottes prendra plus de temps que prévu en ce qui concerne l'électrique et l'hydrogène, faute d'un réseau de distribution adapté aux véhicules lourds.
« Ils permettent également de rappeler que les filières du biogaz et des biodiesels gardent toute leur pertinence et qu'elles doivent être soutenues, tout comme le rétrofit », ajoute Alexis Gibergues, le président de l'OTRE
Autre piste : repenser l'organisation des flux de transports et notamment réduire les distances parcourues par les marchandises. Cela passe par une harmonisation des conditions d'accès aux ZFE sur tout le territoire français. C'est ce à quoi est censé travailler le « comité de concertation sur les zones à faibles émissions » dont le coordinateur national est Edouard Manini. Il est co-présidé par Jean-Luc Moudenc (maire de Toulouse) et Anne-Marie Jean (vice-présidente Eurométropole de Strasbourg). Il vise à établir des propositions pour une meilleure harmonisation dans le déploiement des ZFE. Un rapport doit être remis en juin.
Par ailleurs, une mission de structuration d'un « comité technique de liaison de la logistique urbaine des professionnels » a été confiée à Philippe Barbier, président de la CGF (Confédération des grossistes de France), par le ministre des Transports, Clément Beaune, à l'occasion du dernier Comité interministériel de la logistique (Cilog). Ce comité qui devrait être constitué d'ici mars 2023 devrait faciliter les échanges avec le comité de concertation sur les ZFE. - MF
Les concertations autour de la feuille de route de décarbonation du transport routier, c'est-à-dire l'article 301 de la Loi Climat et Résilience, arrivent à leur terme, après deux années d'échanges intenses. Ces travaux permettent de considérer que le verdissement des flottes prendra plus de temps que prévu en ce qui concerne l'électrique et l'hydrogène, faute d'un réseau de distribution adapté aux véhicules lourds.
« Ils permettent également de rappeler que les filières du biogaz et des biodiesels gardent toute leur pertinence et qu'elles doivent être soutenues, tout comme le rétrofit », ajoute Alexis Gibergues, le président de l'OTRE
Autre piste : repenser l'organisation des flux de transports et notamment réduire les distances parcourues par les marchandises. Cela passe par une harmonisation des conditions d'accès aux ZFE sur tout le territoire français. C'est ce à quoi est censé travailler le « comité de concertation sur les zones à faibles émissions » dont le coordinateur national est Edouard Manini. Il est co-présidé par Jean-Luc Moudenc (maire de Toulouse) et Anne-Marie Jean (vice-présidente Eurométropole de Strasbourg). Il vise à établir des propositions pour une meilleure harmonisation dans le déploiement des ZFE. Un rapport doit être remis en juin.
Par ailleurs, une mission de structuration d'un « comité technique de liaison de la logistique urbaine des professionnels » a été confiée à Philippe Barbier, président de la CGF (Confédération des grossistes de France), par le ministre des Transports, Clément Beaune, à l'occasion du dernier Comité interministériel de la logistique (Cilog). Ce comité qui devrait être constitué d'ici mars 2023 devrait faciliter les échanges avec le comité de concertation sur les ZFE. - MF
Alexis Gibergues, le président de l'OTRE, a exposé les solutions auxquelles contribue la fédération pour décarboner le TRM (photo Fréor).
|
Alexis Gibergues, le président de l'OTRE, a exposé les solutions auxquelles contribue la fédération pour décarboner le TRM (photo Fréor).