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Le CNR montre combien les taxes et redevances routières PL en 2025 sont disparates à l'échelle européenne
Les taxes et redevances appliquées aux poids lourds dans les différents États européens sont publiées par le CNR. Ces dispositifs (vignettes et péages, taxe à l'essieu et droits d'accises appliqués au gazole) sont très disparates d'un pays à l'autre,...
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Les taxes et redevances appliquées aux poids lourds dans les différents États européens sont publiées par le CNR. Ces dispositifs (vignettes et péages, taxe à l'essieu et droits d'accises appliqués au gazole) sont très disparates d'un pays à l'autre, ce qui impacte les rapports de compétitivité entre les transporteurs de différents États.
Par exemple, les péages vont de 0,093 euro/km (sur les autoroutes polonaises) à 0,5317 euro/km (en Autriche). En France, il faut compter 0,20 à 0,30 euro/km, selon la section. Quant à la taxe à l'essieu, elle oscille entre le minimum européen, 515 euro/véh/an, et plus de 1 900 euro/véh/an en Pologne. Plus encore, en Slovénie, il n'existe pas de taxe à l'essieu, les poids lourds ont cependant l'obligation d'utiliser les autoroutes lorsqu'elles sont disponibles sur leur trajet. Enfin, les droits d'accises sur le gazole ne font pas exception, passant de 0,10 euro/km dans plusieurs États membres à 0,18 euro/km en Irlande.
Les stratégies des États dans ce domaine sont très diverses. Le Danemark, par exemple, fait le choix d'augmenter fortement les droits d'accises sur le gazole en 2025 alors que d'autres fixent leurs droits d'accises sur le gazole à hauteur du minimum européen voire inférieurs comme la Pologne et la Croatie.
Le CNR se penche sur le cas de la France et constate ce qui suit :
• Le coût d'usage des infrastructures pour un poids lourd français circulant en France est de 0,14 euro/km sur le réseau routier non concédé et de 0,40 euro/km sur le réseau concédé.
• La taxe à l'essieu est au plancher européen (516 euros/an). Mais elle pèse faiblement partout en Europe et n'est donc pas un facteur de compétitivité.
• Les péages autoroutiers (0,26 euro/km en moyenne) sont plutôt élevés par rapport à l'ensemble européen. Cela ne favorise pas la compétitivité du site France.
• Les accises sur le gazole professionnel TRM (0,136 euro/km, ristourne déduite) sont au-dessus de la médiane européenne (0,121 euro/km). Cela génère un déficit de compétitivité pour les transporteurs français, notamment vis-à-vis de pavillons frontaliers : Belgique, Italie, Espagne (0,10 euro/km pour ce dernier pays).
On peut feuilleter ici cette étude détaillée du CNR. Elle intègre un inventaire des principaux dispositifs en place dans chaque pays, ainsi que des simulations réalisées sur les réseaux routiers payants de certains pays européens. - MF
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Fret routier européen : hausse des taux spot et contractuels au T3
Au troisième trimestre 2025, les taux de fret routier ont augmenté sur le marché européen, à la fois sur le marché spot et sur le marché contractuel, et l'indice de confiance s'améliore. La reprise reste cependant fragile : les échanges commerciaux p...
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Au troisième trimestre 2025, les taux de fret routier ont augmenté sur le marché européen, à la fois sur le marché spot et sur le marché contractuel, et l'indice de confiance s'améliore. La reprise reste cependant fragile : les échanges commerciaux par route entre les principales économies européennes (Allemagne, France, Pologne, Italie et Espagne) ont tendance à stagner depuis le début de l'année, et la demande ne se réveille que très timidement.
La production industrielle montre quelques signes de reprise, ce qui a suffi pour faire remonter les taux de fret au troisième trimestre 2025 :
• l'indice des taux contractuels s'est établi à 134,0, soit une augmentation de 1,7 point par rapport au deuxième trimestre et de 3,1 points par rapport au troisième trimestre 2024.
• l'indice des taux spot du fret routier européen a quant à lui atteint 134,3 points, soit une hausse de 1,7 point par rapport au trimestre précédent et de 1,9 point en glissement annuel.
La hausse des prix de transport sur le marché contractuel est l'une des conséquences de l'augmentation des coûts auxquels sont exposées les entreprises de transport routier. Celles-ci se montrent très prudentes en matière d'investissements : les nouvelles immatriculations de poids lourds sont nettement orientées à la baisse, ce qui pourrait engendrer des tensions sur le marché en cas de reprise plus franche.
