Le deuxième round de négociations salariales du TRM pour 2025 hier matin a été très décevant pour les syndicats de salariés, même s'ils s'y attendaient. Face à l'incertitude ambiante et à la situation périlleuse de nombreuses entreprises, TLF, la FNTR et l'OTRE ont été mandatées par leurs adhérents pour offrir une hausse de... 0% en 2025 ! Impossible, selon ces fédérations patronales, de faire évoluer les taux horaires conventionnels.
Prochaine réunion le 6 février pour discuter des frais de déplacement, mais côté taux salarial, rien à espérer, ont bien insisté les fédés patronales.
La colère des syndicats monte... Ainsi, la CFTC a tout de suite trouvé une périphrase pour l'échec de la négociation de branche TRM : « 0%, le mépris pour les salariés ». Elle invoque le contexte de tension sociale et de fort impact de l'augmentation des prix, notamment de l'énergie, sur le pouvoir d'achat des salariés du secteur. « Même en travaillant 45 heures/semaine, de nombreux routiers n'arrivent plus à finir le mois et à faire vivre leur famille », fustige la CFTC, qui explique que les métiers de la route sont bloqués dans une trappe à bas salaires par les aides (notamment Fillon).
FO, de son côté, pointe du doigt les dérives des pays de l'Est, qui multiplient les licences de transport sans que les organisations patronales fassent quoi que ce soit pour empêcher ça. - MF
Le deuxième round de négociations salariales du TRM pour 2025 hier matin a été très décevant pour les syndicats de salariés, même s'ils s'y attendaient. Face à l'incertitude ambiante et à la situation périlleuse de nombreuses entreprises, TLF, la FNTR et l'OTRE ont été mandatées par leurs adhérents pour offrir une hausse de... 0% en 2025 ! Impossible, selon ces fédérations patronales, de faire évoluer les taux horaires conventionnels.
Prochaine réunion le 6 février pour discuter des frais de déplacement, mais côté taux salarial, rien à espérer, ont bien insisté les fédés patronales.
La colère des syndicats monte... Ainsi, la CFTC a tout de suite trouvé une périphrase pour l'échec de la négociation de branche TRM : « 0%, le mépris pour les salariés ». Elle invoque le contexte de tension sociale et de fort impact de l'augmentation des prix, notamment de l'énergie, sur le pouvoir d'achat des salariés du secteur. « Même en travaillant 45 heures/semaine, de nombreux routiers n'arrivent plus à finir le mois et à faire vivre leur famille », fustige la CFTC, qui explique que les métiers de la route sont bloqués dans une trappe à bas salaires par les aides (notamment Fillon).
FO, de son côté, pointe du doigt les dérives des pays de l'Est, qui multiplient les licences de transport sans que les organisations patronales fassent quoi que ce soit pour empêcher ça. - MF
La fin de non-recevoir étant définitive pour la partie patronale, la grille salariale reste la même... Seuls les frais de déplacement seront peut-être réévalués le 6 février prochain...
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