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GSR 2 : Daimler Truck proposera des systèmes d'assistance allant au-delà des préconisations
À partir de juillet 2024, tous les camions nouvellement immatriculés dans l'UE devront se conformer aux dispositions du règlement général sur la sécurité (GSR2) mis à jour. Il impose des systèmes tels que le Sideguard Assist, un système d'alerte de s...
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À partir de juillet 2024, tous les camions nouvellement immatriculés dans l'UE devront se conformer aux dispositions du règlement général sur la sécurité (GSR2) mis à jour. Il impose des systèmes tels que le Sideguard Assist, un système d'alerte de sortie de route, l'Intelligent Speed Assist, le Tire Pressure Loss Warning System, le Reverseing Assist avec caméra ou capteurs et un système d'alerte en cas de fatigue du conducteur et de baisse d'attention.Daimler Truck va plus loin en dotant de série tous ses modèles immatriculés à partir du 1er juillet 2024 (Actros thermiques ou à batteries, Arocs, Atego et Econic) de systèmes d'assistance tels que l'Active Brake Assist 6, l'Active Sideguard Assist 2, le Front Guard Assist, l'Active Drive Assist 3 ou le Traffic Sign Assist.
« On a obtenu une vue encore plus large à l'avant et sur les côtés, à 270°, grâce à la fusion des capteurs, donc des données des radars et des caméras », précise le constructeur. Daimler a aussi anticipé sur les exigences 2026 en fournissant (toujours de série) dès aujourd'hui un système d'alerte en cas de perte de concentration du conducteur.Soulignons le problème que pourra poser le cas des camions produits avant le 1er juillet 2024, mais immatriculés après cette date, pour cause de retard dû au délai de carrossage. Autre élément dont il faut être conscient : la seconde monte est impossible à envisager, trop compliquée à mettre en uvre... Quid des camions produits sans GSR2 et immatriculés trop tard, qui ne pourront donc légalement pas rouler en Europe ? - MF
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Renault Trucks roi de la benne à ordures électrique
Renault Trucks clôture l'année 2023 avec un volume total de 69 859 véhicules facturés au total, en hausse de 18 % malgré certaines pénuries qui perdurent. En France, les volumes sont également en hausse de +20% avec plus de 26 000 véhicules facturés ...
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Renault Trucks clôture l'année 2023 avec un volume total de 69 859 véhicules facturés au total, en hausse de 18 % malgré certaines pénuries qui perdurent. En France, les volumes sont également en hausse de +20% avec plus de 26 000 véhicules facturés (dont plus de la moitié sont des camions).
Il n'empêche que le constructeur perd 2,1% de parts de marché au global (avec 27,3% des plus de 6 t), car « des véhicules ont été alloués là où il faut faire vivre le réseau de distribution, comme en Turquie », souligne Christophe Martin, le patron de Renault Trucks France.
Sur le segment les véhicules électriques, le constructeur réalise une part de marché de 84 % en France en ayant facturé 1 636 unités, dont 624 camions (400 en France) et 1 012 Vul (500 en France). Soit une performance en hausse de 153% par rapport à l'année précédente...
Très présent sur le secteur des marchés publics, Renault Trucks reste le leader incontesté auprès de nombreux professionnels en 2023. Il a dégagé 73% de parts de marché sur le segment de la collecte des ordures ménagères qui est particulièrement bien adapté à l'usage de camions électriques. 109 bennes à ordures ménagères (Bom) électriques ont été immatriculées en 2023. Dans le domaine du secours et de l'incendie, 353 véhicules ont été immatriculés avec une part de marché à 76%.
A noter qu'en 2023, pour les autres énergies alternatives (B100, GNV), le biodiesel poursuit sa croissance avec 3 428 véhicules facturés en 2023, soit une hausse de 40%, alors que la facturation des véhicules gaz est en retrait en raison de la volonté du constructeur de s'engager vers un transport décarboné. - MF
Christophe Martin, le patron de Renault Trucks France, lors de la présentation des résultats (photo Fréor)
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Hyundai et Iveco vont coopérer sur des poids lourds électriques
Via une lettre d'intention, Hyundai Motor et Iveco Group s'engagent à coopérer cette fois sur des poids lourds électriques, aussi bien à batteries qu'à pile à combustible, pour les marchés européens.
