Alors qu'une vague de froid créait en France des difficultés importante sur le réseau routier la semaine dernière, la CFTC Transports s'est émue des propos du ministre des Transports : il a dénoncé sur les ondes des « comportements inciviques » de la part de certains chauffeurs routiers qui n'auraient pas respecté les interdictions de circulation pour les poids lourds de plus de 7,5 t décidées par les autorités préfectorales dans certaines zones de l'Hexagone.
« Ces attaques contre les salariés du transport sont insupportables et démontrent une nouvelle fois la méconnaissance complète des réalités du secteur par le ministre. Si les conducteurs étaient sur les routes, c'est que les entreprises de transport leur ont demandé d'y aller», rappelle Guillaume Cadart, le président du syndicat.
« Que ce soit pour des raisons d'assurance ou pour des raisons commerciales, certains ont fait le choix de faire rouler leurs camions, malgré les interdictions et les recommandations de prudence, constate-t-il. Dans ces conditions, dénoncer les conductrices et les conducteurs, qui sont les premières victimes de ces choix, est une injustice que la CFTC Transports refuse de tolérer ».
Le syndicat en profite pour appeler à nouveau à des échanges avec le ministre sur le fond des dossiers du secteur, sur lesquels aucune avancée n'a été faite depuis des semaines... - MF
Alors qu'une vague de froid créait en France des difficultés importante sur le réseau routier la semaine dernière, la CFTC Transports s'est émue des propos du ministre des Transports : il a dénoncé sur les ondes des « comportements inciviques » de la part de certains chauffeurs routiers qui n'auraient pas respecté les interdictions de circulation pour les poids lourds de plus de 7,5 t décidées par les autorités préfectorales dans certaines zones de l'Hexagone.
« Ces attaques contre les salariés du transport sont insupportables et démontrent une nouvelle fois la méconnaissance complète des réalités du secteur par le ministre. Si les conducteurs étaient sur les routes, c'est que les entreprises de transport leur ont demandé d'y aller», rappelle Guillaume Cadart, le président du syndicat.
« Que ce soit pour des raisons d'assurance ou pour des raisons commerciales, certains ont fait le choix de faire rouler leurs camions, malgré les interdictions et les recommandations de prudence, constate-t-il. Dans ces conditions, dénoncer les conductrices et les conducteurs, qui sont les premières victimes de ces choix, est une injustice que la CFTC Transports refuse de tolérer ».
Le syndicat en profite pour appeler à nouveau à des échanges avec le ministre sur le fond des dossiers du secteur, sur lesquels aucune avancée n'a été faite depuis des semaines... - MF