Sur le marché spot, la tendance s'est inversée au troisième trimestre 2025. Après deux trimestres de baisse, les prix sont repartis à la hausse, mais celle-ci reste modérée, ce qui témoigne de la timidité de la reprise. La période des fêtes de fin d'année pourrait exercer une légère pression haussière. - MF
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Hausse contenue des péages d'autoroutes au 1er février 2026
Au 1er février 2026, le tarif des péages d'autoroute en France ne devrait augmenter « que » de 0,87% en moyenne (selon les sociétés concessionnaires, entre 0,82% et 0,95%). Une hausse inférieure à 1%, et donc similaire à l'inflation 2025 (et moindre ...
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Au 1er février 2026, le tarif des péages d'autoroute en France ne devrait augmenter « que » de 0,87% en moyenne (selon les sociétés concessionnaires, entre 0,82% et 0,95%). Une hausse inférieure à 1%, et donc similaire à l'inflation 2025 (et moindre par rapport à l'inflation attendue pour 2026, estimée à 1,3% par la Banque de France), ce qui constitue a priori une bonne nouvelle pour les automobilistes. Pour rappel, l'augmentation en 2025 était de 0,92%, en 2024 de 3% et en 2023 de 4,75%.
Pour autant, « 40 millions d'automobilistes » rappelle que les taxes prélevées par l'État représentent désormais 45% du montant total payé par les usagers. Près d'un euro sur deux dépensé au péage relève donc de l'impôt. - MF
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Le CNR évalue l'inflation des coûts du TRM en 2025 à +2,4%
En 2025, l'inflation des coûts d'exploitation du transport routier de marchandises hors carburant atteint en moyenne annuelle +2,4%, tirée notamment par les augmentations du poste conducteur (+2% pour les coûts salariaux), des coûts de maintenance (+...
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En 2025, l'inflation des coûts d'exploitation du transport routier de marchandises hors carburant atteint en moyenne annuelle +2,4%, tirée notamment par les augmentations du poste conducteur (+2% pour les coûts salariaux), des coûts de maintenance (+2,5%) ou bien encore des coûts fixes de matériel (détention et assurances : +4,3%). Depuis deux ans, l'inflation cumulée des coûts hors carburant atteint +7,7%.
Pour 2026, le CNR prévoit une inflation des coûts hors carburant proche de +2,4%. L'élément prédominant demeure le coût de personnel de conduite : +2,2% en moyenne annuelle sur le poste salaires et charges. Parmi les autres postes en augmentation, citons les coûts fixes de matériel (détention et assurances), dont la prévision de hausse s'élève à +3,5%. - MF
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La stagnation de l'activité du TRM en France confirmée par le CNR
Dans sa dernière conjoncture économique et coûts du transport routier (octobre 2025), le Comité national routier fait le point sur l'évolution des coûts du transport routier sur un an. Il en ressort que le coût du gazole reste orienté à la baisse, à ...
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Dans sa dernière conjoncture économique et coûts du transport routier (octobre 2025), le Comité national routier fait le point sur l'évolution des coûts du transport routier sur un an. Il en ressort que le coût du gazole reste orienté à la baisse, à -7,7% pour le TRM. Les autres coûts (salaire, financement des véhicules, assurances, etc.) progressent plus rapidement que l'inflation générale, autour de +2,5 % pour le TRM (en moyenne sur les différentes activités étudiées).
L'activité du transport pour compte d'autrui s'est contractée de -0,2% au deuxième trimestre, selon les derniers chiffres du SDES. Ce recul, qui suit une baisse de -1,0% au trimestre précédent, confirme le ralentissement. Cette baisse d'activité est la conséquence directe de la stagnation économique. La faible consommation des ménages réduit les flux de la grande distribution et l'attentisme des industriels pèse sur les volumes de biens d'équipement.
Le lent redressement de l'activité du BTP ou une bonne récolte en 2025 sont insuffisants pour enrayer la baisse. Les investissements restent en berne : malgré quelques signes positifs en septembre, le marché des poids lourds se contracte à -15% depuis début 2025. Plus d'informations en cliquant ici. - MF
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Stabilisation fragile du TRM au 3ᵉ trimestre 2025
Après plusieurs trimestres de recul, le transport routier de marchandises amorce une phase de stabilisation. Selon les indicateurs conjoncturels du secteur, la baisse de l'activité s'interrompt, mais aucun rebond n'est encore perceptible. Les entrepr...
