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Péages 2025 : des hausses inférieures à l'inflation
Au 1er février 2025, la hausse des péages sera beaucoup moins importante que les années précédentes avec en moyenne +0,92 %, contre +3 % en 2024, et même +4,75 % en 2023. Vinci a les moins fortes hausses avec +0,77% pour son réseau (ASF, Escota et Co...
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Au 1er février 2025, la hausse des péages sera beaucoup moins importante que les années précédentes avec en moyenne +0,92 %, contre +3 % en 2024, et même +4,75 % en 2023. Vinci a les moins fortes hausses avec +0,77% pour son réseau (ASF, Escota et Cofiroute).
Attention, on ne connaît pour l'instant que la hausse moyenne pour les automobiles. Les taux pour les camions n'ont pas encore été décidés, mais on peut espérer que leur hausse sera du même ordre.
Petit rappel de notre confrère Le Parisien : l'évolution annuelle des tarifs des péages, inscrite dans les contrats liant l'État et les sociétés d'autoroutes, dépend d'une formule de calcul qui prend en compte une partie de l'augmentation générale des prix ainsi que certains investissements des sociétés d'autoroute pour moderniser ou agrandir le réseau. - MF
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La DFS pourrait rester applicable au TRM
Depuis le 1er janvier 2024, dans le TRM, la déduction forfaitaire spécifique (DFS) pour frais professionnels est réduite d'1% par an pendant 4 ans, puis de 2 points chaque année à compter du 1er janvier 2028 pendant 8 ans jusqu'à sa suppression à par...
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Depuis le 1er janvier 2024, dans le TRM, la déduction forfaitaire spécifique (DFS) pour frais professionnels est réduite d'1% par an pendant 4 ans, puis de 2 points chaque année à compter du 1er janvier 2028 pendant 8 ans jusqu'à sa suppression à partir du 1er janvier 2035. Le taux d'abattement forfaitaire s'est donc établi à 19 % dans le TRM en 2024.
Or, en octobre 2024, ce mécanisme a été remis en cause à l'Assemblée lors de l'examen du projet de loi de finances (PLF) et du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) 2025. Sa suppression serait une mauvaise nouvelle pour le TRM, qui n'a pas vraiment besoin de ça en ce moment.
En effet, grâce à l'abattement de 19% des cotisations sociales, le net à payer est plus important sur la fiche de paie des conducteurs (bien qu'ils ne déclarent pas de frais professionnels, justificatifs à l'appui), et les charges salariales du patron sont allégées par la Notre confrère Transport Info écrit que le Sénat a voté, le 19 novembre, le maintien de ce mécanisme de déduction forfaire spécifique pour la filière transport de marchandises. Reste à savoir si ce maintien va être validé par une nouvelle lecture du projet de loi à l'Assemblée avec d'éventuels amendements, suivie d'un retour au Sénat pour un vote définitif de l'Assemblée. La promulgation par le président de la République devra intervenir au plus tard le 31 décembre 2024.
Rappelons que ce n'est pas nécessairement positif dans le long terme pour les salariés. En effet, selon la CFTC Transport, la DFS va minorer le salaire brut et, par voie de conséquence, alléger toutes les retenues. Le gain pour l'employeur est manifeste. Quant au salarié, il va certes voir son revenu net augmenter, de l'ordre de 30 euros en moyenne de plus chaque mois, mais cela va affecter ses salaires indirects.
La FO UNCP Transports précise aussi que le brut abattu devenant le brut de référence, ce dernier va devenir la base pour les prestations sociales. Ce qui réduira les indemnités maladies, accident de travail, congé de maternité et paternité. Cette diminution est plus manifeste pour le congé de fin d'activité, la retraite tant du régime général que de la complémentaire. Ces deux organisations sont donc loin d'être favorables à ce dispositif. - MF
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L'inflation des coûts du TRM 2025 dépendra du financement de la Sécu
En 2024, l'inflation des coûts du TRM hors carburant atteint en moyenne annuelle +5,5%, tirée notamment par les augmentations du poste conducteur (+7,5% pour les coûts salariaux), des coûts de structure (+5%) ou bien de maintenance (+4%). Pour 2025, ...
