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Hausse des frais de déplacement pour les conducteurs de voyageurs
Les partenaires sociaux se sont entendus sur une hausse des frais de déplacement pour les conducteurs du transport routier de voyageurs. L'avenant n°78 du 13 février 2024 revalorisant les frais de déplacement dans les entreprises de transport routier...
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Les partenaires sociaux se sont entendus sur une hausse des frais de déplacement pour les conducteurs du transport routier de voyageurs. L'avenant n°78 du 13 février 2024 revalorisant les frais de déplacement dans les entreprises de transport routier de voyageurs et dans les entreprises de transport sanitaire a été en effet signé. Il s'applique à compter du 1er mars 2024. Reste à attendre l'extension de cet accord afin qu'il soit appliqué par l'ensemble des entreprises du TRV. L'accord rentrera en vigueur en mars dans les entreprises adhérentes de la FNTV et de l'OTRE. Pour info, la dernière hausse des frais remontait au 1/3/23 (accord étendu le 28/4/23).
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Camions et tracteurs agricoles, deux poids deux mesures !
Lors d'une conférence accordée hier aux journalistes au ministère de l'Intérieur, Gérald Darmanin a annoncé qu'il ne demanderait pas l'évacuation des barrages d'agriculteurs par les forces de l'ordre... On ne peut que s'en féliciter pour les agricult...
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Lors d'une conférence accordée hier aux journalistes au ministère de l'Intérieur, Gérald Darmanin a annoncé qu'il ne demanderait pas l'évacuation des barrages d'agriculteurs par les forces de l'ordre... On ne peut que s'en féliciter pour les agriculteurs, dont les revendications sont incontestablement fondées. Mais alors pourquoi permettre aux agriculteurs d'utiliser leurs tracteurs pour opérer les blocages, et pas aux routiers et aux transporteurs ?
Il faut rappeler que depuis les grosses grèves de 1992, les manifestations qui font intervenir des camions sont vigoureusement réprimées, avec notamment le risque d'un retrait de permis, ce qui pour un chauffeur routier mène directement au chômage !
Pourtant, les propriétaires des camions et des tracteurs ont des revendications assez similaires. Ils sont les victimes collatérales des lubies pseudo-écolos, de la mondialisation, de la montée en puissance des normes et des règles au niveau européen, qui désavantagent les Français. En effet notre cadre législatif, en particulier le droit social, est encore plus contraignant dans l'Hexagone et les conditions subies par les conducteurs de l'Est (des charges sociales minimes et des salaires restreints) créent une concurrence déloyale intra-européenne.
Autre point commun : les accords internationaux poussés par Bruxelles et Paris n'accordent de protection ni aux transporteurs et chauffeurs français, ni aux agriculteurs.
Les agriculteurs nourrissent la France, les chauffeurs roulent chaque jour pour les Français, mais la France ne les protège plus.
Laissez-les s'exprimer.
Nous, en tant que journal représentatif de la profession, demandons une égalité de traitement par la Place Beauvau et que les chauffeurs et transporteurs puissent manifester de la même façon que le font les agriculteurs.
Intervention de l'armée pour casser les grèves de 1992.
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Intervention de l'armée pour casser les grèves de 1992.
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Le Convoi Solidaire d'Iveco apporte la connectivité aux résidents de Piaçabuçu, au Brésil
Iveco a apporté sa pierre à l'élan de solidarité qu'on observe chaque fin d'année au moment des fêtes. Comme chaque mois de décembre depuis 2015, le constructeur italien a renouvelé l'organisation d'un Convoi Solidaire destiné à améliorer le sort d'u...
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Iveco a apporté sa pierre à l'élan de solidarité qu'on observe chaque fin d'année au moment des fêtes. Comme chaque mois de décembre depuis 2015, le constructeur italien a renouvelé l'organisation d'un Convoi Solidaire destiné à améliorer le sort d'une communauté locale vivant en situation de vulnérabilité sociale au Brésil.