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Après plusieurs trimestres de recul, le transport routier de marchandises amorce une phase de stabilisation. Selon les indicateurs conjoncturels du secteur, la baisse de l'activité s'interrompt, mais aucun rebond n'est encore perceptible. Les entreprises constatent une activité en stagnation à un niveau bas, tandis que la confiance des dirigeants reste fragile.
Le marché du travail montre des signes de normalisation, avec une légère hausse des effectifs de conducteurs et une nette baisse des difficultés de recrutement (40% contre 58% en 2023). Les investissements demeurent au plus bas, limités au simple renouvellement du parc de véhicules, sans perspective de croissance.
Le moral des chefs d'entreprise reste quant à lui préoccupant : 57% se déclarent insatisfaits de la situation de leur entreprise, tandis que 22% adoptent une attitude d'attente. En conclusion, dans un environnement marqué par la hausse des coûts et la faiblesse persistante des prix du transport, le secteur du TRM se trouve dans un équilibre précaire, entre fin du repli et absence de redressement. - MF
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2e séance de NAO dans les TRM pour 2026 : proposition patronale à +0,8% refusée par les syndicats de salariés
Pour tenter de faire obtenir aux salariés du TRM une augmentation avant la fin 2025, les syndicats de salariés ont participé hier à la deuxième séance de négociations annuelles obligatoires. La première avait été sans objet puisque les fédérations ne...
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Pour tenter de faire obtenir aux salariés du TRM une augmentation avant la fin 2025, les syndicats de salariés ont participé hier à la deuxième séance de négociations annuelles obligatoires. La première avait été sans objet puisque les fédérations ne disposaient d'aucun mandat patronal. Cette fois, elles proposent +0,8% pour 2026.
« Indécent », fustige FO Transports, qui rappelle qu'aucune revalorisation des salaires n'a eu lieu en 2025. Par voie de communiqué, FO estime : « Le secteur TRM refuse de reconnaître notre travail et notre engagement (...). Jusqu'à quand allons-nous accepter cette injustice ? Nous, salariés du transport, subissons de plein fouet l'inflation sur les produits de consommation et autres, sans aucune revalorisation de nos salaires. Rien ne justifie une deuxième année de misère! ».
Invoquant la pénurie de conducteurs routiers, FO rappelle que la rémunération est le levier principal. « Ajoutez le 13e mois (...) et vous verrez renaître l'envie et la vocation... », conseille-t-il. La prochaine réunion NAO TRM est prévue le 2 décembre, pour négocier aussi les frais de route. - MF
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Taxe R-Pass : à partir du 1/1/2027, un camion paiera en moyenne 25 euros pour traverser l'Alsace du nord au sud
Afin d'alléger le trafic, mais aussi de décourager une partie des transporteurs d'éviter un péage autoroutier (Maut) en Allemagne voisine, la collectivité départementale d'Alsace a fixé les modalités du projet de taxe alsacienne, baptisée R-Pass. À p...
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Afin d'alléger le trafic, mais aussi de décourager une partie des transporteurs d'éviter un péage autoroutier (Maut) en Allemagne voisine, la collectivité départementale d'Alsace a fixé les modalités du projet de taxe alsacienne, baptisée R-Pass. À partir du 1er janvier 2027, il en coûtera en moyenne 15 centimes par kilomètre aux plus de 3,5-tonnes qui emprunteront les grands axes alsaciens : l'axe nord-sud entre Mulhouse et l'Allemagne (A35 et A36) et deux autres routes reliant cet axe à l'Allemagne (D83 entre Colmar et Sélestat, D502, D504, D1363). 200 km de route sont concernés au total.
Un exemple : traverser l'Alsace du nord au sud (de Lauterbourg à Saint-Louis, sur l'A35 hors traversée de Strasbourg, soit 165 km) coûtera en moyenne 25 euros.
• Les moins taxés (Euro 7 de moins de 12 t) paieront 7,1 centimes d'euros par kilomètre, soit 11,72 euros pour une traversée nord sud.
• Les plus taxés (Euro 0 de plus de 32 t) paieront 34,5 centimes par kilomètres, soit 56,93 euros pour une traversée nord sud.