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En 2024, l'inflation des coûts du TRM hors carburant atteint en moyenne annuelle +5,5%, tirée notamment par les augmentations du poste conducteur (+7,5% pour les coûts salariaux), des coûts de structure (+5%) ou bien de maintenance (+4%). Pour 2025, le CNR prévoit a minima une inflation des coûts hors carburant proche de +3,3%.
Cette prévision ne tient pas compte des mesures prévues dans le projet initial de financement de la sécurité sociale pour 2025, toujours en examen parlementaire. Si ces mesures étaient adoptées, l'effet sur les charges de personnel du TRM serait majeur. La prévision d'inflation des coûts hors carburant serait alors relevée à +5,1% en moyenne et à +7,3% dans le cas d'un taux de recours à la DFS de 100%. - MF
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Les taux contractuels européens restent stables, les taux spot chutent
Au niveau européen, l'indice des taux de fret routier dévoilé par Upply x Ti x IRU a révélé que les taux contractuels du troisième trimestre sont restés stables en glissement trimestriel, alors que l'indice des taux spot a chuté de 4,4 %s en glis...
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Au niveau européen, l'indice des taux de fret routier dévoilé par Upply x Ti x IRU a révélé que les taux contractuels du troisième trimestre sont restés stables en glissement trimestriel, alors que l'indice des taux spot a chuté de 4,4 %s en glissement trimestriel (tout en restant considérablement élevés par rapport à la période pré-pandémique). Dans l'ensemble, les indices des taux spot et contractuels ont tous deux baissé en glissement annuel (en glissement annuel). - MF
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TLF : « Le climat des affaires reste dégradé au 2e trimestre 2024 »
Le Baromètre des transports de fret et de la logistique publié par TLF n'est pas très optimiste. Basé sur les statistiques publiques conjoncturelles du Service des données et études statistiques (SDES) et de l'Institut national de la statistique et d...
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Le Baromètre des transports de fret et de la logistique publié par TLF n'est pas très optimiste. Basé sur les statistiques publiques conjoncturelles du Service des données et études statistiques (SDES) et de l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), il met en avant une nouvelle détérioration du climat des affaires dans le fret routier spécifiquement.
En octobre, la moitié des dirigeants du TRM ont signalé un manque de demande ; et la majorité d'entre eux n'entrevoient pas de reprise avant la fin de l'année. Les trésoreries se tendent, ce qui entretient la vague de défaillances qui frappe le secteur depuis plus d'un an (+23% sur un an au 3e trimestre d'après Ellisphere ; +39% d'après Altares).
Ces chiffres s'expliquent notamment par la conjoncture française. L'économie française a certes momentanément tiré parti des Jeux olympiques (au 3e trimestre, la consommation a progressé de 0,5% par rapport au trimestre précédent), mais en dehors de ce soutien ponctuel des Jeux, le bilan demeure morose.
La production industrielle peine à redémarrer. Les investissements des ménages et des entreprises diminuent encore, freinés par des taux d'intérêt toujours élevés, la montée des incertitudes politiques et un contexte international tendu. L'an prochain, l'économie française devrait de surcroît pâtir de la nécessaire cure d'austérité de l'Etat.
Seuls le ralentissement de l'inflation et la baisse espérée des taux d'intérêt devraient permettre un regain de consommation et d'investissement. - MF
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Clap de fin pour les Transports Jacquemin, à Bertry
Créée en 1971, établie à Bertry (59) depuis 2003, l'entreprise Transports Jacquemin cesse son activité. Ses 25 salariés en ont été informés par l'entreprise qui les avait repris en 2022, Franck Jung, basée à Tours. Une procédure de sauvegarde va être...
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Créée en 1971, établie à Bertry (59) depuis 2003, l'entreprise Transports Jacquemin cesse son activité. Ses 25 salariés en ont été informés par l'entreprise qui les avait repris en 2022, Franck Jung, basée à Tours. Une procédure de sauvegarde va être sollicitée par celle-ci auprès du tribunal de commerce.
Les Transports Jacquemin avaient d'abord été cédés en 2019 à la société Trans Inter, rappelle notre confrère La Voix du Nord. Mais c'est bien l'appellation historique qu'on lisait toujours jusqu'à aujourd'hui sur la dizaine de camions qui n'avaient pas encore été revendus. - MF
C'est le transporteur Franck Jung qui avait repris les Transports Jacquemin il y a seulement deux ans.
