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Rencontre avec Ulrich Loebich, nouveau président de Daimler Truck France
Ayant fait toute sa carrière dans le groupe Daimler, Ulrich Loebich, le nouveau président de Daimler Truck France (voir 61396), a une grande expérience des camions et est détendeur des permis lourds. Suivant la stratégie du groupe, il se focalise sur l'électrique comme alternative au gazole, rappelant que deux pistes sont explorées par Daimler : les PL à batteries bien sûr, mais aussi la pile à combustible (hydrogène), testée en conditions réelles d'exploitation chez 5 clients allemands. Notons au passage que la solution du moteur à combustion n'est pour l'instant pas retenue pour l'hydrogène, même si une expérimentation a été menée avec l'Unimog.
Le début de l'année 2024 (jusqu'au 22 août) n'est pas positif pour le constructeur en France : alors que le marché accuse -3,8% pour la même période, Mercedes en est à -7,5% avec « seulement » 3 918 immatriculations en plus de 6 t. Ces chiffres, Ulrich Loebich les attribue notamment au fait que d'autres marques, pourvues de gros stocks, ont déstocké en baissant les prix, ce à quoi Daimler s'est refusé. Par ailleurs, Mercedes est très présent en porteurs, pour lesquels les délais de carrossages sont particulièrement longs.
Parmi ces ventes, Daimler France ne compte que 17 véhicules électriques (13 Mercedes et 4 Fuso), c'est-à-dire beaucoup moins que Renault Trucks et Volvo Trucks, qui mènent la danse en électrique. « L'eActros 600, qui sera produit de série fin 2024, va considérablement élargir notre gamme de camions électriques, rappelle le patron. D'autant que notre politique devrait être payante en termes de consommation et d'efficacité : on a opté pour un ADN purement électrique depuis la conception, avec l'eAxle, plutôt que pour une conversion de poids lourds thermiques en électriques ».
Le patron de MB Truck convient que l'une des trois composantes essentielles du passage à l'électrique, le coût égal au thermique, n'est pas réalisée encore. Il manque aussi l'infrastructure... « Un coût d'exploitation acceptable ne pourra s'obtenir que via un partenariat entre constructeur, transporteur, chargeur et fournisseur d'infrastructure ». - MF
Ayant fait toute sa carrière dans le groupe Daimler, Ulrich Loebich, le nouveau président de Daimler Truck France (voir 61396), a une grande expérience des camions et est détendeur des permis lourds. Suivant la stratégie du groupe, il se focalise sur l'électrique comme alternative au gazole, rappelant que deux pistes sont explorées par Daimler : les PL à batteries bien sûr, mais aussi la pile à combustible (hydrogène), testée en conditions réelles d'exploitation chez 5 clients allemands. Notons au passage que la solution du moteur à combustion n'est pour l'instant pas retenue pour l'hydrogène, même si une expérimentation a été menée avec l'Unimog.
Le début de l'année 2024 (jusqu'au 22 août) n'est pas positif pour le constructeur en France : alors que le marché accuse -3,8% pour la même période, Mercedes en est à -7,5% avec « seulement » 3 918 immatriculations en plus de 6 t. Ces chiffres, Ulrich Loebich les attribue notamment au fait que d'autres marques, pourvues de gros stocks, ont déstocké en baissant les prix, ce à quoi Daimler s'est refusé. Par ailleurs, Mercedes est très présent en porteurs, pour lesquels les délais de carrossages sont particulièrement longs.
Parmi ces ventes, Daimler France ne compte que 17 véhicules électriques (13 Mercedes et 4 Fuso), c'est-à-dire beaucoup moins que Renault Trucks et Volvo Trucks, qui mènent la danse en électrique. « L'eActros 600, qui sera produit de série fin 2024, va considérablement élargir notre gamme de camions électriques, rappelle le patron. D'autant que notre politique devrait être payante en termes de consommation et d'efficacité : on a opté pour un ADN purement électrique depuis la conception, avec l'eAxle, plutôt que pour une conversion de poids lourds thermiques en électriques ».
Le patron de MB Truck convient que l'une des trois composantes essentielles du passage à l'électrique, le coût égal au thermique, n'est pas réalisée encore. Il manque aussi l'infrastructure... « Un coût d'exploitation acceptable ne pourra s'obtenir que via un partenariat entre constructeur, transporteur, chargeur et fournisseur d'infrastructure ». - MF
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