Cette fois, ce sont les habitants de Piaçabuçu, dans le nord-est du Brésil, qui ont été l'objet de l'attention du constructeur, en collaboration avec une ONG locale. Comme ces gens ont un accès très limité à Internet, Iveco et l'ONG vont fournir des outils numériques à un centre de formation local et aider les jeunes et les personnes âgées de la région à s'en servir, les aideront dans les tâches quotidiennes et leur donneront accès à des cours de développement professionnel. - MF
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Augmentations des salaires et des frais de route dans le TRM : les arrêtés d'extension sont parus au Journal Officiel
Ce matin est paru au JO l'annonce de l'Arrêté du 19 décembre 2023 portant extension de l'accord sur la revalorisation des salaires conclu dans le cadre de la Convention collective des transports routiers (voir lire la suite
Ce matin est paru au JO l'annonce de l'Arrêté du 19 décembre 2023 portant extension de l'accord sur la revalorisation des salaires conclu dans le cadre de la Convention collective des transports routiers (voir 60659).
Que votre entreprise adhère à une misassions patronal ou non, vous devez donc toucher +5,4% sur les salaires. À retrouver ici.
Au JO ce matin est aussi paru l'arrêté d'extension qui entérine la hausse de +5% sur les frais de déplacement pour tous les salariés du transport routier de marchandises.
Joyeuses fêtes à toutes et à tous ! - MF
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Blocage de la frontière Ukraine-Pologne : bientôt un nouveau poste frontière et des camions ukrainiens transportés sur des trains pour contourner le blocus
Le 13 novembre 2023, nous rapportions que les routiers polonais empêchaient depuis le 6 novembre le passage des routiers ukrainiens vers la Pologne, car la libre circulation décrétée par l'UE depuis plus d'un an à leur égard provoque selon eux une co...
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Le 13 novembre 2023, nous rapportions que les routiers polonais empêchaient depuis le 6 novembre le passage des routiers ukrainiens vers la Pologne, car la libre circulation décrétée par l'UE depuis plus d'un an à leur égard provoque selon eux une concurrence déloyale de la part de l'Ukraine (voir 60807). Une nouvelle est tombée dimanche : Kiev et Varsovie ont trouvé un accord pour débloquer leur frontière dans le sens Ukraine-Pologne. L'Ukraine va ouvrir un poste-frontière supplémentaire pour laisser passer les camions de marchandises vers Varsovie.
Notre confrère rfi.fr fait de son côté part de la parade trouvée côté ukrainien : charger les camions sur des trains pour contourner le blocus et faire rentrer en Ukraine leur cargaison de produits alimentaires ou de matériel et d'aide internationale. Les camions ukrainiens bénéficient de la complicité de la compagnie ferroviaire nationale ukrainienne. Car du côté polonais de la frontière, des files de camions d'une longueur qui s'étirent jusqu'à plusieurs kilomètres sont immobilisées dans la neige.
Les chauffeurs polonais qui font le blocus, soutenus par le parti Confédération (connu pour ses positions anti-ukrainiennes), réclament une remise à plat des règles encadrant les passages frontaliers, ainsi que le retour d'un permis spécial pour les chauffeurs ukrainiens circulant dans l'Union européenne. - MF
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L'Iru estime que la pénurie mondiale de chauffeurs routiers va doubler d'ici 2028
La pénurie de chauffeurs devrait doubler en cinq ans, a calculé l'Iru (Union internationale des transports routiers). Cela s'explique notamment par le fait que seulement 12% en moyenne des conducteurs ont moins de 25 ans, dont 6% sont des femmes. Dan...
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La pénurie de chauffeurs devrait doubler en cinq ans, a calculé l'Iru (Union internationale des transports routiers). Cela s'explique notamment par le fait que seulement 12% en moyenne des conducteurs ont moins de 25 ans, dont 6% sont des femmes. Dans les 36 pays que l'Iru a étudiés en Amérique, en Asie et en Europe, il manque 7% du total des postes de conducteurs routiers.
L'énorme écart entre les jeunes et les vieux conducteurs se creusant, la situation risque de s'aggraver au cours des cinq prochaines années si aucune mesure significative n'est prise : « Les gouvernements et les autorités doivent redoubler d'efforts pour améliorer les conditions de travail et l'accès à la profession », affirme l'Iru.
En Europe et aux États-Unis, les pénuries se sont cependant légèrement atténuées en 2023 en raison d'une demande de transport plus faible (résultat de l'inflation et d'une politique monétaire plus stricte qui limitent la consommation et l'investissement).
« Les coûts élevés de formation, de permis et d'assurance rendent coûteux le métier de chauffeur de camion. En France par exemple, le coût moyen pour obtenir un permis de camionneur et un Certificat d'aptitude professionnelle est de 5 250 euros, soit plus de trois fois le salaire mensuel minimum », souligne l'Iru, qui suggère d'abaisser l'âge minimum de conduite (entre 21 et 26 ans selon les pays) et de subventionner les coûts de qualification.