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C'est le transporteur Franck Jung qui avait repris les Transports Jacquemin il y a seulement deux ans.
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Très légère reprise de l'activité TRM
Le ministère des Transports français a publié ses dernières statistiques sur l'activité du fret routier français. Elles concernent le 2e trimestre 2024. Cette analyse fournie par le SDES (service données et études statistiques indique une reprise de ...
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Le ministère des Transports français a publié ses dernières statistiques sur l'activité du fret routier français. Elles concernent le 2e trimestre 2024. Cette analyse fournie par le SDES (service données et études statistiques indique une reprise de l'activité avec 41,8 milliards de t-km (valeur corrigée des variations saisonnières et des jours ouvrés), soit +2,8% par rapport au T2 2023. Le nombre de t-km recule toutefois de -2,7% relativement au T1 2024.
De nombreux transporteurs sont en grande fragilité financière, pris en étau entre une activité en recul ou stagnante et des charges qui grimpent. En septembre, l'indice CNR hors gazole augmente de +5,1 % sur un an. Pour comparaison, l'inflation française n'est pour sa part plus que de 1,1%.
Les défaillances du secteur demeurent exceptionnellement élevées. D'après le cabinet Altares, elles ont augmenté de 39% sur un an au 3e trimestre. Dans l'ensemble de l'économie, tous secteurs d'activité confondus, la hausse n'est « que » de 20%.
L'emploi des entreprises de TRM poursuit sa lente érosion. Avec 425 800 salariés fin juin (y compris les sédentaires), leurs effectifs reculent de 1% sur un an. - MF
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En Pologne, le salaire des conducteurs routiers s'approche de nos standards et le coût kilométrique monte en flèche
On apprend dans la dernière publication du CNR (Comité national routier) que le pavillon routier polonais, jusqu'à présent leader du TRM européen, rencontre désormais quelques problèmes structurels. La guerre en Ukraine n'a fait qu'empirer la pénurie...
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On apprend dans la dernière publication du CNR (Comité national routier) que le pavillon routier polonais, jusqu'à présent leader du TRM européen, rencontre désormais quelques problèmes structurels. La guerre en Ukraine n'a fait qu'empirer la pénurie de conducteurs qui frappe le pavillon depuis plusieurs années déjà.
Mais surtout, le coût du conducteur a augmenté de près de 24% entre 2019 et 2022, ce qui remet en cause sa compétitivité. En cause, les revendications salariales des conducteurs, une refonte du système des indemnités de déplacement journalières, les primes et les jours de congés payés supplémentaires offerts pour fidéliser les conducteurs...
Les hausses successives du niveau du salaire minimum accordées en 2023 et 2024, et envisagées en 2025, devraient porter le niveau des salaires polonais proches des standards sud-européens.
En conséquence, le coût kilométrique (prix du transport routier au km) pratiqué en Pologne est monté en flèche (+29% en 3 ans) pour dépasser aujourd'hui 1 euro du kilomètre. Selon les prévisions de ZMPD, la puissante fédération de transporteurs polonais, ce coût devrait atteindre 1,20 euros fin 2024.
Fragilisés par ce contexte, les transporteurs polonais cherchent à faire des économies en investissant dans du matériel d'occasion et en exploitant de nouvelles sources de main d'uvre provenant d'Asie, lointaines, mais plus abondantes.
On peut consulter l'enquête complète sur le site du cnr. - MF
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Activité du TRM au 3e trimestre 2024 : ça stagne sévèrement
Les conclusions de l'enquête de conjoncture du 3ème trimestre 2024 de la FNTR sont inquiétantes pour le secteur du TRM et ses entreprises. Les remontées du terrain indiquent que l'activité au 3e trimestre 2024 stagne, sans aucune amélioration par rap...
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Les conclusions de l'enquête de conjoncture du 3ème trimestre 2024 de la FNTR sont inquiétantes pour le secteur du TRM et ses entreprises. Les remontées du terrain indiquent que l'activité au 3e trimestre 2024 stagne, sans aucune amélioration par rapport au 2e trimestre. Les transporteurs ne prévoient pas d'amélioration pour le 4e trimestre 2024.