Rappelons que les deux sociétés avaient e...
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Via une lettre d'intention, Hyundai Motor et Iveco Group s'engagent à coopérer cette fois sur des poids lourds électriques, aussi bien à batteries qu'à pile à combustible, pour les marchés européens.
Rappelons que les deux sociétés avaient entamé un partenariat en mars 2022, qui a notamment débouché sur la présentation en septembre 2022 du premier Daily à pile à combustible (au salon IAA à Hanovre), et en février 2024 sur un accord de fourniture pour l'Europe d'un Vul électrique badgé Iveco, basé sur la plate-forme eLCV de Hyundai (voir 61289). - MF
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45 nouveaux Man TGX pour le groupe Laure (44)
Le groupe Laure, basé à Saint-Étienne-de-Montluc en Loire-Atlantique, devait renouveler une partie de sa flotte. Il a réceptionné fin 2023 45 tracteurs Man TGX, en complément de quelque 250 moteurs de son parc.
Ces 36 unités 18.480 avec grou...
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Le groupe Laure, basé à Saint-Étienne-de-Montluc en Loire-Atlantique, devait renouveler une partie de sa flotte. Il a réceptionné fin 2023 45 tracteurs Man TGX, en complément de quelque 250 moteurs de son parc.
Ces 36 unités 18.480 avec groupe hydraulique (pour le transport international) et 9 unités 18.480 destinés à tracter des semis tautliner (pour le transport régional et national) sont équipés avec tout le confort pour les conducteurs : leur cabine GM de 2,44 m de largeur extérieure offrent de nombreux casiers de rangement, une hauteur debout d'1,86 m, ainsi qu'une couchette avec sommier à lattes, mais aussi une climatisation de jour et de nuit, et un réfrigérateur.
Spécialisé dans l'environnement et la gestion des déchets via ses 8 agences, le groupe Laure est également présent dans la location de matériel de BTP, la location de véhicules avec conducteurs et le transport de lots, partiels et complets, en vrac, en température dirigée, ainsi que dans le transport de véhicules. - MF
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Ford Trucks et Iveco envisagent de développer ensemble une nouvelle cabine PL
En signant un protocole d'accord « non contraignant », les constructeurs Iveco et Ford Trucks expriment mutuellement leur intérêt pour une coopération potentielle sur une nouvelle cabine de poids lourd. Le produit de cette coopération devra répondre ...
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En signant un protocole d'accord « non contraignant », les constructeurs Iveco et Ford Trucks expriment mutuellement leur intérêt pour une coopération potentielle sur une nouvelle cabine de poids lourd. Le produit de cette coopération devra répondre aux exigences imposées par l'Europe en matière de vision directe (EU Direct Vision Standard) et améliorer l'aérodynamisme pour réduire les émissions de CO2.
Cet accord va d'abord se traduire par une évaluation du potentiel de coopération des deux sociétés dans le codéveloppement de nouveaux composants et dispositifs entrant dans la conception des cabines.
De g. à d. : Gerrit Marx (PDG Iveco Group), Luca Sra (président de la Business Unit Trucks d’Iveco Group), Güven Özyurt (DG Ford Otosan) et Haydar Yenigün (président Koç Holding).
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De g. à d. : Gerrit Marx (PDG Iveco Group), Luca Sra (président de la Business Unit Trucks d’Iveco Group), Güven Özyurt (DG Ford Otosan) et Haydar Yenigün (président Koç Holding).
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Le logisticien danois DFDS commande 100 FH Electric et FM Electric supplémentaires
En commandant 100 FH Electric et FM Electric, le logisticien danois DFDS va exploiter la plus grande flotte de poids lourds électriques d'Europe avec 225 unités au total... rien que des Volvo. Il faut dire que cet opérateur maritime de conteneurs et ...
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En commandant 100 FH Electric et FM Electric, le logisticien danois DFDS va exploiter la plus grande flotte de poids lourds électriques d'Europe avec 225 unités au total... rien que des Volvo. Il faut dire que cet opérateur maritime de conteneurs et fournisseur de solutions logistiques a de gros moyens : il dispose d'un réseau de 24 lignes de ferry, 55 ferries, 8 terminaux portuaires, 9 000 unités de remorques et de conteneurs.
