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Le transport rail-route pourrait faire monter la part du fret ferroviaire
Les perspectives pour le fret ferroviaire ne sont a priori pas terribles, si on considère que la part de ce mode de transport est tombée à 10,4% des tonnes-kilomètres transportées en France, alors qu'au début des années 1970, 45% des marchandises en France étaient encore transportées par le rail.
Sur cette part nationale répertoriée en 2022, 4,2% des échanges de fret ferroviaire se font en Île-de-France (soit 11,8 millions de tonnes). C'est très peu, comparé au total régional (IDF) de 248 millions de tonnes de marchandises manutentionnées en 2022.Si la stratégie nationale du fret ferroviaire de 2021 vise à doubler la part modale du transport de marchandises par voie ferrée en 2030, l'objectif se heurte aux limites économiques et techniques d'une offre marquée par ses héritages. Il peine à répondre à la fragmentation des envois et aux besoins logistiques de fiabilité et de flexibilité.
Dans cette perspective, souligne l'Institut Paris Région, le transport combiné, susceptible de répondre au mieux à des trafics diversifiés, est reconnu comme un élément d'adaptation de l'offre. Son développement passe par la modernisation des installations existantes et la réservation de nouveaux sites.
Deux grands types de trafics coexistent, rappelle l'Institut Paris Région : d'un côté, le fret conventionnel regroupe, à l'export, les trains complets et massifs chargés de produits agricoles, et, à l'import, les granulats non sédimentaires que l'Île-de-France fait venir des périphéries du Bassin parisien. Ces flux, dans un rayon de 200 à 250 km, s'imposent face à un transit interrégional plus lointain.
D'un autre côté, le transport combiné prend en charge les unités de transport intermodales (UTI), conteneurs et caisses mobiles. Il propose une géographie structurée autour des flux nord-sud de longue portée (de 700 à 1000 km). Le transport combiné domine le trafic de transit ferroviaire régional. - MF
Les perspectives pour le fret ferroviaire ne sont a priori pas terribles, si on considère que la part de ce mode de transport est tombée à 10,4% des tonnes-kilomètres transportées en France, alors qu'au début des années 1970, 45% des marchandises en France étaient encore transportées par le rail.
Sur cette part nationale répertoriée en 2022, 4,2% des échanges de fret ferroviaire se font en Île-de-France (soit 11,8 millions de tonnes). C'est très peu, comparé au total régional (IDF) de 248 millions de tonnes de marchandises manutentionnées en 2022.Si la stratégie nationale du fret ferroviaire de 2021 vise à doubler la part modale du transport de marchandises par voie ferrée en 2030, l'objectif se heurte aux limites économiques et techniques d'une offre marquée par ses héritages. Il peine à répondre à la fragmentation des envois et aux besoins logistiques de fiabilité et de flexibilité.
Dans cette perspective, souligne l'Institut Paris Région, le transport combiné, susceptible de répondre au mieux à des trafics diversifiés, est reconnu comme un élément d'adaptation de l'offre. Son développement passe par la modernisation des installations existantes et la réservation de nouveaux sites.
Deux grands types de trafics coexistent, rappelle l'Institut Paris Région : d'un côté, le fret conventionnel regroupe, à l'export, les trains complets et massifs chargés de produits agricoles, et, à l'import, les granulats non sédimentaires que l'Île-de-France fait venir des périphéries du Bassin parisien. Ces flux, dans un rayon de 200 à 250 km, s'imposent face à un transit interrégional plus lointain.
D'un autre côté, le transport combiné prend en charge les unités de transport intermodales (UTI), conteneurs et caisses mobiles. Il propose une géographie structurée autour des flux nord-sud de longue portée (de 700 à 1000 km). Le transport combiné domine le trafic de transit ferroviaire régional. - MF
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