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Actualités de la route et des transports


10 février 2025 - (62842)

FAIT DIVERS, SOCIÉTÉ

Après les conducteurs du Zimbabwe, ceux du Kazakhstan sont maltraités par la même filiale de l'allemand Helgelmann

Un chauffeur kazakh employé par la filiale slovaque Global Transporte du transporteur allemand Hegelmann s'est présenté paniqué à la police de Liège. Selon Ludovic Moussebois, permanent de la CSC-Transcom, ce chauffeur craignait pour sa sécurité.

Notre confrère belge rtbf.be évoque les « conditions de travail inhumaines » évoquées par le Kazakh, qui craint les mêmes représailles que celles infligées par des gros bras aux conducteurs du Zimbabwé employés par le même transporteur (voir 62819)

Le syndicaliste qui a servi d'intermédiaire entre le chauffeur et les policiers donne des précisions qui éclairent du même coup le faible salaire perçu autant par les conducteurs du Zimbabwe que par les Kazahks. « Souvent extracommunautaires, ces conducteurs sont exploités par des sous-traitants qui leur promettent un salaire décent mais déduisent tout : le visa pour la Slovaquie (1000 euros, valable deux ans), la Fimo (700 euros) reconnue en UE , le permis EC slovaque (150 euros), etc. Ils finissent avec des montants dérisoires, parfois moitié moins que ce qui leur était promis ».

Cela pose aussi la question du respect de l'obligation pour un transporteur de renvoyer ses conducteurs chez eux ou au siège de l'employeur toutes les quatre semaines. Cette règle n'est guère respectée, si on en croit Raphaël Malagnini, auditeur du travail à Liège, qui dit à propos des Kazakhs de Global Transporte : « Ce genre de cas n'est pas rare. Nous voyons régulièrement des situations où des chauffeurs sont contraints de vivre et travailler pendant trois ou quatre mois sans quitter leur camion ». - MF

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L'une des difficultés à juguler la situation des conducteurs contraints de passer leur vie dans leur camion est la difficulté à contrôler l'obligation de dormir à l'hôtel le WE (photo Lancereau)

L'une des difficultés à juguler la situation des conducteurs contraints de passer leur vie dans leur camion est la difficulté à contrôler l'obligation de dormir à l'hôtel le WE (photo Lancereau)

L'une des difficultés à juguler la situation des conducteurs contraints de passer leur vie dans leur camion est la difficulté à contrôler l'obligation de dormir à l'hôtel le WE (photo Lancereau)

L'une des difficultés à juguler la situation des conducteurs contraints de passer leur vie dans leur camion est la difficulté à contrôler l'obligation de dormir à l'hôtel le WE (photo Lancereau)


 
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