Sur les 125 Volvo Electric déjà exploités par DFDS, 95 sillonnent depuis fin 2023 les routes en Suède, au Danemark, en Lituanie, en Belgique et aux Pays-Bas, les 30 restants devant être livrés au cours de l'année 2024. Pour Roger Alm, président de Volvo Trucks, cette augmentation considérable de la flotte de camions électriques de DFDS démontre que « le transport zéro émission est une solution viable, ici et maintenant ».
Au fur et à mesure de leur arrivée, les futurs FH et FM Electric seront déployés sur neuf marchés européens, dont le Royaume-Uni, l'Irlande, les Pays-Bas, la Belgique et la Suède. Certains des nouveaux camions électriques seront utilisés pour le transport de marchandises vers et depuis l'usine d'assemblage de Volvo Trucks de Göteborg. - MF
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Fusion de Mitsubishi et Hino : le calendrier est retardé
En mai 2023, Daimler Truck, Toyota, MFTBC (Mitsubishi) et Hino ont conclu un protocole d'accord de fusion entre MFTBC et Hino pour créer un constructeur japonais de véhicules industriels compétitif au niveau mondial. Daimler Truck et Toyota investiro...
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En mai 2023, Daimler Truck, Toyota, MFTBC (Mitsubishi) et Hino ont conclu un protocole d'accord de fusion entre MFTBC et Hino pour créer un constructeur japonais de véhicules industriels compétitif au niveau mondial. Daimler Truck et Toyota investiront à parts égales dans la société holding qui en résultera.
L'intégration devait être achevée avant la fin de l'année 2024, mais ce délai devra être allongé le temps d'obtenir les autorisations réglementaires, l'approbation des autorités sur la concurrence et la conclusion des enquêtes en cours liées aux problèmes de certification des moteurs de Hino. - MF
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Iveco Group se défait de son entité Magirus, spécialisée dans la lutte incendie
Est-ce une vente par appartement qui s'amorce pour le groupe Iveco ? C'est ce qu'on pourrait craindre en apprenant que le groupe italien revend son entité Magirus, alors que c'est sa marque dotée de la plus forte image. Elle a d'ailleurs été valorisé...
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Est-ce une vente par appartement qui s'amorce pour le groupe Iveco ? C'est ce qu'on pourrait craindre en apprenant que le groupe italien revend son entité Magirus, alors que c'est sa marque dotée de la plus forte image. Elle a d'ailleurs été valorisée dès la sortie du S-Way par une série spéciale Magirus de ce modèle. L'argument d'Iveco est bien sûr financier : en 2023, Magirus représentait environ 2 % du chiffre d'affaires d'Iveco Group et a enregistré depuis une perte de plusieurs millions d'euros.
Iveco Group vient donc de signer un accord de transfert de propriété de Magirus et de ses filiales avec Mutares, une holding d'investissement... Sous réserve de l'approbation des autorités réglementaires, la transaction devrait être finalisée au plus tard en janvier 2025.
Rappelons qu'à ce jour, la marque Magirus est l'entité matériel d'incendie d'Iveco, qui avait par ailleurs pris le contrôle de Camiva (ex-Berliet Incendie) avant de tuer la marque Camiva. Ce constructeur emploie 1 300 salariés en Allemagne, Italie, France et Autriche. Cette transaction lui donnera selon Iveco Group une totale indépendance et une plus grande souplesse de fonctionnement... - MF
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Le car interurbain électrique bientôt chez Solaris
Du fait de sa longue expérience dans les bus électriques avec son Urbino, le constructeur Solaris, basé en Pologne et filiale de l'espagnol CAF, va développer une plateforme électrique en interurbain. Il est déjà présent dans le Low entry avec un Urb...
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Du fait de sa longue expérience dans les bus électriques avec son Urbino, le constructeur Solaris, basé en Pologne et filiale de l'espagnol CAF, va développer une plateforme électrique en interurbain. Il est déjà présent dans le Low entry avec un Urbino 9 et 15 m zéro émission. Une première ébauche du futur car interurbain électrique a été dévoilée aujourd'hui. Il sera disponible autour de 2026 et dans trois longueurs : 10,8 m, 12 m et 13 m.