Au grand dam des entreprises locales, qui y voit un danger pour leur compétitivité, la grille tarifaire de cette taxe a été approuvée. Elle sera modulée en fonction du niveau de pollution des véhicules, d'une part, et de leur poids, d'autre part.
Pour compenser le surcoût subi par les entreprises de transport alsaciennes, la collectivité compte mettre en place pour elles, grâce à l'argent récolté, des « compensations » directes ou indirectes. Elles prendront notamment la forme d'aides pour qu'elles puissent verdir leurs moteurs. Le reste servira à soutenir l'économie alsacienne dans les enjeux de fret ferroviaire et de fret fluvial.
Le texte voté par la CEA prévoit une réduction de 13 % pour les abonnés effectuant plus de 20 trajets par mois. Un opérateur a été désigné pour collecter la taxe. Plutôt ironiquement, c'est une entreprise allemande, T-Systems, filiale de Deustche-Telekom, qui a été choisie, avec une entreprise grenobloise, GEA. - MF
Le trajet concerné apparaît en bleu.
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Les derniers chiffres du TRM ne sont pas encourageants
Dans son « indicateur de fret » de septembre, TLF constate que, faute de confiance suffisante, fragilisée par le climat politique français, la consommation des ménages et l'investissement des entreprises n'embraient pas. Les dirigea...
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Dans son « indicateur de fret » de septembre, TLF constate que, faute de confiance suffisante, fragilisée par le climat politique français, la consommation des ménages et l'investissement des entreprises n'embraient pas. Les dirigeants du TRM, qui le ressentent dans leurs marchés, s'attendent à une fin 2025 délicate.
Les services sont en progression (+1,4%), les achats de biens sont inchangés (+0,1%), mais il n'y a toujours pas de reprise des achats alimentaires. La plupart des grands segments industriels témoignent d'une production au mieux stable à un niveau bas, sinon en recul.
En juin, les dirigeants du TRM avaient fait état d'une relative amélioration de leur activité. L'embellie s'est avérée de courte durée: leurs anticipations de demande sont nettement retombées en août, et plus encore en septembre. Certains ont profité d'un regain des conteneurs portuaires (+6% sur un an chez Haropa Port), et l'Insee envisage une accélération des exportations au 4e trimestre. Ce serait là un soutien bienvenu, mais insuffisant au regard de la faible demande intérieure. - MF
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« L'activité du TRM pourrait voir ses difficultés s'aggraver », analyse le CNR
La conjoncture économique et les coûts du transport routier ont été décryptés par le CNR. Le comité national routier note qu'à septembre 2025, le coût du gazole enregistre une baisse importante en France (-9,5% pour le TRM) et que les autres postes d...
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La conjoncture économique et les coûts du transport routier ont été décryptés par le CNR. Le comité national routier note qu'à septembre 2025, le coût du gazole enregistre une baisse importante en France (-9,5% pour le TRM) et que les autres postes de coûts progressent :+2,8 % pour le TRM (en moyenne sur les différentes activités étudiées), portés notamment par les coûts salariaux et le financement des véhicules. Cela monte à +3% pour les transporteurs qui exploitent des camions au GNL ou GNC, carburant dont le prix a augmenté.
L'activité économique en France ne bénéficie d'aucun rebond en 2025 et sa croissance annuelle devrait s'établir à +0,8%. L'activité du TRM pourrait voir ses difficultés s'aggraver : alors que l'activité du pavillon français sur son marché intérieur fléchit légèrement en début d'année 2025, les anticipations des chefs d'entreprises du secteur (climat des affaires) étaient négatives en début d'année et se sont aggravées durant l'été 2025.Depuis le 2e trimestre 2024, les investissements en véhicules neufs, tracteurs routiers notamment, s'effondrent.
En un an, le marché est redescendu au point bas de la crise covid. Certes, une part de cette baisse est technique : les constructeurs et carrossiers ont enfin pu résorber les retards de livraisons qui s'étaient accumulés après la crise covid. Mais désormais, c'est le manque de dynamisme de la demande qui accentue la mécanique baissière.
À l'échelle mondiale, le CNR constate qu'en déclenchant, avec des hausses historiques, une guerre des tarifs douaniers, les États-Unis bousculent les équilibres économiques mondiaux. La croissance mondiale ralentit significativement et ne devrait pas dépasser +3,0% en rythme annuel. La fin de l'inflation n'aura pas eu le temps de porter ses fruits. L'économie mondiale connaît des désordres multiples qui rendent la tendance incertaine à court terme. - MF
Indice trimestriel d’activité du TRM en France (base 100 en 2021). Source : SDES – juillet 2025.