Autre proposition de sa part : faciliter l'accès des conducteurs qualifiés de pays tiers à la profession, ce qui permettrait aux pays disposant d'un excédent de conducteurs professionnels de contribuer à combler les lacunes en cas de besoin. - MF
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Caméra dans les camions Total : FO a eu gain de cause
Suite à l'annonce du plan de renforcement de la sécurité du transport routier Total qui voulait imposer des caméras à ses sous-traitants (voir 60915), la vive opposition du syndi...
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Suite à l'annonce du plan de renforcement de la sécurité du transport routier Total qui voulait imposer des caméras à ses sous-traitants (voir 60915), la vive opposition du syndicat FO Transports a débouché sur une négociation de celui-ci avec Total et l'équipe du ministère des Transports.
Il en est ressorti le texte suivant, signé par Jérôme Leprince Ringuet, Directeur SLF (branche Supply et Logistique France de Total) : « Concernant les dispositifs de détection fatigue/distractions, nous apportons les amendements suivants : levée de l'obligation de l'enregistrement de clip vidéo en cas d'évènements. Levée de l'obligation de transmission des alertes au transporteur. Levée de l'obligation de consignation des évènements dans un grand journal. Il en résulte que ledit dispositif ne servira qu'à la destination des conducteurs pour les assister au quotidien. Nous confirmons que l'installation et l'utilisation d'une caméra cabine n'est pas requise dans la mise en uvre de ce plan ».
FO précise cependant qu'il combattra la directive européenne concernant l'obligation de nouvelles technologies et de caméra embarquée dans les véhicules lourds d'ici 2029. - MF
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Caméra imposée par Total dans les camions de ses sous-traitants : FO Transports s'insurge
Par l'intermédiaire de ses appels d'offres au niveau national, le géant Total impose des caméras à l'intérieur des cabines des conducteurs routiers d'hydrocarbures, mais aussi à l'extérieur. Le syndicat FO Transports s'insurge contre cette mesure qui...
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Par l'intermédiaire de ses appels d'offres au niveau national, le géant Total impose des caméras à l'intérieur des cabines des conducteurs routiers d'hydrocarbures, mais aussi à l'extérieur. Le syndicat FO Transports s'insurge contre cette mesure qui viole selon lui le principe de respect de la vie privée et appelle à une journée de grève les conducteurs en hydrocarbures le vendredi 15 décembre, pour que le gouvernement fasse entendre raison à Total et à ses sous-traitants.
Voici, sous le titre « Sécurité ou Flicage ? », le raisonnement de FO : « L'argumentaire de Total pour faire passer la pilule est facilement trouvé : dispositif de prévention, aide à la conduite, détection de la fatigue et distraction. Ce à quoi notre Fédération répond : Article 9 du Code civil « chacun a droit au respect de sa vie privée ». De plus, comment Total et ses sous-traitants peuvent ignorer l'article 1121-1 du Code du travail ? Les délibérations de la CNIL n°2010-112, 2012-475,2017-009 ? La position de la Cour de cassation n°19-13-856, ainsi que celle de la Cour d'appel ? Enfin, le Code pénal est très clair sur le sujet à son article 226-1 ». - MF
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Dommages entraînés par les intempéries : la Carcept Prev offre un soutien financier aux routiers
Les tempêtes et les inondations ont aussi provoqué des dégâts humains, que la Carcept Prévoyance s'efforce de compenser en partie. Que vous ayez été placé en chômage partiel ou soyez obligé de vous reloger, vous pouvez en tant que conducteur routier ...
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Les tempêtes et les inondations ont aussi provoqué des dégâts humains, que la Carcept Prévoyance s'efforce de compenser en partie. Que vous ayez été placé en chômage partiel ou soyez obligé de vous reloger, vous pouvez en tant que conducteur routier salarié percevoir une aide solidaire de 1 000 Euros + 500 Euros par enfant à charge. Ce soutien financier est destiné à vous permettre de faire face aux premières urgences.
Vous bénéficiez aussi d'un accompagnement psychologique grâce à l'activation des dispositifs de solidarité du programme Transportez-Vous-Bien. Cet organisme accompagne chaque année depuis 2017 les salariés du secteur pour agir en faveur de leur santé (sommeil, gestion du stress, nutrition, maladies chroniques, aidants salariés, etc.).