Parallèlement, l'emploi régresse et les investissements chutent par rapport au trimestre précèdent et restent très en dessous de leur niveau moyen. Résultat : 60% des chefs d'entreprise ne sont pas satisfaits de la situation actuelle, contre 57% au trimestre précédent. Les défaillances d'entreprises du TRM au 3e trimestre 2024, qui ont augmenté de 39,15% par rapport à la même période en 2023, sont un bon indicateur. - MF
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Point CNR d'octobre 2024 : l'inflation persiste sur les postes de coûts du transport (hors gazole)
La dernière analyse par le CNR de l'évolution des coûts du transport routier montre que la morosité du contexte économique se prolonge malgré des avancées notables. La croissance du PIB mondial se maintient et devrait stagner à +3,2% en rythme annuel...
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La dernière analyse par le CNR de l'évolution des coûts du transport routier montre que la morosité du contexte économique se prolonge malgré des avancées notables. La croissance du PIB mondial se maintient et devrait stagner à +3,2% en rythme annuel. Pour l'instant, le ralentissement marqué de l'inflation ne provoque pas d'accélération de la demande.
Pour la France, la chute de l'inflation revenue à +1,2% à la fin du 3e trimestre 2024 est même spectaculaire, mais l'attentisme prévaut chez tous acteurs économiques. Pour l'instant, les ménages continuent d'arbitrer en faveur de l'épargne et le déclin des investissements par les entreprises se confirme.
Ces 12 derniers mois, le coût du gazole s'est résorbé, mais il reste supérieur au niveau connu avant la crise de 2022. En France, l'inflation des autres postes de coûts persiste et, en septembre, l'inflation en moyenne annuelle du coût d'exploitation des véhicules industriels hors carburant est toujours supérieure à l'inflation générale, autour de +5,5% en TRM et à +5,8% en TRV scolaire. - MF
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Le Smic horaire passera à 11,88 euros au 1er novembre 2024, mais pour les routiers, l'année pourrait être blanche
Le Premier ministre a annoncé lors de sa déclaration de politique générale une revalorisation de 2% du Smic à compter du 1er novembre 2024, sans attendre la date du 1er janvier 2025. En attendant la publication d'un texte au Journal Officiel, on sait...
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Le Premier ministre a annoncé lors de sa déclaration de politique générale une revalorisation de 2% du Smic à compter du 1er novembre 2024, sans attendre la date du 1er janvier 2025. En attendant la publication d'un texte au Journal Officiel, on sait que la revalorisation portera le Smic horaire à 11,88 euros brut contre 11,65 euros actuellement.
Le Smic mensuel brut atteindrait ainsi 1801,80 euros (pour 151,57 heures de travail), contre 1 766,92 euros. Cette augmentation sera sans impact sur les minima de branche. Pour rappel, le taux horaire minimum conventionnel du coef 138M à l'embauche est de 12,14 euros... Soit seulement 26 centimes d'écart avec le nouveau Smic. Les grilles se resserrent !
Les discussions salariales pour la branche du TRM ne reprennent que le 22 octobre pour décider d'un calendrier ! Cela laisse penser que l'année 2024 sera blanche, sachant qu'il faut toujours a minima deux séances de NAO (négociations annuelles obligatoires) pour que toutes les parties se mettent d'accord. À suivre... - MF
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Marché 2024 du PL : une régularisation du marché plutôt qu'une crise
Le marché des poids lourds (plius de 5,1 t) a connu un recul de 4,5% sur les huit premiers mois de 2024 (par rapport à la même période 2023), avec 33 766 immatriculations. Les porteurs progressent légèrement (+2,2%) mais les tracteurs routiers ont c...
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Le marché des poids lourds (plius de 5,1 t) a connu un recul de 4,5% sur les huit premiers mois de 2024 (par rapport à la même période 2023), avec 33 766 immatriculations. Les porteurs progressent légèrement (+2,2%) mais les tracteurs routiers ont chuté (-9,7%). Toutefois, cette baisse doit être considérée dans un contexte de transformation : les constructeurs continuent de s'adapter aux nouvelles exigences environnementales, et en 2023, on était en rattrapage des problématiques antérieures de livraison.
