Les suites du scandale VW de 2015 (fraudes sur les émissions polluantes) ont occupé la une de notre confrère La Croix, qui évoquait le procès actuel et la comparution de l'ancien patron, Martin Winterkorn. Notre confrère a titré : « Allemagne, les industriels gagnés par le doute ».
Pour la première fois depuis trente ans, la direction du premier constructeur européen (VW, Skoda, Seat, Audi, mais aussi Scania et Man en PL) a évoqué la nécessité de passer à des licenciements secs en Allemagne. Et même, de potentiellement fermer des sites de production dans le pays.
Pour justifier cette décision, le PDG du groupe a évoqué les nouveaux concurrents qui font irruption sur le marché automobile européen (avec surtout la Chine sur le marché de l'électrique), la faiblesse actuelle de la demande européenne et mondiale et la perte de compétitivité de son groupe, notamment de la marque Volkswagen qui n'a réalisé que 2,3% de marge bénéficiaire, contre 6,5% attendus. Entre autres causes, VW avait engagé une stratégie « tout-électrique » qui suscite des critiques, d'autant que depuis janvier le gouvernement fédéral allemand a supprimé les primes à l'achat.
La Croix évoque aussi la désindustrialisation de l'Allemagne, première économie, qui touche de plein fouet l'automobile du fait notamment de l'explosion des coûts de l'énergie depuis que l'Allemagne n'a plus accès au gaz russe bon marché. Et on découvre combien la bureaucratie bloque complètement l'Allemagne, par rapport à la France qui est « parvenue à réduire le poids de la bureaucratie ». Pour une fois que la France évoque un commentaire flatteur, c'est bon à prendre ! - MF
Les suites du scandale VW de 2015 (fraudes sur les émissions polluantes) ont occupé la une de notre confrère La Croix, qui évoquait le procès actuel et la comparution de l'ancien patron, Martin Winterkorn. Notre confrère a titré : « Allemagne, les industriels gagnés par le doute ».
Pour la première fois depuis trente ans, la direction du premier constructeur européen (VW, Skoda, Seat, Audi, mais aussi Scania et Man en PL) a évoqué la nécessité de passer à des licenciements secs en Allemagne. Et même, de potentiellement fermer des sites de production dans le pays.
Pour justifier cette décision, le PDG du groupe a évoqué les nouveaux concurrents qui font irruption sur le marché automobile européen (avec surtout la Chine sur le marché de l'électrique), la faiblesse actuelle de la demande européenne et mondiale et la perte de compétitivité de son groupe, notamment de la marque Volkswagen qui n'a réalisé que 2,3% de marge bénéficiaire, contre 6,5% attendus. Entre autres causes, VW avait engagé une stratégie « tout-électrique » qui suscite des critiques, d'autant que depuis janvier le gouvernement fédéral allemand a supprimé les primes à l'achat.
La Croix évoque aussi la désindustrialisation de l'Allemagne, première économie, qui touche de plein fouet l'automobile du fait notamment de l'explosion des coûts de l'énergie depuis que l'Allemagne n'a plus accès au gaz russe bon marché. Et on découvre combien la bureaucratie bloque complètement l'Allemagne, par rapport à la France qui est « parvenue à réduire le poids de la bureaucratie ». Pour une fois que la France évoque un commentaire flatteur, c'est bon à prendre ! - MF