Le déploiement en temps voulu d'une infrastructure pour carburants alternatifs est une exigence fondamentale pour une transition à grande échelle vers des véhicules à zéro émission, mais les États membres ne montrent aucun signe de soutien à cette ambition, constate l'Iru (Union internationale des transports routiers).
Début mars, la Commission européenne a publié sa proposition tant attendue sur les normes de CO₂ pour les véhicules utilitaires lourds. Les objectifs sont ambitieux : objectif de 100 % pour la vente d'autobus zéro émission d'ici 2030 et objectif de 90 % pour les camions et autocars zéro émission d'ici 2040.
Or, rappelle l'Iru, les véhicules zéro émission nécessitent un réseau dense de stations de recharge et de ravitaillement. La Commission européenne a proposé aux législateurs de l'UE un règlement qui obligera les États membres à mettre en place un réseau minimal d'infrastructures pour les carburants alternatifs dans l'UE. Mais le Conseil européen renâcle semble-t-il à déployer les investissements massifs nécessaires pour construire l'infrastructure nécessaire.
Dans ces conditions de volonté d'un côté et de manque de moyens proposés de l'autre côté, l'Iru et l'ACEA (Association des constructeurs européens d'automobiles) sonnent l'alarme auprès des décideurs politiques de l'UE impliqués dans les négociations en trilogue sur le règlement sur les infrastructures pour les carburants alternatifs (Afir). Ces décideurs doivent s'assurer et garantir que l'infrastructure de recharge et de ravitaillement nécessaire sera en place à temps pour permettre la transition du secteur vers la neutralité climatique. - MF
Le déploiement en temps voulu d'une infrastructure pour carburants alternatifs est une exigence fondamentale pour une transition à grande échelle vers des véhicules à zéro émission, mais les États membres ne montrent aucun signe de soutien à cette ambition, constate l'Iru (Union internationale des transports routiers).
Début mars, la Commission européenne a publié sa proposition tant attendue sur les normes de CO₂ pour les véhicules utilitaires lourds. Les objectifs sont ambitieux : objectif de 100 % pour la vente d'autobus zéro émission d'ici 2030 et objectif de 90 % pour les camions et autocars zéro émission d'ici 2040.
Or, rappelle l'Iru, les véhicules zéro émission nécessitent un réseau dense de stations de recharge et de ravitaillement. La Commission européenne a proposé aux législateurs de l'UE un règlement qui obligera les États membres à mettre en place un réseau minimal d'infrastructures pour les carburants alternatifs dans l'UE. Mais le Conseil européen renâcle semble-t-il à déployer les investissements massifs nécessaires pour construire l'infrastructure nécessaire.
Dans ces conditions de volonté d'un côté et de manque de moyens proposés de l'autre côté, l'Iru et l'ACEA (Association des constructeurs européens d'automobiles) sonnent l'alarme auprès des décideurs politiques de l'UE impliqués dans les négociations en trilogue sur le règlement sur les infrastructures pour les carburants alternatifs (Afir). Ces décideurs doivent s'assurer et garantir que l'infrastructure de recharge et de ravitaillement nécessaire sera en place à temps pour permettre la transition du secteur vers la neutralité climatique. - MF