En parcourant 2 420 m sur les roues arrière de son camion wheeling sans retomber, Patrick Bourny a battu son propre record de 2 250 m établi en 1992, ce qui en fait par la même occasion un record mondial. Il a réalisé cette prouesse au volant de son 650-chevaux à moteur V8 devant 1 000 spectateurs venus encourager le Team qui fêtait 50 années de sport et spectacles mécaniques (voir 60308).
« Pour rouler dans cette position, j'ai dû doser très précisément les gaz, explique le cascadeur. Chaque accélération fait cabrer le camion et chaque décélération ou freinage le fait tomber... Il n'y a pas de butée pour le tenir dans cette position. Pour tourner tout en restant le nez en l'air, je dois utiliser des freins séparés à l'arrière droit et l'arrière gauche. Chaque coup de frein change la trajectoire mais risque de faire retomber le camion si je ne compense pas ce freinage par une accélération supplémentaire. J'ai eu beaucoup plus de mal que lors de ma tentative de 1992 : la piste était beaucoup plus étroite et sinueuse, avec plusieurs épingles très serrées. A la 2e épingle, le camion semblait vouloir retomber. J'ai récupéré l'équilibre en jouant judicieusement de la pédale d'accélérateur et d'embrayage. La dernière ligne droite m'a semblée interminable, j'ai commencé à avoir des crampes. En arrivant à la banderole ''arrivée'', j'étais épuisé ». Et on le comprend ! - MF
En parcourant 2 420 m sur les roues arrière de son camion wheeling sans retomber, Patrick Bourny a battu son propre record de 2 250 m établi en 1992, ce qui en fait par la même occasion un record mondial. Il a réalisé cette prouesse au volant de son 650-chevaux à moteur V8 devant 1 000 spectateurs venus encourager le Team qui fêtait 50 années de sport et spectacles mécaniques (voir
60308).
« Pour rouler dans cette position, j'ai dû doser très précisément les gaz, explique le cascadeur.
Chaque accélération fait cabrer le camion et chaque décélération ou freinage le fait tomber... Il n'y a pas de butée pour le tenir dans cette position. Pour tourner tout en restant le nez en l'air, je dois utiliser des freins séparés à l'arrière droit et l'arrière gauche. Chaque coup de frein change la trajectoire mais risque de faire retomber le camion si je ne compense pas ce freinage par une accélération supplémentaire. J'ai eu beaucoup plus de mal que lors de ma tentative de 1992 : la piste était beaucoup plus étroite et sinueuse, avec plusieurs épingles très serrées. A la 2e épingle, le camion semblait vouloir retomber. J'ai récupéré l'équilibre en jouant judicieusement de la pédale d'accélérateur et d'embrayage. La dernière ligne droite m'a semblée interminable, j'ai commencé à avoir des crampes. En arrivant à la banderole ''arrivée'', j'étais épuisé ». Et on le comprend ! - MF