Les chiffres de l'évolution des immatriculations neuves des poids lourds de 2015 à 2025 livrés par la Csiam dans sa dernière étude du marché français sont parlants : on constate un recul important des immatriculations sur la première partie de 2025. Cela s'explique en partie par le fait que l'année 2024 fut une année faible en entrées de commandes, alors que le marché de cette même année s'était stabilisé à un niveau très haut en volume.
Le repli est plus marqué pour les tracteurs routiers : -21,2% d'immatriculations entre janvier et août 2025 par rapport à la même période 2024 (14 128 unités au lieu de 17 937). Les porteurs ont moins subi de recul, avec « seulement » -11% (12 977 unités au lieu de 14 583). Là encore, la moindre performance des tracteurs routiers reflète l'état des carnets de commande sur la deuxième partie de l'année 2024. L'écart au profit des porteurs est une question de délais de carrossage.
Parallèlement, les énergies alternatives continuent de gagner des parts de marché : Elles représentent 11,7% des immatriculations à fin août 2025 (contre 10,2% à fin août 2024). La Csiam s'appuie sur les prévisions émises par l'OVI en juillet 2025 pour annoncer un marché qui devrait osciller entre -19,4% (39 500 unités) et -16,2% (41 000 unités) par rapport à 2024. - MF
Les chiffres de l'évolution des immatriculations neuves des poids lourds de 2015 à 2025 livrés par la Csiam dans sa dernière étude du marché français sont parlants : on constate un recul important des immatriculations sur la première partie de 2025. Cela s'explique en partie par le fait que l'année 2024 fut une année faible en entrées de commandes, alors que le marché de cette même année s'était stabilisé à un niveau très haut en volume.
Le repli est plus marqué pour les tracteurs routiers : -21,2% d'immatriculations entre janvier et août 2025 par rapport à la même période 2024 (14 128 unités au lieu de 17 937). Les porteurs ont moins subi de recul, avec « seulement » -11% (12 977 unités au lieu de 14 583). Là encore, la moindre performance des tracteurs routiers reflète l'état des carnets de commande sur la deuxième partie de l'année 2024. L'écart au profit des porteurs est une question de délais de carrossage.
Parallèlement, les énergies alternatives continuent de gagner des parts de marché : Elles représentent 11,7% des immatriculations à fin août 2025 (contre 10,2% à fin août 2024). La Csiam s'appuie sur les prévisions émises par l'OVI en juillet 2025 pour annoncer un marché qui devrait osciller entre -19,4% (39 500 unités) et -16,2% (41 000 unités) par rapport à 2024. - MF