Pour bénéficier de ces dispositifs d'aide sociale, il est nécessaire d'être salarié(e) des branches Transport Routier et Transport Urbain et de cotiser auprès de Carcept Prévoyance du fonds de haut degré de solidarité du régime de prévoyance conventionnel. Vous devez bien sûr résider et/ou travailler dans un territoire en reconnaissance préalable de l'état de catastrophe naturelle (publication des arrêtés officiels).
Le bénéfice de l'aide n'est pas conditionné à un plafond de ressources, mais dépend de l'un ou l'autre de ces cas de figure :
- L'habitation a été atteinte au point d'obliger le/les occupant(s) à se reloger.
- L'entreprise employeuse sera fermée au moins 10 jours suite aux dégâts causés par l'événement qui oblige l'employeur à déclencher le chômage partiel.
Ces informations seront accessibles sur l'espace client carcept-prev.fr depuis cette page qui sera régulièrement mise à jour dans les prochains jours. Vous pouvez aussi appeler le 09 88 20 88 01. - MF
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Campagne « Respectons les routiers » : une pétition pour l'accès aux sanitaires
Parallèlement à sa campagne grand public via un spot vidéo sur la vie des conducteurs routiers sous le thème « Respectons les routiers » (voir 60725), la Fondation Carcept Prev m...
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Parallèlement à sa campagne grand public via un spot vidéo sur la vie des conducteurs routiers sous le thème « Respectons les routiers » (voir 60725), la Fondation Carcept Prev met en ligne une pétition pour faire bouger les lignes en termes d'accès aux sanitaires sur les sites de chargement et déchargement, mais aussi de douches sales et de manque de parkings.
Les remontées du terrain tendent en effet à constater que si la situation s'est légèrement améliorée depuis la période du Covid où l'accès aux sanitaires était carrément interdit, trop de conducteurs ou de conductrices se le voient encore refuser ! Dans certains lieux, les douches également peuvent être sales et par ailleurs, le nombre de places de parkings poids lourd sur les axes routiers sont insuffisants, obligeant les camions à s'arrêter le long de la route.
Vous pouvez vous aussi signer en cliquant ici. - MF
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+5,4% sur les salaires au 1er décembre et +5% sur les frais : la 2e séance de NAO a de grandes chances de déboucher sur un accord
Le mois dernier, on annonçait une deuxième séance de négociations salariales pour les conducteurs routiers (voir 60513). Cette rencontre du 11 octobre entre les syndicats de sala...
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Le mois dernier, on annonçait une deuxième séance de négociations salariales pour les conducteurs routiers (voir 60513). Cette rencontre du 11 octobre entre les syndicats de salariés et les organisations patronales pourrait être la bonne : la FNTR a monté son offre de +4,2 à +5,4% au 1er décembre 2023.
TLF a maintenu sa proposition initiale, à savoir une revalorisation en deux étapes (+2,5 % applicable dès le 1er novembre et une nouvelle négociation au 1er trimestre 2024 pour prendre en compte la hausse du Smic de janvier). L'OTRE n'avait pas de mandat pour aller jusqu'à +5,4% et va consulter ses adhérents sur cet accord qui est ouvert à signature jusqu'au 26 octobre. Rappelons que si l'OTRE et TLF ne signent pas cet accord, les sociétés adhérentes qu'ils représentent devront attendre l'extension de l'accord pour appliquer les hausses.
« L'intérêt pour la partie patronale de prévoir cette hausse dès le 1er décembre 2023 est de garantir de façon certaine qu'elle sera prise en compte par les indices CNR de décembre 2023, ce qui influera sur les négociations commerciales », précise Jean-Marc Rivera, délégué général OTRE.
Par ailleurs, un autre accord est ouvert à signature en ce qui concerne les frais de déplacement (+5 % au 1er décembre). La FNTR et l'OTRE y souscrivent d'ores et déjà, mais il fera l'objet d'une consultation au sein de l'Union TLF.
La CFDT, majoritaire, devrait signer les deux accords, ce qui garantit qu'ils pourront être appliqués même si les autres organisations syndicales ne signent pas. - MF
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Disparition du seul service français de santé au travail dédié exclusivement au TRM et au TRV
Le 2STT83, basé dans le Var à La Farlède, est seul service de santé au travail spécifique au transport de France. La pénurie de médecin du travail lui est fatale : ce service est contraint de fermer ses portes après 63 ans d'existence.
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Le 2STT83, basé dans le Var à La Farlède, est seul service de santé au travail spécifique au transport de France. La pénurie de médecin du travail lui est fatale : ce service est contraint de fermer ses portes après 63 ans d'existence.
