Bien que le CBD soit en vente libre en France, sa consommation avant de prendre le volant peut être problématique au regard du Code de la route, constate notre confrère l'Argus. Rappelons d'abord que ce qu'on appelle le CBD est le cannabidiol, une substance cannabinoïde que l'on retrouve dans la plante de chanvre, mais qui n'est pas classée comme stupéfiant avec moins de 0,2% de THC.
Or, bien que le CBD ne soit pas considéré comme un produit stupéfiant, les condamnations de conducteurs en ayant consommé sont légion. Pourquoi ce paradoxe ? Le Code de la route ne punit pas la conduite sous l'influence de stupéfiants, mais celle après l'usage de tels produits, explique l'Argus. De simples traces dans l'organisme, même sans conséquences sur l'aptitude à conduire, suffisent à caractériser l'infraction.
Depuis décembre 2016, le fastidieux prélèvement sanguin pour analyser des traces de produits stupéfiants dans l'organisme est remplacé par un simple test salivaire effectué lors du contrôle, ce qui prive les contrôleurs du taux des traces, seul moyen de déterminer la sanction judiciaire en fonction de l'influence ou non du produit stupéfiant sur le conducteur.
Si conduire après avoir consommé du CBD n'est en soi pas illégal, il en est autrement si des traces de THC sont détectées dans l'organisme de celui qui prend le volant ! Pour ceux qui consomment du CBD, l'épreuve de dépistage des produits stupéfiants lors d'un contrôle routier est donc synonyme de roulette russe, car aucune étude ne précise au bout de combien de temps on n'est plus positif. Lors d'un contrôle positif, n'hésitez pas à demander une contre-expertise réalisée à la suite d'un prélèvement sanguin ! - MF
Bien que le CBD soit en vente libre en France, sa consommation avant de prendre le volant peut être problématique au regard du Code de la route, constate notre confrère l'Argus. Rappelons d'abord que ce qu'on appelle le CBD est le cannabidiol, une substance cannabinoïde que l'on retrouve dans la plante de chanvre, mais qui n'est pas classée comme stupéfiant avec moins de 0,2% de THC.
Or, bien que le CBD ne soit pas considéré comme un produit stupéfiant, les condamnations de conducteurs en ayant consommé sont légion. Pourquoi ce paradoxe ? Le Code de la route ne punit pas la conduite sous l'influence de stupéfiants, mais celle après l'usage de tels produits, explique l'Argus. De simples traces dans l'organisme, même sans conséquences sur l'aptitude à conduire, suffisent à caractériser l'infraction.
Depuis décembre 2016, le fastidieux prélèvement sanguin pour analyser des traces de produits stupéfiants dans l'organisme est remplacé par un simple test salivaire effectué lors du contrôle, ce qui prive les contrôleurs du taux des traces, seul moyen de déterminer la sanction judiciaire en fonction de l'influence ou non du produit stupéfiant sur le conducteur.
Si conduire après avoir consommé du CBD n'est en soi pas illégal, il en est autrement si des traces de THC sont détectées dans l'organisme de celui qui prend le volant ! Pour ceux qui consomment du CBD, l'épreuve de dépistage des produits stupéfiants lors d'un contrôle routier est donc synonyme de roulette russe, car aucune étude ne précise au bout de combien de temps on n'est plus positif. Lors d'un contrôle positif, n'hésitez pas à demander une contre-expertise réalisée à la suite d'un prélèvement sanguin ! - MF
