La conférence Ambition France Transports souhaitée par le Premier ministre, organisée par le ministre des Transports et présidée par Dominique Bussereau, a été lancée le 5 mai pour des travaux prévus jusqu'à l'été. Ces travaux visent à définir un modèle pérenne de financement des infrastructures de mobilité en France (voir 63232).
L'Union TLF, qui est membre de cette conférence, présente ses attentes vis-à-vis de ces travaux. L'organisation patronale appelle tout d'abord à redonner de la compétitivité aux transporteurs de marchandises français en optimisant et réaffectant ses contributions actuelles : « Les transporteurs contribuent déjà nettement plus que leur usage au financement des infrastructures de mobilité ».
Face à la concurrence des voisins européens, le poids des charges pesant sur les transporteurs français a contribué au déclin massif du pavillon français, constate TLF, qui observe que seule une mineure partie des recettes fiscales obtenues des usages routiers est explicitement fléchée sur l'entretien et le financement des infrastructures routières.
Enfin, TLF appelle à fixer un cap clair, stable et réaliste pour la massification du fret et la décarbonation du transport de marchandises. Sur ce dernier point, TLF souligne : « Les acteurs du transport de marchandises et de la logistique sont engagés dans leur décarbonation, mais souffrent d'un manque de visibilité et de pragmatisme dans les politiques publiques ». - MF
La conférence Ambition France Transports souhaitée par le Premier ministre, organisée par le ministre des Transports et présidée par Dominique Bussereau, a été lancée le 5 mai pour des travaux prévus jusqu'à l'été. Ces travaux visent à définir un modèle pérenne de financement des infrastructures de mobilité en France (voir
63232).
L'Union TLF, qui est membre de cette conférence, présente ses attentes vis-à-vis de ces travaux. L'organisation patronale appelle tout d'abord à redonner de la compétitivité aux transporteurs de marchandises français en optimisant et réaffectant ses contributions actuelles :
« Les transporteurs contribuent déjà nettement plus que leur usage au financement des infrastructures de mobilité ».
Face à la concurrence des voisins européens, le poids des charges pesant sur les transporteurs français a contribué au déclin massif du pavillon français, constate TLF, qui observe que seule une mineure partie des recettes fiscales obtenues des usages routiers est explicitement fléchée sur l'entretien et le financement des infrastructures routières.
Enfin, TLF appelle à fixer un cap clair, stable et réaliste pour la massification du fret et la décarbonation du transport de marchandises. Sur ce dernier point, TLF souligne :
« Les acteurs du transport de marchandises et de la logistique sont engagés dans leur décarbonation, mais souffrent d'un manque de visibilité et de pragmatisme dans les politiques publiques ». - MF