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Van Hool sur la voie de la restructuration avec pour objectif un plan de relance
Le constructeur belge de cars et de bus, Van Hool, en difficulté financière, se restructure pour aboutir à un plan de relance et ainsi éviter la faillite. Des suppressions de postes sur 4 années auront lieu à son usine de Koningshooikt (province d'An...
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Le constructeur belge de cars et de bus, Van Hool, en difficulté financière, se restructure pour aboutir à un plan de relance et ainsi éviter la faillite. Des suppressions de postes sur 4 années auront lieu à son usine de Koningshooikt (province d'Anvers). Selon Le Soir et L'Echo, lors d'un conseil d'entreprise extraordinaire qui s'est tenu aujourd'hui, le plan de restructuration prévoit le transfert de la production de cars et bus à l'usine de Macédoine. Van Hool est par ailleurs à la recherche d'un financement d'ici la fin du mois. L'usine belge conserve la production de remorques et son centre de R & D. A suivre.
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Futurs camions Man : les idées des conductrices sont sollicitées
Dans le cadre de groupes de réflexion baptisés « WoMan », Man étudie les besoins spécifiques des conductrices, pour en tenir compte dans sa prochaine génération de camions. Les femmes routières apportent en effet une autre perspective et les écouter ...
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Dans le cadre de groupes de réflexion baptisés « WoMan », Man étudie les besoins spécifiques des conductrices, pour en tenir compte dans sa prochaine génération de camions. Les femmes routières apportent en effet une autre perspective et les écouter permettra peut-être de rendre le véhicule et le métier de conducteur plus attractifs pour les femmes. Dans ces ateliers, elles ont en face d'elles une équipe d'ingénieurs et de designers de Man, ainsi qu'une psychologue.
En moyenne, les conductrices ont sept ans de moins, mesurent 11 cm de moins et pèsent 18 kg de moins que leurs collègues masculins. Elles abordent la largeur préférée des couchettes, la pertinence des lavabos ou des toilettes à l'intérieur ou le nombre idéal de prises de courant pour que des appareils électriques tels que des sèche-cheveux ou des lisseurs de cheveux puissent également être utilisés dans la cabine.
Premier constat général : la majorité des conductrices ne veulent pas d'un camion qui s'affiche extérieurement comme un camion de femmes. Pour compléter ces réflexions, des questionnaires seront soumis de façon plus large aux femmes conductrices de camions. - MF
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Henri Paccalin remplacé par Ulrich Loebich à la présidence de Daimler Truck France
C'est Ulrich Loebich (52 ans) qui a pris officiellement ses fonctions de président de la filiale française de Daimler Truck AG, Henri Paccalin étant désormais président de Daimler Buses France. À la tête de Daimler Truck France, Ulrich Loebich aura e...
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C'est Ulrich Loebich (52 ans) qui a pris officiellement ses fonctions de président de la filiale française de Daimler Truck AG, Henri Paccalin étant désormais président de Daimler Buses France. À la tête de Daimler Truck France, Ulrich Loebich aura en charge la distribution et l'après-vente des camions des marques Mercedes-Benz, Unimog et Fuso à travers un réseau hexagonal fort de 156 points de vente et de service.
Le Comité Exécutif qu'il dirige comprend Emmanuel Gambiez, Directeur Administratif et Financier, Laurent Chambon, Directeur Commercial, Cyrille Bauguin, Directeur Après-Vente et Yves Pennera, DRH. Ulrich Loebich reporte à Jean-Marc Diss, Directeur des Ventes et Marketing Monde de Mercedes-Benz Trucks, au siège social de Daimler Truck AG à Leinfelden-Echterdingen (Allemagne).
Ulrich Loebich a fait l'ensemble de sa carrière dans le groupe Daimler, d'abord au département financier, puis Special Trucks, puis Industrialisation, puis Ventes et Services, puis Used Truck Business, puis Ventes Oversea, puis Grands Comptes. Son dernier poste était à la tête du programme Transformation de Mercedes-Benz Truck Sales & Marketing. Il est marié et père de trois enfants. - MF
Ulrich Loebich est un pur produit Daimler Truck, car il a fait l'ensemble de sa carrière chez le constructeur de camions.