« Plus de 48 000 immatriculations fin 2023, c'était exceptionnel ! », rappelle Jean-Yves Kerbrat, le président de Man France, qui constate une tendance à « déflotter » et une baisse du rythme de prise de commandes, ce qui ne laisse pas présager d'amélioration d'ici la fin 2024. Ulrich Loebich, le nouveau président de Daimler Truck France, tempère : « Parlons plutôt de régularisation du marché que d'une véritable crise ! ».
Le marché des véhicules utilitaires légers, lui, continue également de croître (+8,1%), soutenu par des initiatives visant à décarboner la logistique urbaine.
Si le diesel reste dominant sur le segment des poids lourds (90,3% du parc, contre 92,5 sur les huit premiers mois 2023), la transition vers les énergies alternatives est en bonne voie : 5,4% du parc en B100 (contre 2,5%), 3,3% en gaz (contre 4,2%) et 0,9% seulement en électrique (contre 0,7%). Parmi les paramètres défavorables aux investissements dans les technologies vertes, la Csiam invoque le retard des annonces d'appels à projets pour les camions électriques et un taux d'intérêt trop élevés.
L'Europe impose des baisses -45% de CO2 d'ici 2030, mais ce calcul ne se fait qu'à la sortie du pot d'échappement. Les transporteurs et chargeurs, eux, sont plus sensibles aux vertus des carburants qui permettent des économies du puits à la route. Cette position favorise le B100, le XTL et le biogaz...
Il n'empêche que les constructeurs sont convaincus que les ventes de PL électriques vont finir par décoller. En 2025, 2500 à 3000 unités seront potentiellement commandées en France via les appels à projet et le guichet dédié. « On est dans une phase où les clients transporteurs vérifient qu'on s'approche du iso-coût d'exploitation entre un camion diesel et électrique », affirme Jean-Yves Kerbrat, en reconnaissant que les PME n'investissent dans l'électrique que quand elles sont accompagnées par un client qui accepte le surcoût.
Pour Patrick Cholton, président de la FFC, les chargeurs ont effectivement un grand rôle à jouer, en commençant par signer des contrats de plus d'un an avec le transporteur.
Dans le secteur des véhicules utilitaires légers, les solutions électriques représentent déjà 7% des immatriculations. - MF
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TRM en septembre 2024 : phénomène de rattrapage et inflation sur tout, sauf le gazole
Les immatriculations de poids lourds neufs en 2023 s'élèvent à 52 000 véhicules. Le marché des tracteurs routiers a connu une hausse de +15,5% par rapport à 2022, avec 29 800 unités, et celui des porteurs une hausse de +12,2% avec 22 200 unités. Si ...
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Conjoncture économique et coûts du transport routier septembre 2024.pdf
Les immatriculations de poids lourds neufs en 2023 s'élèvent à 52 000 véhicules. Le marché des tracteurs routiers a connu une hausse de +15,5% par rapport à 2022, avec 29 800 unités, et celui des porteurs une hausse de +12,2% avec 22 200 unités. Si les immatriculations de PL neufs enregistrent une nouvelle hausse de +17% au 1er trimestre 2024, il ne faut pas s'y fier, selon le CNR .
« Loin de refléter le dynamisme des investissements du secteur, ces fortes hausses témoignent surtout des difficultés toujours présentes chez les constructeurs pour livrer les matériels commandés. Le marché reste porté par ce mécanisme de rattrapage déjà observé en 2022 », prévient le Comité national routier.
Pour les entreprises du TRM, le ralentissement de l'inflation reste limité au gazole. Si le gazole professionnel affiche fin août une baisse de -12,4% sur un an, le coût du gaz (GNL ou GNC) connaît une hausse de +10%. Les autres coûts enregistrent une hausse comprise entre +5% et +6%, soit plus du double de l'inflation générale.
Au niveau mondial, la fin du cycle inflationniste est enclenchée et les risques de récession se sont neutralisés. A +3% de croissance anticipée pour l'année, le redressement est toutefois lent et fragile, module le CNR.
