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Le corridor Avignon-Lille pour camions électriques est complet avec une 5e station de recharge PL, cette fois sur autoroute
On avait annoncé il y a un peu plus de deux ans que l'alliance composée de Ceva Logistics, Engie et Sanef (ECTN - Alliance European Clean Transport Network Alliance) allait développer un réseau de cinq stations de recharge multiénergies PL, installées à Avignon, Lyon, Dijon, Sommesous (Marne) et Lille (voir 59636).
Ce corridor qui relie Avignon à Lille (soit 900 km) vient d'être inauguré officiellement avec la mise en œuvre de la station de recharge rapide sur l'aire de Sommesous (51) sur l'A26. Ce lancement fait suite à 16 mois d'expérimentation avec 20 tracteurs qui fonctionnaient au biogaz, d'autres étant désormais exploités en énergie électrique.
Une seule des stations de recharge rapide pour PL est sur une aire d'autoroute, les autres étant hébergées par Ceva sur ses agences d'Avignon, Lyon, Dijon et Lille. Le commissionnaire de transport a par ailleurs mis en place une tour de contrôle, basée à Valenciennes, qui assure la supervision des flux ainsi que le suivi des temps de trajet et de l'énergie consommée.
Chaque terminal peut servir de poste-relais pour l'échange de remorques à charger ou décharger. Sur ce corridor, Ceva applique au transport de marchandises générales le principe des relais de poste d'autrefois, avec aujourd'hui des camions électriques Renault Trucks de son partenaire FDE Transport. Ils se relaient tronçon après tronçon, soit 200 à 300 km chacun (ce qui évite les problèmes d'autonomie).
Quand le premier détache sa remorque et entame la recharge de ses batteries, un second camion, prêt à repartir, attelle aussitôt et repart au point de recharge suivant. Et une fois rechargé en gaz ou électricité, le premier récupère une autre remorque pour un trajet retour.
Selon les partenaires de l'alliance, ce système réduit les temps de transport de 25 %, en supprimant les longues pauses de recharge et de repos réglementaires. De leur côté, les chauffeurs apprécient l'absence de bruit et le travail à la journée. Ils font leur pause pendant la recharge électrique. Habitant à proximité des stations-relais de Lille, Dijon et Avignon, ils n'ont plus à parcourir de longs trajets, et se contentent d'effectuer des allers-retours quotidiens sur un segment routier défini. Ce qui concourt à faire évoluer la profession du national vers le régional, quitte à faire perdre aux conducteurs les découchers.
Le modèle ECTN permet, selon les calculs de l'alliance, un usage maximisé des camions (kilométrage annuel doublé comparé aux camions diesel) ainsi que des infrastructures de recharge. Le temps de transport entre Avignon et Lille passe de 23 heures à 17 heures, ce qui correspond (toujours selon les calculs de l'ECTN) à une réduction de 25% du temps de transport. L'objectif est d'attirer d'autres transporteurs vers ce modèle de transport en relais bas carbone, et d'élargir le concept à toute l'Europe.
On avait annoncé il y a un peu plus de deux ans que l'alliance composée de Ceva Logistics, Engie et Sanef (ECTN - Alliance European Clean Transport Network Alliance) allait développer un réseau de cinq stations de recharge multiénergies PL, installées à Avignon, Lyon, Dijon, Sommesous (Marne) et Lille (voir 59636).
Ce corridor qui relie Avignon à Lille (soit 900 km) vient d'être inauguré officiellement avec la mise en œuvre de la station de recharge rapide sur l'aire de Sommesous (51) sur l'A26. Ce lancement fait suite à 16 mois d'expérimentation avec 20 tracteurs qui fonctionnaient au biogaz, d'autres étant désormais exploités en énergie électrique.
Une seule des stations de recharge rapide pour PL est sur une aire d'autoroute, les autres étant hébergées par Ceva sur ses agences d'Avignon, Lyon, Dijon et Lille. Le commissionnaire de transport a par ailleurs mis en place une tour de contrôle, basée à Valenciennes, qui assure la supervision des flux ainsi que le suivi des temps de trajet et de l'énergie consommée.
Chaque terminal peut servir de poste-relais pour l'échange de remorques à charger ou décharger. Sur ce corridor, Ceva applique au transport de marchandises générales le principe des relais de poste d'autrefois, avec aujourd'hui des camions électriques Renault Trucks de son partenaire FDE Transport. Ils se relaient tronçon après tronçon, soit 200 à 300 km chacun (ce qui évite les problèmes d'autonomie).
Quand le premier détache sa remorque et entame la recharge de ses batteries, un second camion, prêt à repartir, attelle aussitôt et repart au point de recharge suivant. Et une fois rechargé en gaz ou électricité, le premier récupère une autre remorque pour un trajet retour.
Selon les partenaires de l'alliance, ce système réduit les temps de transport de 25 %, en supprimant les longues pauses de recharge et de repos réglementaires. De leur côté, les chauffeurs apprécient l'absence de bruit et le travail à la journée. Ils font leur pause pendant la recharge électrique. Habitant à proximité des stations-relais de Lille, Dijon et Avignon, ils n'ont plus à parcourir de longs trajets, et se contentent d'effectuer des allers-retours quotidiens sur un segment routier défini. Ce qui concourt à faire évoluer la profession du national vers le régional, quitte à faire perdre aux conducteurs les découchers.
Le modèle ECTN permet, selon les calculs de l'alliance, un usage maximisé des camions (kilométrage annuel doublé comparé aux camions diesel) ainsi que des infrastructures de recharge. Le temps de transport entre Avignon et Lille passe de 23 heures à 17 heures, ce qui correspond (toujours selon les calculs de l'ECTN) à une réduction de 25% du temps de transport. L'objectif est d'attirer d'autres transporteurs vers ce modèle de transport en relais bas carbone, et d'élargir le concept à toute l'Europe.
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