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Ulrich Loebich est un pur produit Daimler Truck, car il a fait l'ensemble de sa carrière chez le constructeur de camions.
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Volta Trucks va-t-il être ressuscité par Steyr Automotive ?
Quelques mois après le dépôt de bilan de la start-up Volta Trucks (survenu en octobre 2023), on apprend que le constructeur autrichien Steyr Automotive s'est engagé via un accord à relancer la production du camion 100% électrique Volta Zero.
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Quelques mois après le dépôt de bilan de la start-up Volta Trucks (survenu en octobre 2023), on apprend que le constructeur autrichien Steyr Automotive s'est engagé via un accord à relancer la production du camion 100% électrique Volta Zero.
Steyr irait donc au-delà de la simple production de châssis dont il était chargé à l'époque de Volta Trucks (sur la base du Man TGL, Steyr appartenant à Man depuis 2021). Rappelons que la start-up suédoise se targuait de plus de 6 000 précommandes, dont près de 1 500 rien que pour DB Schenker (voir 58671). - MF
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DHL Allemagne croit encore au gaz comme carburant et commande 178 nouveaux Iveco S-Way au GNC
Le groupe DHL a passé une commande de 178 Iveco S-Way GNC, gonflant sa flotte de camions au gaz comprimé à plus de 450 unités. Ces véhicules destinés à sa division Post & Parcel en Allemagne seront principalement utilisés dans le transport inter-hub ...
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Le groupe DHL a passé une commande de 178 Iveco S-Way GNC, gonflant sa flotte de camions au gaz comprimé à plus de 450 unités. Ces véhicules destinés à sa division Post & Parcel en Allemagne seront principalement utilisés dans le transport inter-hub des centres colis DHL, pour l'enlèvement chez les clients, ainsi que pour les livraisons urbaines aux bureaux de poste.
161 unités de la commande, équipées d'une caisse et utilisés pour les distances les plus courtes et les tournées d'une journée, sont dotés d'un châssis standard 4x2 avec un PTAC de 19 t, d'une cabine standard Active Day avec un toit bas et d'un moteur GNC de 9 l de 340 ch Euro 6. Ces véhicules disposent d'une capacité totale de 160 kg de GNC, bénéficiant ainsi d'une autonomie allant jusqu'à 670 km.
Les 17 Iveco S-Way GNC restants, équipés d'une caisse mobile et destinés au transport inter-hubs, sont dotés d'un châssis standard 6x2 avec un essieu traîné directeur, d'une cabine Active Space spacieuse et d'un moteur GNC de 13 l de 460 ch Euro 6. Avec une capacité totale de 240 kg de GNC, l'autonomie de ces véhicules peut aller jusqu'à 1 000 km.
Le bioGNC est un carburant renouvelable durable obtenu à partir de déchets et de matières résiduelles et le moteur de ces véhicules est plus silencieux que les diesel, rappelle Iveco. - MF
La commande de DHL porte sur 161 unités 4x2 (PTAC de 19 t) équipés d'une caisse...
... et sur 17 chassis-cabines 6x2 de 460 ch prêts à recevoir une caisse mobile.
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Le Man TGX 18.520 élu « Sustainable Truck of the Year 2024 » en Italie
Équipé du moteur D26 Euro 6e (six cylindres de 12,4 l), le Man TGX 18.520 prend la tête de la catégorie tracteurs sur le plan de la consommation, soutient le constructeur munichois : son grand-routier a été soumis à des essais indépendants réalisés p...
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Équipé du moteur D26 Euro 6e (six cylindres de 12,4 l), le Man TGX 18.520 prend la tête de la catégorie tracteurs sur le plan de la consommation, soutient le constructeur munichois : son grand-routier a été soumis à des essais indépendants réalisés par des journalistes professionnels italiens.