En guise de dernière action, il organise une matinée de sensibilisation des adhérents de l'OTRE dédiée au risque routier et aux diverses problématiques de santé au travail, ce jeudi matin 12 octobre 2023 (9h-12h). Cette action se fait en partenariat avec l'OTRE Paca, Aftral, et Carcept Prev à La Maison du Transporteur, 411 Rue Lavoisier, 83210 La Farlède. Plusieurs ateliers seront mis à disposition des professionnels de la route : Addictions (par 2STT83), Les gestes qui sauvent (Aftral) et Nutrition / Hygiène de vie (Carcept Prev). - MF
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Ces maires qui s'en prennent aux Relais Routiers, lieux de repos des conducteurs
De nombreux restaurants routiers disparaissent, ce qui pose un vrai problème aux conducteurs routiers qui y trouvent non seulement le gite et le couvert, mais aussi de la chaleur humaine. Beaucoup préfèrent l'alternative de ces parkings hors autorout...
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De nombreux restaurants routiers disparaissent, ce qui pose un vrai problème aux conducteurs routiers qui y trouvent non seulement le gite et le couvert, mais aussi de la chaleur humaine. Beaucoup préfèrent l'alternative de ces parkings hors autoroute que les aires saturées où ils doivent se battre pour trouver une place le soir.
C'est l'un des dossiers auxquels s'est attaqué le syndicat FO Transports, qui a constaté récemment la fermeture de deux centres routiers, et celle de nombreux restaurants routiers pour diverses raisons. Cerise sur le gâteau, des maires de villes ou villages font la chasse aux routiers. Dans certaines villes où des terrains municipaux étaient loués aux restaurants routiers pour agrandir leur parking PL, ces extensions ont été supprimées. Or, sans parking PL, pas de client.
Pire encore, dans la commune Le Miroir (71), le maire a interdit aux camions frigorifiques de se garer sur le parking du Relais Routiers Auberge l'Ombrelle. Mais il ne s'arrête pas là ! Il a fait promulguer un décret municipal interdisant les climatisations autonomes jour et nuit sur toute la commune, y compris les parkings privés. De ce fait, les routiers dormant sur le parking du restaurant l'Ombrelle ne peuvent plus mettre la climatisation du camion (voire le chauffage en hiver).
Ce maire qui considère les conducteurs routiers comme des parias va même jusqu'à se lever la nuit pour dresser des contraventions de 35 euros aux récalcitrants ! Cet homme n'a aucune conscience du rôle primordial qu'ils jouent dans la bonne marche de l'économie française. Et comment ne comprend-il pas que ces dispositifs assurent non seulement le confort, mais la sécurité des conducteurs routiers et des usagers de la route car ils évitent les coups de barre en plein jour. Reste à voir si son décret est juridiquement défendable ou non... - MF
Par décret du maire du village Le Miroir (588 habitants), dans le 71, le Relais Routiers Auberge l’Ombrelle n'a plus le droit d'accepter les PL frigo, mais aussi les clims autonomes et bientôt les chauffages autonomes... Un scandale !
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Par décret du maire du village Le Miroir (588 habitants), dans le 71, le Relais Routiers Auberge l’Ombrelle n'a plus le droit d'accepter les PL frigo, mais aussi les clims autonomes et bientôt les chauffages autonomes... Un scandale !
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Salaires dans le transport : les propositions patronales sont trop peu élevées
La première réunion entre fédérations patronales et syndicats a eu lieu à la mi-septembre pour négocier les hausses de salaires pour... 2023 (et non 2024 !). Ce décalage qui a lieu chaque année s'explique par la provision que les transporteurs doive...
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La première réunion entre fédérations patronales et syndicats a eu lieu à la mi-septembre pour négocier les hausses de salaires pour... 2023 (et non 2024 !). Ce décalage qui a lieu chaque année s'explique par la provision que les transporteurs doivent calculer pour les charges salariales. Ce qu'ils ne peuvent faire qu'au terme de la renégociation de leurs contrats, entre septembre et décembre pour l'année suivante.
La FNTR et l'OTRE ont proposé une revalorisation linéaire de 4,2% à partir du 1er janvier 2024. Ce qui se traduirait par une année 2023 blanche ! TLF de son côté offre 2,5 % dès le début du mois suivant l'accord signé, et de nouvelles négociations en 2024. Pour expliquer leurs réticences, les organisations patronales évoquent une baisse de leur activité.