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Indice trimestriel d’activité du TRM en France (base 100 en 2021). Source : SDES – juillet 2025.
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Net ralentissement du marché français du VI à fin août 2025
Les chiffres de l'évolution des immatriculations neuves des poids lourds de 2015 à 2025 livrés par la Csiam dans sa dernière étude du marché français sont parlants : on constate un recul important des immatriculations sur la première partie de 2025. ...
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Les chiffres de l'évolution des immatriculations neuves des poids lourds de 2015 à 2025 livrés par la Csiam dans sa dernière étude du marché français sont parlants : on constate un recul important des immatriculations sur la première partie de 2025. Cela s'explique en partie par le fait que l'année 2024 fut une année faible en entrées de commandes, alors que le marché de cette même année s'était stabilisé à un niveau très haut en volume.
Le repli est plus marqué pour les tracteurs routiers : -21,2% d'immatriculations entre janvier et août 2025 par rapport à la même période 2024 (14 128 unités au lieu de 17 937). Les porteurs ont moins subi de recul, avec « seulement » -11% (12 977 unités au lieu de 14 583). Là encore, la moindre performance des tracteurs routiers reflète l'état des carnets de commande sur la deuxième partie de l'année 2024. L'écart au profit des porteurs est une question de délais de carrossage.
Parallèlement, les énergies alternatives continuent de gagner des parts de marché : Elles représentent 11,7% des immatriculations à fin août 2025 (contre 10,2% à fin août 2024). La Csiam s'appuie sur les prévisions émises par l'OVI en juillet 2025 pour annoncer un marché qui devrait osciller entre -19,4% (39 500 unités) et -16,2% (41 000 unités) par rapport à 2024. - MF
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Gros recul sur les immatriculations de camions en Europe
Selon les données publiées par l'ACEA (Association des constructeurs européens d'automobiles), tous les grands marchés européens ont été touchés par un fort repli des ventes de camions, de bus et d'utilitaires légers au premier semestre 2025. La bais...
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Selon les données publiées par l'ACEA (Association des constructeurs européens d'automobiles), tous les grands marchés européens ont été touchés par un fort repli des ventes de camions, de bus et d'utilitaires légers au premier semestre 2025. La baisse moyenne est de -15,4% pour les poids lourds, pour un total de 155 367 unités, l'Allemagne et la France étant dans le peloton de tête du repli, avec respectivement -27,5% et -18,8%. Les deux autres pays les plus en baisse sont l'Espagne (-13,6%) et l'Italie (-13,3%)
Si la part des véhicules électriques a augmenté, la croissance reste insuffisante, l'adoption de ces véhicules par le marché étant toujours freinée par la quasi-absence de conditions favorables essentielles, constate l'ACEA. Du côté des camions, le diesel reste très dominant (93,6% des immatriculations), pour 3,6% des ventes de PL électriques, contre 2,1% un an plus tôt. Les Pays-Bas concentrent à eux seuls près d'un cinquième des 3,6% d'immatriculations de camions électriques en Europe avec +187,6% au premier semestre 2025 ! - MF
©Fréor
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Rentrée économique : une demande qui reste insuffisante
Selon la dernière note de conjoncture établie par TLF, le climat des affaires du transport de marchandises s'est de nouveau dégradé cet été. Il est retombé à 97,2 points en août, sous sa moyenne de long terme.
Près d'un dirigeant sur deux (47...
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Selon la dernière note de conjoncture établie par TLF, le climat des affaires du transport de marchandises s'est de nouveau dégradé cet été. Il est retombé à 97,2 points en août, sous sa moyenne de long terme.
Près d'un dirigeant sur deux (47 %) déplore une insuffisance de la demande, une proportion exceptionnellement élevée ; Les trésoreries demeurent fragiles, avec des soldes d'opinion largement inférieurs à leurs moyennes historiques ; 636 entreprises du TRM ont ouvert une procédure collective au 1er trimestre 2025, un niveau toujours élevé malgré un léger reflux au 2e trimestre ; L'emploi reste atone, avec 425 800 salariés fin mars (TRM + logistique), soit -1,1% sur deux ans.