Créé par le magazine spécialisé Vado e Torno en s'appuyant sur ce jury, le prix du « Sustainable Truck of the Year 2024 » (camion durable) lui a été remis notamment pour le record historique d'efficacité énergétique de 4,18 km/l, atteint lors du Supertest Vado e Torno 500 km. Pour la première fois en plus de soixante ans d'essais, un poids lourd dépasse le seuil des 4 km/l !
La cabine GX haut de gamme aussi a été récompensée par ce prix, pour « son confort, son ergonomie et sa fonctionnalité sur mesure, ainsi qu'une élégance sobre et un riche éventail de systèmes de sécurité et d'aide à la conduite ».
Le mag italien Vado e Torno a créé ce prix qui souligne la durabilité et l'efficacité, qui passent par la réduction des émissions polluantes, mais aussi par la capacité d'abaisser le seuil de risque, de rendre la conduite plus relaxante... - MF
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Deux TGX et un TGS pour les Transports Allirol
Les Transports Allirol, à Saint-Priest, dans le Rhône, ont opté pour trois Man TGX et un Man TGS au moment de renouveler une partie de leur parc de 17 PL. Un Man TGM et un Man TGL devraient suivre en 2024. Pour le confort des conducteurs, les trois T...
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Les Transports Allirol, à Saint-Priest, dans le Rhône, ont opté pour trois Man TGX et un Man TGS au moment de renouveler une partie de leur parc de 17 PL. Un Man TGM et un Man TGL devraient suivre en 2024. Pour le confort des conducteurs, les trois TGX de 510 et 520 ch bénéficient d'un éclairage full Led, d'un siège conducteur climatisé et chauffant, d'un volant cuir, d'un combiné digital 12,3' et du système de navigation 12,3' de Man.
Alors qu'ils avaient commencé en 1966 en Haute-Loire par le transport de fruits et légumes, les Transports Allirol se sont peu à peu orientés vers le grand régional et l'international, notamment vers la Suisse pour le compte de grandes marques de distribution de produits blancs : machines à laver, réfrigérateurs... - MF
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Trans TP roule 100% B100 et 100% Man
Trans TP, basé à Pontault-Combault en Seine-et-Marne, vient de recevoir un Man TGS 35.430 pour compléter sa flotte de véhicules de chantier. Alimenté par du B100 exclusif, le véhicule vient rejoindre la vingtaine de Man roulant également au B100 depu...
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Trans TP, basé à Pontault-Combault en Seine-et-Marne, vient de recevoir un Man TGS 35.430 pour compléter sa flotte de véhicules de chantier. Alimenté par du B100 exclusif, le véhicule vient rejoindre la vingtaine de Man roulant également au B100 depuis 2020, qui eux ne sont pas exclusifs (peuvent donc rouler au diesel si besoin) et ne pourront donc pas accéder aux futures ZFE.
Les motivations de l'entrepreneur de TP : son image et la demande de certains clients. Trans TP a résolu la question de l'approvisionnement grâce à une cuve de 50 000 l au dépôt, qui est mise à disposition et entièrement gérée par les équipes Oleo100 de Saipol.
Pour rappel, le B100 exclusif permet l'accès au dispositif de suramortissement dans le cadre de la Loi de Finance, jusqu'en 2030. La déduction fiscale s'établit à 40% pour les véhicules Man B100 exclusif d'un PTAC supérieur à 16 t lors de la première immatriculation. L'offre est assortie d'un contrat d'approvisionnement en B100 : Oleo100 et d'un contrat d'entretien Man, « le tout permettant un coût total de possession a minima égal à celui d'un véhicule homologué B7, ou légèrement inférieur », affirme le constructeur. - MF
Le TGS est un 8x4-4, avec son essieu arrière directeur relevable. Il est équipé d'une grue Hiab X-228 et d'un bras Hiab de 20 t, permettant tous types de manutention.
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Le TGS est un 8x4-4, avec son essieu arrière directeur relevable. Il est équipé d'une grue Hiab X-228 et d'un bras Hiab de 20 t, permettant tous types de manutention.
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Le centre mondial de distribution des pièces Renault Trucks à Lyon entièrement reconstruit
Renault Trucks annonce pour 2028 un nouveau bâtiment « à énergie positive » qui deviendra son nouveau centre mondial de distribution des pièces de rechange, basé sur son site de Lyon Saint-Priest. Il remplacera des installations anciennes situées à V...