L'ensemble des syndicats de salariés du TRM ont estimé que c'était insuffisant : les 2,5% d'augmentation proposés par TLF sont déjà absorbés par la hausse du Smic de 2,2% en mai 2023, et une nouvelle hausse du Smic de 2% est prévue en octobre 2023... Même l'augmentation de 4,2% de la FNTR et OTRE ne suffira donc pas à remonter les plus bas coefficients de salaires au-dessus du Smic.
La CFTC Transports demande une revalorisation linéaire des salaires de 9,2% à partir du mois suivant la signature de l'accord... pour obtenir 5% de plus que le Smic pour les plus bas salaires. FO Transports réclame +15% en linéaire et un 13e mois. Mais aussi une modification de la grille d'ancienneté.
La prochaine réunion NAO aura lieu le 11 octobre. A suivre. - MF
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Congé de fin d'activité (CFA) : départ à 59 ans et participation de l'Etat au financement garantie jusqu'en 2030
Après avoir deux réunions au ministère des Transports, après deux visios bilatérales avec « l'expert » du gouvernement, après une CPPNI de négociation vendredi 16 juin, un accord portant sur les CFA et leur annexe de financement est soumis à signatur...
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Après avoir deux réunions au ministère des Transports, après deux visios bilatérales avec « l'expert » du gouvernement, après une CPPNI de négociation vendredi 16 juin, un accord portant sur les CFA et leur annexe de financement est soumis à signature. « Les CFA ne sont pas un régime spécial, comme le prétendent certains, puisque les employeurs et les salariés cotisent et que l'Etat intervient dans le financement. Il y a obligation d'embauche au départ d'un cotisant par un autre cotisant... », rappelle Patrice Clos, de FO Transport, qui va signer cet accord CFA « qui reste certes défensif, mais qui préserve un acquis essentiel pour nos professions des transports ».
L'ensemble des syndicats de salariés du transport routier et des organisations patronales sont invités à signer l'accord. « Les bénéficiaires du CFA ne pourront plus, à compter du 1er septembre 2023, liquider leur droit à la retraite à l'âge de 62 ans », est-il précisé en préambule de l'accord. Ce document ajoute : « Le relèvement progressif de l'âge légal de départ à la retraite conduirait, sans relèvement de l'âge minimal d'entrée dans les régimes, à augmenter significativement la durée du congé de fin d'activité des futurs bénéficiaires et donc à remettre en cause la viabilité financière des régimes ».
On lit plus loin : « Les partenaires sociaux prennent acte de la volonté de l'Etat, dans un contexte où les entreprises font face à des difficultés de recrutement et à une pénurie de conducteurs, à ce que les congés de fin d'activité, éléments d'attractivité de la profession, soient pérennisés et adaptés aux nouvelles conditions de départ en retraite de manière à les inscrire dans une trajectoire financière équilibrée. Ils notent l'engagement de l'Etat, pour cela, à poursuivre sa participation au financement des régimes, jusqu'en 2030 (...) et à prendre en charge en intégralité les surcoûts pour les régimes liés au nécessaire raccordement entre l'âge initial envisagé de départ à la retraite et le nouvel âge légal issu de la modification des dispositions législatives ».
Voici quelques-unes des conséquences de cet accord :
- les bénéficiaires entrés dans le dispositif du CFA avant le 1er septembre 2023 sont maintenus jusqu'à ce qu'ils aient atteint leur nouvel âge légal de départ à la retraite ;
- à compter du 1er septembre 2023, l'âge minimal d'entrée dans le régime va être relevé progressivement, selon une trajectoire viable financièrement ;
- les conseils d'administration des régimes ont la capacité de déterminer le taux de revalorisation annuel des allocations, afin de mieux maitriser ce paramètre essentiel pour l'équilibre des régimes ;
- les ajustements apportés aux dispositifs des congés de fin d'activité doivent s'effectuer à isocoût pour les entreprises comme pour les salariés.
Ce qui ne change pas :
- A compter du 1er septembre 2023, l'âge minimal d'entrée en congé de fin d'activité est fixé à 59 ans.
- Afin que l'évolution des régimes soit progressive, l'âge minimal d'entrée est fixé à 57 ans et 6 mois pour la génération 1966 et les générations précédentes ; 58 ans et 3 mois pour la génération 1967.