Face à cette situation préoccupante, l'Union TLF appelle les pouvoirs publics à placer la compétitivité des entreprises au cur des décisions budgétaires et économiques de la rentrée :
• Compétitivité réglementaire : alléger le carcan normatif pour libérer les initiatives et fixer enfin un cap clair et stable pour la transition écologique du secteur,
• Compétitivité fiscale : réduire drastiquement la pression fiscale qui étrangle nos entreprises aux marges les plus basses d'Europe. - MF
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Tarifs de fret routier européens : les taux spot et contractuels se rejoignent
Les taux spot du fret routier en Europe étant désormais à leur plus bas niveau depuis le quatrième trimestre 2023, ils ont rejoint les taux contractuels, avec un indice de 132,2 au deuxième trimestre 2025. Ce constat réalisé par la dernière étude Upp...
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Les taux spot du fret routier en Europe étant désormais à leur plus bas niveau depuis le quatrième trimestre 2023, ils ont rejoint les taux contractuels, avec un indice de 132,2 au deuxième trimestre 2025. Ce constat réalisé par la dernière étude Upply, Ti et Iru reflète selon ces observateurs un marché fragilisé par la faiblesse persistante de la demande, malgré les deux points positifs que sont la baisse des prix du carburant et la stabilisation des coûts.
En détail, l'indice de référence des taux spot a reculé de 2,2% en glissement trimestriel (donc par rapport au premier trimestre 2025), tandis que l'indice des taux contractuels a légèrement augmenté (+1,2%) sur la même période, à 132,2.
Les échanges routiers entre les principales économies (Allemagne, France, Pologne, Italie et Espagne) ont pourtant rebondi depuis le point bas de décembre 2024, mais restent inférieurs en tonnage à ceux de 2024.
Pour l'instant, on observe une légère pression à la hausse sur les tarifs dans toute l'Europe, la demande s'améliorant et les coûts d'exploitation restant relativement stables. Les pressions sur les coûts s'atténuent également, la baisse des prix du diesel compensant les hausses des salaires et des coûts d'exploitation. L'indice de référence du fret routier est donc principalement influencé par la demande. Le bémol est que cette demande de fret est contrastée d'un pays à l'autre, conjuguée à un environnement économique mondial incertain. - MF
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Le CNR va publier des indices de coûts pour les énergies alternatives et faire évoluer son offre de référentiels sur le coût du gazole
Pour accompagner la transition énergétique à l'uvre chez les transporteurs routiers, le ministère des Transports et les organisations professionnelles du secteur ont demandé au Comité national routier (CNR) de développer l'offre d'indices sur l...
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Pour accompagner la transition énergétique à l'uvre chez les transporteurs routiers, le ministère des Transports et les organisations professionnelles du secteur ont demandé au Comité national routier (CNR) de développer l'offre d'indices sur les coûts des énergies de propulsion alternatives au gazole. Ce qui se traduit par ailleurs par une simplification des indices gazole.
À partir du 1er janvier 2026, les transporteurs ne se verront donc plus proposer le « prix CNR gazole cuve fin de mois », le « prix gazole pompe moyenne mensuelle » et le « prix gazole pompe fin de mois ». Les derniers relevés de prix diffusés seront ceux de décembre 2025, et les historiques de ces séries resteront cependant en ligne.
Les seuls indicateurs gazole maintenus en accès libre et gratuit seront ceux utiles et applicables dans le cadre de l'article L3222-2 du code des transports sur les pieds de facture énergies de propulsion du TRM. C'est-à-dire l'indice CNR gazole professionnel, l'indice CNR gazole hors TVA (rebaptisé « indice CNR gazole professionnel moins de 7,5 t »), l'indice CNR carburant groupe froid autonome et les indices CNR gazole TRM Guadeloupe, Guyane, Martinique, La Réunion. Les abonnés auront toujours accès à l'indice « prix CNR gazole cuve moyenne mensuelle ».
Ce qui est nouveau, c'est un calculateur d'indice mix énergétique reflétant les parts d'approvisionnements en différentes énergies de propulsion propres à l'utilisateur. Ainsi que prochainement d'autres indices de coût, tels le B100, le HVO ou l'électricité, qui s'ajouteront à l'indice CNR carburant GNV publié depuis 2022. - MF
Les indices gazole publiés par le CNR vont être simplifiés dès janvier 2026, tandis que d'autres seront mis en place pour le B100, le HVO et l'électrique.