L'étude détaillées peut être consultée en cliquant sur le document pdf ci-dessous. - MF
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Le nombre de défaillances d'entreprises s'accélère de façon inquiétante
Depuis plus d'un an et demi, alerte TLF, la conjoncture du transport routier de marchandises est particulièrement dégradée, faute de demande, alors que les coûts d'exploitation augmentent toujours fortement : +5,4% sur un an en juillet 2024 hors gazo...
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Depuis plus d'un an et demi, alerte TLF, la conjoncture du transport routier de marchandises est particulièrement dégradée, faute de demande, alors que les coûts d'exploitation augmentent toujours fortement : +5,4% sur un an en juillet 2024 hors gazole, selon le Comité national routier. Sans parler des crises récentes : mouvements des retraites, des agriculteurs, intempéries, blocages des ports...
Tout cela explique notamment que les défaillances du secteur soient historiquement élevées. C'est du jamais vu depuis 1990. Rien qu'au 2e trimestre 2024, 603 entreprises des transports de marchandises ont fait l'objet d'une procédure collective, soit une hausse de 45% sur un an et de 73% sur 2 ans, selon notre confrère l'Officiel des transporteurs. Cette vague excède largement le rattrapage post-Covid.
Il semble que les Jeux olympiques n'aient pas eu d'impact favorable sur le secteur : 41% des entreprises interrogées par l'Union TLF indiquaient même un effet défavorable et la moitié d'entre elles faisaient état de surcoûts (voir 62103).
L'Union TLF appelle donc les décideurs publics à agir dès le projet de loi de finances pour :
• Baisser le niveau de fiscalité qui pèse sur nos entreprises pour les rapprocher de la moyenne européenne, que ce soit en matière de coût du travail, d'impôts de production et de fiscalité des carburants.
• Supprimer le bonus-malus de l'assurance-chômage qui n'a pas démontré son efficacité dans la lutte contre le recours abusif aux contrats courts.
• Maintenir le soutien au verdissement des flottes par les mécanismes de suramortissement, par des aides directes à l'acquisition et à la location de véhicules moins émissifs, ainsi qu'à l'installation d'infrastructures de recharge. - MF
Données mensuelles (dernière valeur : juin 2024). Moyenne mobile 3 mois. Base 100 = moyenne de long terme
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Données mensuelles (dernière valeur : juin 2024). Moyenne mobile 3 mois. Base 100 = moyenne de long terme
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Le niveau de l'activité du TRM reste historiquement bas
Au 2e trimestre 2024, la FNTR constate que tous les indicateurs de conjoncture du TRM se stabilisent à un niveau historiquement bas pour la période avril-juin. Son enquête de conjoncture du transport routier de marchandises (TRM) se base sur le retou...
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Au 2e trimestre 2024, la FNTR constate que tous les indicateurs de conjoncture du TRM se stabilisent à un niveau historiquement bas pour la période avril-juin. Son enquête de conjoncture du transport routier de marchandises (TRM) se base sur le retour des chefs d'entreprise interrogés, qui ne constatent aucun rebond par rapport au 1er trimestre 2024. Ils prévoient cependant une légère amélioration au 3e trimestre. L'activité est globalement en baisse constante depuis mi-2022.
Les investissements se stabilisent par rapport au trimestre précèdent mais ils restent très en deçà de leur niveau moyen. Il s'agit essentiellement de renouvellements du parc. Par conséquent, le moral des chefs d'entreprise reste en berne avec une large majorité d'insatisfaits au regard de la situation actuelle. - MF
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Remontée de l'activité du TRM au 1er trimestre 2024
Si on en croit la publication trimestrielle du SDES (Service des données et études statistiques), les premiers résultats de l'enquête TRM pilotée par le ministère des Transports traduisent une remontée de l'activité au 1 trimestre 2024.
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Si on en croit la publication trimestrielle du SDES (Service des données et études statistiques), les premiers résultats de l'enquête TRM pilotée par le ministère des Transports traduisent une remontée de l'activité au 1 trimestre 2024.
Corrigées des variations saisonnières, les tonnes-kilomètres (compte pour autrui et compte propre confondus) s'affichent en progression de 2,7% par rapport au trimestre précédent (t/t), commente TLF. Et sur un an, le rebond est de +0,5%, avec toutefois une situation opposée entre transports pour compte d'autrui (en accélération avec +2,6%) et transports en propre (à la traîne avec -13,7% par rapport à 2023 et +1,7% t/t). Ces derniers ont durement été impactés par la conjoncture du bâtiment.