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Renault Trucks annonce pour 2028 un nouveau bâtiment « à énergie positive » qui deviendra son nouveau centre mondial de distribution des pièces de rechange, basé sur son site de Lyon Saint-Priest. Il remplacera des installations anciennes situées à Vénissieux, qui ne sont plus adaptées aux exigences environnementales et opérationnelles des activités de logistique
Cette nouvelle plate-forme logistique à la pointe de l'innovation va être construite à l'emplacement actuel de son usine de fabrication de ponts et d'essieux, qui va de son côté déménager à Vénissieux, commune voisine, au plus près de l'usine de fabrication des moteurs.
Le centre de pièces détachées s'étendra sur 46 000 m² et représente un investissement de 132 millions d'euros. Il accueillera près de 500 salariés, sera composé d'un entrepôt flexible et évolutif de 46 000 m² intégrant un stockage standard, une zone entièrement automatisée dédiée aux petites pièces, ou encore un espace réservé au stockage des batteries.
Ce projet, qui illustre la volonté de Renault Trucks de décarboner ses activités, marque une nouvelle étape dans la transition vers la production d'énergie renouvelable : équipé de panneaux photovoltaïques sur l'ensemble de la toiture, il produira de l'électricité renouvelable couvrant ses propres besoins (y compris pour le chauffage du bâtiment, les chariots élévateurs ou encore la recharge des véhicules électriques), mais également les besoins des bâtiments voisins. - MF
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Man et ABB E-mobility vont plancher ensemble sur le système de charge mégawatt (MCS)
Man joint ses forces à celles du concepteur de chargeurs électriques ABB E-mobility dans le domaine de la recherche et du développement, notamment pour le système de charge mégawatt (MCS). L'objectif est d'avoir la capacité de délivrer à terme des ca...
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Man joint ses forces à celles du concepteur de chargeurs électriques ABB E-mobility dans le domaine de la recherche et du développement, notamment pour le système de charge mégawatt (MCS). L'objectif est d'avoir la capacité de délivrer à terme des capacités de charge de l'ordre du mégawatt et de rendre possible le TRM sur de longues distances.
Cette nouvelle technologie représente en effets plusieurs défis, dont la norme de communication Iso 15118-20 et de nouvelles méthodes de transmission des signaux. La coopération, prévue pour une durée initiale de trois ans, se concentre dès le départ sur des tests en conditions réelles avec les clients, en plus du développement interne et du perfectionnement des stations de recharge, des véhicules et des logiciels. - MF
Thomas Nickels (à gauche), Man, et Floris van de Klashorst, ABB E-mobility, lors de la signature de l'accord de coopération sur la piste d'essai de Man à Munich.
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Thomas Nickels (à gauche), Man, et Floris van de Klashorst, ABB E-mobility, lors de la signature de l'accord de coopération sur la piste d'essai de Man à Munich.
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Les acteurs de la filière rassemblés par Man pour débattre de la décarbonation du transport
Pour marquer le lancement récent de son eTrucks et discuter « à 360° » de la décabonation du transport, Man France a organisé une sorte de convention entre de multiples acteurs du transport et de la logistique. Selon son patron, Jean-Yves Kerbrat, le...
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Pour marquer le lancement récent de son eTrucks et discuter « à 360° » de la décabonation du transport, Man France a organisé une sorte de convention entre de multiples acteurs du transport et de la logistique. Selon son patron, Jean-Yves Kerbrat, le mouvement global vers l'électrique implique un changement de paradigme qui englobe un écosystème : « On est obligés d'y aller tous ensemble : chargeurs, pouvoirs publics, transporteurs, constructeurs, énergéticiens ».
On retiendra le point de vue de Fabrice Bonnifet, président du Collège des directeurs du développement durable (C3D) et directeur développement durable chez Bouygues. Devant une assemblée de transporteurs, il a parlé de l'absolue nécessité de revoir notre consommation à la baisse et de réduire les usages superflus, donc le nombre de camions en circulation.