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Les indices gazole publiés par le CNR vont être simplifiés dès janvier 2026, tandis que d'autres seront mis en place pour le B100, le HVO et l'électrique.
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La conjoncture s'améliore légèrement dans le TRM au 2e trimestre 2025
Après plusieurs trimestres consécutifs de baisse, les indicateurs de conjoncture s'améliorent légèrement au 2e trimestre 2025, selon la dernière note de conjoncture établie par la FNTR. Ce trimestre est certes considéré comme négatif, mais son niveau...
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Après plusieurs trimestres consécutifs de baisse, les indicateurs de conjoncture s'améliorent légèrement au 2e trimestre 2025, selon la dernière note de conjoncture établie par la FNTR. Ce trimestre est certes considéré comme négatif, mais son niveau d'activité s'améliore légèrement par rapport au 1er trimestre 2025. Les chefs d'entreprises anticipent une stabilisation à ce niveau pour le trimestre à venir, voire encore une légère amélioration.
Les effectifs de conducteurs affichent une faible hausse, mais la tendance future est à la stagnation. Les deux indicateurs se trouvent en deçà de leurs moyennes de long-terme. On constate aussi que les investissements stagnent à un niveau bas, se limitant au renouvellement du parc.
48% des chefs d'entreprises sont insatisfaits de la situation de leur entreprise selon le baromètre de la FNTR, tandis que 24% restent dans l'expectative.
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La conjoncture du TRM demeure tendue, mais la situation pourrait prochainement s'améliorer, selon le baromètre TLF
Dans son Baromètre des Transports de fret & de la Logistique, TLF note que pour le 11e mois consécutif, une insuffisance de la demande reste ressentie par la moitié des dirigeants (47%), une proportion élevée et stable. Compte tenu de tensions financ...
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Dans son Baromètre des Transports de fret & de la Logistique, TLF note que pour le 11e mois consécutif, une insuffisance de la demande reste ressentie par la moitié des dirigeants (47%), une proportion élevée et stable. Compte tenu de tensions financières encore prégnantes, les perspectives d'emploi et d'investissement ne remontent pas encore.
Les anticipations d'activité à court terme sont néanmoins quelque peu remontées et flirtent maintenant avec leur moyenne historique. La situation pourrait donc prochainement s'améliorer (d'ici trois mois). Après l'inédite vague de procédures collectives dans le secteur l'an dernier (2 200 entreprises), les défaillances ont modestement reflué au 1er trimestre 2025 (-3,7% sur un an d'après le cabinet Altares).
Un focus sur l'activité « conteneurs » des ports français permet de constater qu'elle a été stable en 2024 (EVP en hausse de 11%), de sorte que ce segment a retrouvé ses volumes de 2022 et pré-Covid. Au 1er trimestre 2025, malgré les grèves perlées de février et mars, l'activité « conteneurs » d'Haropa Port était encore bien orientée (+8 % sur un an). Ces mouvements sociaux ont toutefois durement impacté les marges des entreprises de transports routiers qui assurent des opérations depuis et vers les terminaux portuaires. - MF
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Les tarifs du fret routier européen baissent au premier trimestre 2025
L'indice des taux de fret routier européens Upply x Ti x Iru pour l'Europe montre que les taux contractuels du premier trimestre 2025 ont baissé de 2,3 points en glissement trimestriel (t/t). Les taux spot ont baissé plus fortement, de 3,8 points en ...
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L'indice des taux de fret routier européens Upply x Ti x Iru pour l'Europe montre que les taux contractuels du premier trimestre 2025 ont baissé de 2,3 points en glissement trimestriel (t/t). Les taux spot ont baissé plus fortement, de 3,8 points en glissement trimestriel. Cependant, l'indice spot a augmenté de 1,6 point et l'indice contractuel de 0,4 point en glissement annuel (t/t).
L'indice de référence des taux contractuels de fret routier européen du premier trimestre 2025 est tombé à 131,1, soit 2,3 points de moins qu'au quatrième trimestre 2024 mais 0,4 point de plus qu'au premier trimestre 2024.
L'indice de référence des taux spot du fret routier européen du premier trimestre 2025 est tombé à 134,1 points, soit 3,8 points de moins qu'au quatrième trimestre 2024, mais en hausse de 1,6 point sur un an.