- Les bénéficiaires entrés avant le 1er septembre 2023 dans un congé de fin d'activité sont maintenus dans le régime et continuent de percevoir leur allocation dans les conditions fixées par le régime, jusqu'à ce qu'ils puissent liquider leur droit à la retraite
- Par dérogation, les bénéficiaires ayant reçu, à la date de signature du présent Accord, une lettre d'accord pour une entrée dans les dispositifs CFA au 1er septembre 2023, sont assimilés aux bénéficiaires déjà entrés dans le régime.
• Le taux de l'allocation est fixé à 70 % pour les allocataires dont le 1er jour de prise en charge intervient dans les 12 mois qui suivent leur âge minimal d'entrée dans le dispositif tel qu'il est défini à l'article 1er du présent Accord et ce pour l'ensemble de la période de bénéfice de l'allocation ;
• Le taux de l'allocation est fixé à 75% pour les allocataires dont le 1er jour de prise en charge intervient en cas de liquidation au-delà des 12 mois qui suivent leur âge minimal d'entrée dans le dispositif tel qu'il est défini à l'article 1er du présent Accord, dans le respect des dispositions ci-dessous ;
• Le taux de l'allocation est fixé à 80% pour les allocataires dont le 1er jour de prise en charge intervient en cas de liquidation dans les 24 mois précédant leur âge minimal légal d'entrée dans le dispositif retraite. - MF
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Salaire de base des conducteurs routiers : FO pousse un cri de colère
Dans un communiqué, FO rappelle la situation salariale des conducteurs du transport routier de marchandises. En 2022, les trois augmentations salariales successives (5% en février, 1% en mai et 6% en décembre) n'ont été justifiées que par la nécessit...
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Dans un communiqué, FO rappelle la situation salariale des conducteurs du transport routier de marchandises. En 2022, les trois augmentations salariales successives (5% en février, 1% en mai et 6% en décembre) n'ont été justifiées que par la nécessité de suivre les augmentations du Smic. « Certains syndicats ont affirmé les salariés avaient obtenu 12% d'augmentation de salaire en 2022. Evidemment, cela est un mensonge, car en étalant les augmentations sur l'année, cela fait à peine 4,5% d'augmentation, alors que l'inflation, elle, a été constatée à +5,9% (énergie +20%, alimentaire +15%) », souligne Patrice Clos, le secrétaire général du syndicat FO Transports, qui est le seul à n'avoir pas signé ces accords « smicardisant » les professions du transport routier.
Selon FO, ces hausses qui collent à celles du Smic s'expliquent : « N'oublions pas que plus les salaires sont proches du Smic, plus les employeurs gagnent en Allègement Fillon ». Le syndicat déplore qu'une « clause de revoyure » n'ait pas été entérinée par la partie patronale en cas de deuxième augmentation du Smic. La prochaine réunion sur les salaires n'aura donc pas lieu avant octobre/novembre 2023 et la négociation ne comptera alors que pour 2024.
« En attendant, seuls deux coefficients sont à peine au-dessus du Smic. Pour les autres salariés du transport routier, c'est un écrasement des grilles salariales vers le Smic ». Ce qui se traduit selon le syndicat FO par une perte importante du pouvoir d'achat en 2022 qui se poursuit en 2023, et ceci quelle que soit la catégorie des salariés du transport routier. - MF
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Les bons plans Klesia : comment ça marche
Les internautes sont nombreux à nous avoir contactés pour comprendre comment mettre en uvre les réductions négociées par Klesia auprès de plusieurs enseignes (voir 59855). ...
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Les internautes sont nombreux à nous avoir contactés pour comprendre comment mettre en uvre les réductions négociées par Klesia auprès de plusieurs enseignes (voir 59855).
Ce sont les entreprises qui sont censées promouvoir ce service auprès de leurs salariés, qui doivent créer leur compte avec leur adresse mail (pour des questions RGPD, les salariés doivent accorder à Klesia l'autorisation d'utiliser leur adresse mail). Les salariés qui reçoivent les communications sont ceux ayant communiqué leurs adresses mails.
Ceux couverts en santé chez Klesia peuvent sans attendre cliquer sur le lien www.klesia.fr/mes-bons-plans-klesia-pro
et créer leur compte en cliquant sur le bandeau jaune moutarde "accéder à mes bons plans". - MF
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98 % de grévistes chez ZF Bouthéon depuis lundi
Chez ZF Bouthéon, qui produit des boites de vitesse pour poids lourds, la quasi-totalité des 330 salariés ont arrêté le travail lundi dernier. L'intersyndicale, qui a déposé un avis de grève jusqu'à demain 10h30, revendique le versement d'une prime d...