Il a insisté sur l'importance de la durabilité des produits et de leur réemploi, plutôt que leur capacité à être recyclés (le recyclage implique une réinjection de matière, synonyme de consommation et de perte). Un camion par exemple devrait selon lui être désormais conçu pour durer trois à quatre fois plus longtemps, avec la possibilité d'être réutilisé et rénové.
L'occasion pour Jean-Yves Kerbrat, le DG de Man France, de souligner que les camions électriques sont appelés à moins s'user, la durée de vie des batteries étant estimée entre 12 et 15 ans. Si les durées de détention des eTrucks peuvent ainsi s'allonger, les chargeurs pourraient selon lui apporter leur contribution et compenser le surcoût représenté en s'engageant sur de plus longs contrats avec leurs transporteurs.
Pour Fabrice Bonnifet, cependant, passer du tout thermique au tout électrique n'est pas une solution en soi. « On a dépassé les limites depuis longtemps. Si on n'opère pas un vrai virage, trois cinquièmes de la planète sera inhabitable d'ici la fin du siècle avec un réchauffement de 4 à 6 °C », affirme-t-il.
Nonobstant ces projections très pragmatiques de Fabrice Bonnifet, la conférence organisée par Man était bien destinée à n'envisager que la piste du tout électrique à long terme et c'est bien cette perspective qui a continuée à être débattue. Si, comme le projette Man, un camion sur deux vendu en Europe en 2030 sera électrique, cela devrait entraîner une surconsommation à laquelle « le système pourra faire face, à conditon d'anticiper », estime Izivia, filiale mobilité électrique d'EDF.
Le directeur mobilité Électrique d'Enedis a affirmé de son côté qu'il n'y aura « aucun obstacle technique à amener l'électricité là où elle est nécessaire », et que cela ne risquerait pas de saturer le réseau de fourniture d'électricité.
Pour optimiser les temps de charge, il va vite falloir passer sur des bornes de recharge rapide, soit un investissement de 80 000 euros, plus le même montant pour le poste de transformation (au lieu de 5 à 7 000 euros pour une borne standard de 22 kW). Une aide de 25 000 euros peut être accordée pour une borne rapide, rappelle Izivia, qui estime le temps nécessaire d'installation à neuf mois, voire un an.
TotalEnergies propose des solutions de recharge complètes, de la mise à disposition d'une infrastructure de recharge fiable jusqu'à la gestion optimisée du contrat de fourniture d'électricité. Izivia propose de son côté une offre clé en main comprenant l'installation des bornes, leur mise en service et un contrat d'exploitation et maintenance.
Le smart charging a été mis en avant par Izivia comme une façon d'alléger la note d'électricité de 30 à 50%. Cela consiste en un pilotage intelligent de charge qui permet de recharger le camion au dépôt aux moments où le kWh est au prix le plus bas. La grande contrainte étant de garder le PL stationné au moins neuf à dix heures.
Sur la question du financement, l'enveloppe dédiée à l'appel à projet 2024 a certes été gonflée à 130 millions d'euros, mais d'une part cela reste relativement modeste, d'autre part cette méthode d'attribution des fonds en fonction de la note attribuée au projet déposé est très critiquée par les transporteurs pour sa complexité. 70% de la note porte sur l'euro investi par tonne de CO2 évitée. Cette enveloppe devrait permettre d'aider au financement de 2 000 camions électriques cette année (si on se base sur les 1000 financés cette année avec un moindre budget), à raison de 150 000 eurow maxi pour un tracteur.
Marie Defrance, adjointe déléguée à la présidence de la Chambre syndicale internationale de l'automobile et du motocycle, a précisé que le mécanisme de suramortissement est prolongé jusqu'au 31 décembre 2030 et peut représenter 10 % du prix du camion par une baisse de l'impôt sur les sociétés, étalée sur la durée d'amortissement. - MF
Le lancement de l'eTruck de Man a donné au constructeur l'idée de rassembler tous les acteurs de la filière pour envisager l'avenir. (photos Fréor)
Selon le président de Man France, Jean-Yves Kerbrat, le mouvement global vers l'électrique implique un changement de paradigme qui englobe les chargeurs, les pouvoirs publics, les transporteurs, les constructeurs, les énergéticiens...
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