Le ministère a par ailleurs révisé les valeurs précédentes. Les 3e et 4e trimestres 2023 se révèlent ainsi un peu moins dégradés qu'en première estimation (établie en avril dernier). Il n'empêche que les autres indicateurs de la conjoncture sectorielle restent défavorables.
Au 1er trimestre, la circulation de poids lourds a baissé sur le réseau concédé (véhicules français et étrangers confondus). Les défaillances ont fortement accéléré avec 632 procédures collectives au 1er trimestre ! Soit 40% de plus qu'au 1er trimestre 2023.
Il semble par ailleurs qu'on ne soit pas arrivé au bout du problème de la pénurie de conducteurs routiers. Sur un an, le secteur a ainsi perdu 1,1% de ses effectifs. - MF
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Coûts d'exploitation des PL et Vul électriques : le CNR innove avec une étude très détaillée
Le Comité national routier, qui produit des coûts de référence et un ensemble d'indices d'évolution des prix de revient, complète son offre de référentiels de prix de revient sur les nouvelles énergies avec la mise en ligne d'une étude complète sur l...
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Le Comité national routier, qui produit des coûts de référence et un ensemble d'indices d'évolution des prix de revient, complète son offre de référentiels de prix de revient sur les nouvelles énergies avec la mise en ligne d'une étude complète sur les « Véhicules industriels tout électriques », à découvrir ici.
On y apprend notamment que le prix d'un poids lourd électrique est trois fois plus élevé que celui d'un poids lourd gazole équivalent. La différence est moins marquante pour un Vul (1,5 à 2 fois plus cher). Ce prix varie en fonction du type de châssis et du moteur, mais également et surtout de la taille du pack de batteries et donc de l'autonomie.
Ces infos peuvent intéresser les transporteurs routiers de marchandises prêts à investir dans des véhicules industriels électriques. L'étude est une synthèse des informations recueillies auprès de transporteurs exploitant des véhicules électriques, de constructeurs, de rapports reconnus sur le sujet. On y trouve notamment des statistiques sur le parc français de véhicules industriels électriques (p. 17), sur le fonctionnement du marché de l'électricité (p. 4), sur les taxes spécifiques appliquées à cette énergie (p. 5), sur les enjeux pour les transporteurs du raccordement de leurs dépôts et de l'installation des bornes de recharges (p. 13).
Le CNR détaille aussi les différents dispositifs d'aides mis en place par l'État : suramortissement du véhicule, bonus écologique, primes accordées pour l'installation de bornes de recharge.
En fin de ce document, le CNR propose des estimations partielles de coût d'exploitation pour des poids lourds électriques (ensemble articulé 44 t et porteur 19 t) ayant une activité en régional, ainsi que pour des véhicules utilitaires légers électriques 12 m3, en livraison du dernier kilomètre et en messagerie traditionnelle.
Ces simulations s'appuient sur des cas d'usage réalistes déjà rencontrés, mais n'ont pas de valeur statistique et ne doivent pas être généralisées car l'expérimentation et la diversité sont les caractéristiques dominantes de l'exploitation des VI électriques en 2024.
Concernant les autres énergies alternatives au gazole, le CNR propose aussi des études sur le gaz (GNC et GNL), et prochainement, elle traitera des référentiels pour les tracteurs routiers B100 exclusif. - MF
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Dernier baromètre du TRM par TLF : le climat des affaires se redresse
Le Baromètre des Transports de fret et de la Logistique publié par TLF s'appuie sur des chiffres officiels livrés par les études Insee. La dernière publication confirme un environnement économique encore globalement dégradé, avec une baisse d'activit...
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Le Baromètre des Transports de fret et de la Logistique publié par TLF s'appuie sur des chiffres officiels livrés par les études Insee. La dernière publication confirme un environnement économique encore globalement dégradé, avec une baisse d'activité pour le TRM au 4e trimestre 2023, suivi malgré tout début 2024 par un redressement progressif, se rapprochant de sa moyenne de long terme.
