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La filière gaz croit à l'avenir des PL au bioGNC ou bioGNL
La récente révision du règlement sur les normes d'émissions CO2 des véhicules lourds a opté pour un calcul des seules émissions des véhicules à l'échappement. Elle a donc favorisé l'électrique et l'hydrogène et a exclu les autres solutions vertueuses, dont le biogaz (issu du biométhane, produit à partir de déchets agricoles et de résidus organiques locaux), et les biocarburants liquides. Cette décision n'est pas un bon signal pour la filière gaz, qui a cependant des raisons pour rester optimiste.
Elle se mobilise pour que la clause de revoyure (prévue en 2027) prenne en compte une méthode de calcul des émissions plus juste, qui pourrait être celle du Facteur de Correction du Carbone, ou encore une comptabilisation en Analyse de Cycle de Vie. En effet, le bilan carbone en Analyse de Cycle de Vie (ACV) du bioGNV est équivalent à celui des véhicules électriques roulant en France (soit -80 % par rapport au diesel). Le bioGNV a un coût d'usage comparable à celui du diesel, et émet peu de polluants locaux (-90% de Nox),
La filière souligne une victoire récente : en France, le bioGNV, en étant décorrélé du gaz fossile, entrera en 2026 dans le champ de la Tiruert, la taxe incitative relative à l'utilisation d'énergie renouvelable dans les transports. Destinée aux distributeurs de carburants, cette taxe vise à augmenter la part des énergies renouvelables dans leurs ventes.
Dévoilé le 10 juillet, le Panorama du bioGNV 2024, publié par France Mobilité Biogaz, montre que les acteurs du transport, publics comme privés, sont nombreux, à envisager d'intégrer à leur mix énergétique renouvelable des véhicules au bioGNV. L'avitaillement aussi s'est densifié : fin décembre 2023, plus de 350 points d'avitaillement étaient ouverts au public sur tout le territoire, auxquels s'ajoutent le même nombre de stations privées.
Par ailleurs, 3 680 nouvelles immatriculations de véhicules roulant au bioGNV/GNV ont été enregistrées en un an, avec près de 40 000 véhicules en circulation à ce jour, dont 25 000 poids lourds et bus, dont le parc a presque triplé en cinq ans. Fin février 2024, sur le seul segment du transport de marchandises, la flotte française de poids lourds se trouve être la plus importante d'Europe, avec 11 393 camions (+18% par rapport à mars 2023). En 2023, le bioGNV représente 29% de la consommation totale de GNV. L'objectif est d'atteindre 100% en 2033. - MF
La récente révision du règlement sur les normes d'émissions CO2 des véhicules lourds a opté pour un calcul des seules émissions des véhicules à l'échappement. Elle a donc favorisé l'électrique et l'hydrogène et a exclu les autres solutions vertueuses, dont le biogaz (issu du biométhane, produit à partir de déchets agricoles et de résidus organiques locaux), et les biocarburants liquides. Cette décision n'est pas un bon signal pour la filière gaz, qui a cependant des raisons pour rester optimiste.
Elle se mobilise pour que la clause de revoyure (prévue en 2027) prenne en compte une méthode de calcul des émissions plus juste, qui pourrait être celle du Facteur de Correction du Carbone, ou encore une comptabilisation en Analyse de Cycle de Vie. En effet, le bilan carbone en Analyse de Cycle de Vie (ACV) du bioGNV est équivalent à celui des véhicules électriques roulant en France (soit -80 % par rapport au diesel). Le bioGNV a un coût d'usage comparable à celui du diesel, et émet peu de polluants locaux (-90% de Nox),
La filière souligne une victoire récente : en France, le bioGNV, en étant décorrélé du gaz fossile, entrera en 2026 dans le champ de la Tiruert, la taxe incitative relative à l'utilisation d'énergie renouvelable dans les transports. Destinée aux distributeurs de carburants, cette taxe vise à augmenter la part des énergies renouvelables dans leurs ventes.
Dévoilé le 10 juillet, le Panorama du bioGNV 2024, publié par France Mobilité Biogaz, montre que les acteurs du transport, publics comme privés, sont nombreux, à envisager d'intégrer à leur mix énergétique renouvelable des véhicules au bioGNV. L'avitaillement aussi s'est densifié : fin décembre 2023, plus de 350 points d'avitaillement étaient ouverts au public sur tout le territoire, auxquels s'ajoutent le même nombre de stations privées.
Par ailleurs, 3 680 nouvelles immatriculations de véhicules roulant au bioGNV/GNV ont été enregistrées en un an, avec près de 40 000 véhicules en circulation à ce jour, dont 25 000 poids lourds et bus, dont le parc a presque triplé en cinq ans. Fin février 2024, sur le seul segment du transport de marchandises, la flotte française de poids lourds se trouve être la plus importante d'Europe, avec 11 393 camions (+18% par rapport à mars 2023). En 2023, le bioGNV représente 29% de la consommation totale de GNV. L'objectif est d'atteindre 100% en 2033. - MF
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