Les perspectives de taux en Europe se sont refroidies, la demande s'affaiblissant, les prix du carburant baissant et la croissance des coûts de main-d'uvre ralentissant. Le pic de fin d'année a été suivi d'un retour à la faiblesse de la demande européenne.
Le début de l'année 2025 a maintenu les taux de fret à un niveau bas, la demande des consommateurs restant faible, les coûts ayant ralenti leur croissance et le moral des industriels étant affecté par la guerre commerciale mondiale, source d'incertitude constante et d'une demande internationale réduite pour les fabricants européens. Il en résulte une baisse de la pression sur la demande de tous côtés, entraînant une baisse des taux sur les marchés spot et contractuels. - MF
Taux de fret routier européens au T1 2025 - Source : Upply.
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Pavillons européens 2023 : toutes les activités touchées par la régression
La forte reprise du TRM européen observée après la période covid semble bel et bien prendre fin, que ce soit en national ou international. C'est ce que constate le CNR (Comité national routier) dans sa dernière étude. Entre 2022 et 2023, le marché a ...
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La forte reprise du TRM européen observée après la période covid semble bel et bien prendre fin, que ce soit en national ou international. C'est ce que constate le CNR (Comité national routier) dans sa dernière étude. Entre 2022 et 2023, le marché a perdu 3,2%. La régression touche toutes les activités et pratiquement tous les pavillons.
L'activité internationale occupe désormais près de 38% du total, part relativement stable depuis 10 ans. L'activité entre pays tiers et le cabotage tirent l'international vers le haut, tandis que le national perd des parts, signe d'une européanisation croissante des transports routiers de marchandises. - MF
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Faillites en série dans le TRM : les Transports CEL donnent leur vision sur France Culture
Diffusé sur France Culture le 18 février 2025, un reportage du journaliste Valentin Grille fait un focus sur les faillites d'entreprises du transport routier, qui n'ont jamais été aussi nombreuses et représentent une part non négligeable des 66 000 e...
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Diffusé sur France Culture le 18 février 2025, un reportage du journaliste Valentin Grille fait un focus sur les faillites d'entreprises du transport routier, qui n'ont jamais été aussi nombreuses et représentent une part non négligeable des 66 000 en 2024 en France.
L'année dernière, 1 365 entreprises du TRM ont été mises en liquidation judiciaire, 568 en redressement et 26 en procédure de sauvegarde, d'après les chiffres du cabinet Altares. Soit 1 959 défaillances transporteurs en 2024 (+29,6% par rapport à 2023!). Plus parlant encore : chaque jour de 2024, cinq entreprises de transport ont entamé une procédure collective.
Chez le transporteur CEL, à Corbas, où le journaliste est allé se renseigner, le patron explique le ralentissement de la demande. Quand le bâtiment, quand l'industrie (métallurgie, plasturgie, caoutchouc, alimentaire...) sont en difficulté, cela se ressent immédiatement sur les tonnes transportées. Et il souligne la hausse des investissements à faire. Le matériel coûte 35% de plus qu'il y a trois ans (130 000 euros pour un tracteur routier, 40 000 euros pour une remorque, en moyenne).
Pour mettre du beurre dans les épinards, le transporteur loue une partie de son entrepôt à d'autres transporteurs. La société familiale se lance en parallèle dans le transport de voitures, pour se diversifier, et rogne sur les assurances. Il est aussi question dans ce reportage de la hausse de coûts salariaux et du prix du carburant (dont le gaz, qui a doublé, ce qui oblige CEL à immobiliser son camion GNV).
Surtout, les petits groupes comme CEL ne peuvent pas se permettre de répercuter ces hausses sur leurs clients. Le marché est déjà très fragile. D'autant qu'aujourd'hui, un donneur d'ordre peut dénoncer un contrat sous trois mois sans aucune difficulté.
Le secteur réclame désormais de la stabilité sur les prix de l'énergie, mais aussi sur le cadre fiscal et politique, rappelle la fédération TLF au journaliste. https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-reportage-de-la-redaction/faillites-en-serie-le-transport-routier-au-bord-du-gouffre-8009503 A réécouter ici. - MF
France Culture est allé enquêter notamment chez le transporteur CEL 69, à Corbas, près de Lyon.
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France Culture est allé enquêter notamment chez le transporteur CEL 69, à Corbas, près de Lyon.
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