Globalement, l'économie hexagonale déjoue les pronostics avec un PIB en hausse de 0,2 % au 1er trimestre (par rapport au trimestre précédent). Mais du côté du fret routier, après une chute constante en 2023 des tonnes-kilomètres routières (-3% relativement à 2022, à cause du manque de demande et de la difficulté de revaloriser les prix à la hauteur des hausses de coûts), l'indicateur synthétique de la situation sectorielle se redresse lentement, de mois en mois, depuis un point bas en novembre (+11%). Explication selon TLF : la demande à trois mois a été anticipée.
Par ailleurs, le TRM endure une exceptionnelle vague de défaillances. D'après le cabinet Altares, 486 entreprises du TRM ont fait l'objet d'une procédure collective au 1er trimestre 2024, soit 34 % de plus que l'année précédente. Tous secteurs d'activité confondus, cette hausse est de 19%. Ces défaillances devraient augmenter au cours des prochains mois. - MF
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Nouvelles grèves portuaires : la FNTR, l'OTRE et TLF alertent sur les conséquences
Alors que depuis plus de deux semaines, les grèves des travailleurs portuaires affectent les principaux ports français, notamment Le Havre, Marseille-Fos, Rouen, Bordeaux et Nantes Saint-Nazaire (voir lire la suite
Alors que depuis plus de deux semaines, les grèves des travailleurs portuaires affectent les principaux ports français, notamment Le Havre, Marseille-Fos, Rouen, Bordeaux et Nantes Saint-Nazaire (voir 61851), les organisations professionnelles du transport lancent un appel urgent aux pouvoirs publics.
22 arrêts de travail de quatre heures, 4 arrêts de travail de vingt-quatre heures et une journée « ports morts » de blocage total des accès portuaires ont été annoncés jusqu'à fin juin ! Cela se traduit par des conséquences économiques désastreuses et un nouveau coup porté à l'attractivité des ports français. Les transporteurs sont en première ligne, avec des perturbations considérables de leur activité :
Il faut en effet près d'une semaine à un transporteur pour obtenir un rendez-vous sur les terminaux portuaires à Marseille et au Havre. L'immobilisation des marchandises sur les terminaux occasionne des frais de stationnement (230 euros pour un conteneur immobilisé sept jours) et les flux logistiques commencent à se détourner vers les autres ports européens comme Anvers, Gênes, Rotterdam ou Barcelone.
Ces graves difficultés arrivent au moment où l'activité de transport de conteneurs commençait seulement à reprendre après de nombreuses crises récentes, mettant en péril la pérennité de nombreuses entreprises.
Dans un communiqué commun, TLF, la FNTR et l'OTRE appellent donc à des mesures de soutien aux entreprises fragilisées par ces perturbations, telles que des annulations de charges fiscales et sociales ou la création d'un fonds de soutien dédié. Autres mesures rapides demandée : la mise en place de moyens supplémentaires (matériel, personnel) et la levée des interdictions de circulation les prochains week-ends. - MF
Cette photo est issue d'une vidéo réalisée par nos confrères de Paris-Normandie.
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Cette photo est issue d'une vidéo réalisée par nos confrères de Paris-Normandie.
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Plus de la moitié des transporteurs ont intégré une activité logistique
La dernière enquête menée sur le Comité national routier sur l'activité en longue distance et régional (les deux en ensembles articulés) sur 2023 se traduit par un constat relativement logique : le transport routier de marchandises générales et la lo...
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La dernière enquête menée sur le Comité national routier sur l'activité en longue distance et régional (les deux en ensembles articulés) sur 2023 se traduit par un constat relativement logique : le transport routier de marchandises générales et la logistique sont de plus en plus des activités complémentaires. Près de 70% des transporteurs interrogés en 2023 effectuent des prestations de logistique.
Le stockage longue durée (de plus de 24 heures) est l'opération la plus répandue, commune à quasiment toutes les entreprises de TRM actives en logistique (98%). Les opérations de préparations de commandes sont moins fréquentes, mais concernent toutefois 47% des entreprises ayant une activité logistique. Enfin, les prestations de transformations de produits restent marginales, avec un taux de pratique de 5%.
on peut consulter le document complet ici. - MF
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