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Chez ZF Bouthéon, qui produit des boites de vitesse pour poids lourds, la quasi-totalité des 330 salariés ont arrêté le travail lundi dernier. L'intersyndicale, qui a déposé un avis de grève jusqu'à demain 10h30, revendique le versement d'une prime de compensation exceptionnelle avant que le groupe allemand cède le site à un repreneur. Montant demandé par salarié : 10 000 euros. Proposition de la direction : 1 000 euros.
Même si le rachat de l'usine d'Andrézieux-Bouthéon (Loire) « n'est pas le sujet » pour l'intersyndicale, rappelons que cette fermeture programmée est liée à la transition énergétique, qui n'est pas sans amener son cortège de conséquences économiques et sociales. « Les transmissions pour véhicules utilitaires thermiques ont atteint la fin de leur cycle de vie, notamment en raison de la transformation de l'industrie vers l'électrique. Les nouvelles transmissions électriques nécessitant une capacité de production moindre, le groupe ZF n'est malheureusement pas en mesure de continuer à exploiter cette usine », rappelle la direction. - MF
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Klesia offre aux salariés des TPE et PME de transport des réductions sur les achats du quotidien
Klesia fait désormais bénéficier les TPE et PME de transport qu'il couvre en santé (y compris les seniors à la retraite) de son offre « Mes Bons Plans Klesia Pro ». C'est-à-dire que les salariés de ces sociétés de transport bénéficient de réd...
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Klesia fait désormais bénéficier les TPE et PME de transport qu'il couvre en santé (y compris les seniors à la retraite) de son offre « Mes Bons Plans Klesia Pro ». C'est-à-dire que les salariés de ces sociétés de transport bénéficient de réductions significatives (jusqu'à 36 %) sur plus de 3 000 produits de la vie courante ou de divertissement (courses alimentaires, ménage, loisirs, voyages, location de véhicule, sports, beauté...). Aux temps forts de l'année (Noël, la fête des mères, etc.), les offres peuvent prendre la forme de chèques-cadeaux.
Mes Bons Plans Klesia Pro est donc un comité d'entreprise mutualisé qui soutient le pouvoir d'achat des populations que le groupe protège en leur permettant de jouir des mêmes avantages que ceux offerts par les grandes entreprises. Il suffit aux salariés d'aller sur la plateforme (sans démarches ou activation préalable de la part de l'entreprise). Cela peut par ailleurs constituer un argument de recrutement et de fidélisation dans les PME et TPE du transport... Près de 5 000 personnes ont déjà créé leur compte. - MF
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Le congé de fin d'activité n'est pas remis en cause par la réforme des retraites, mais l'âge de départ reste à préciser
Censé être adopté en mars 2023, le projet de réforme des retraites doit être présenté en Conseil des ministres le 23 janvier prochain. Il prévoit notamment un recul de l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans au lieu de 62 ans, et 43 annuités pou...
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Censé être adopté en mars 2023, le projet de réforme des retraites doit être présenté en Conseil des ministres le 23 janvier prochain. Il prévoit notamment un recul de l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans au lieu de 62 ans, et 43 annuités pour prétendre à une retraite à taux plein, comme c'est déjà le cas aujourd'hui.
La différence étant que ce nombre d'annuités peut être atteint plus vite si vous êtes né(e) après 1965 : il serait augmenté d'un trimestre tous les deux ans, voire tous les ans, plutôt que tous les trois ans.
Pour les carrières longues, ce qui est souvent le cas des routiers, voici ce qui est proposé par Elisabeth Borne : - un départ à la retraite dès 58 ans pour ceux qui ont commencé avant 16 ans ;
- un départ à partir de 60 ans pour ceux qui ont commencé entre 16 et 18 ans ;
- un départ à partir de 62 ans pour ceux qui ont commencé entre 18 et 20 ans.
Alors que les régimes spéciaux devraient disparaître, le Congé de fin d'activité (CFA), qui n'est pas un régime spécial mais un accord conventionnel, est épargné, comme l'avait annoncé Clément Beaune. Mais on peut supposer qu'un conducteur routier ne pourra le prendre qu'à partir de 59 ans au lieu de 57 ans actuellement. A suivre...
Soulignons que les pensions actuelles devraient être revalorisées à 1 200 euros bruts/mois. - MF
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