Que ce soit pour les salaires, les conditions d'accueil ou de chargement-déchargement, rien ne s'est passé, souligne le syndicat CFTC par la voix de son président fédéral, Guillaume Cadart. Celui-ci constate qu'avec la succession de trois ministres en deux ans, pas une seule avancée n'a marqué le secteur des Transports :
Alors que les questions autour du recrutement des conducteurs font la une de l'actualité, et que les prévisions de l'Iru (Union internationale des transports routiers) montrent que la situation de pénurie de chauffeurs qualifiés doit encore augmenter de 40% dans les années à venir, aucune des pistes proposées par la CFTC Transports n'a été suivie par les gouvernements successifs. Le syndicat récapitule ses observations :
• Les salaires restent très bas, et le phénomène est accentué par l'effet des « trappes Fillon », qui poussent à la smicardisation. La conséquence directe pour les salariés est une baisse constante de leur pouvoir d'achat, et une menace sur leur retraite.
• Parmi les leviers d'attractivité de nos métiers, les conditions d'accueil des conducteurs sont centrales, et le sujet n'a pas été traité depuis 2022.
• Sur le chargement-déchargement, le rapport Garcia est resté lettre morte, alors que les chiffres sont têtus : 90% des accidents du secteur ont lieu durant ces opérations.
« Plus de cinq ans après le Covid et les promesses faites aux travailleurs de deuxième ligne par le Président de la République lui-même, la CFTC Transports attend enfin des actes, pour les femmes et les hommes qui se lèvent, très tôt, chaque jour, pour assurer la vie économique de notre pays », prévient Guillaume Cadart. - MF
Que ce soit pour les salaires, les conditions d'accueil ou de chargement-déchargement, rien ne s'est passé, souligne le syndicat CFTC par la voix de son président fédéral, Guillaume Cadart. Celui-ci constate qu'avec la succession de trois ministres en deux ans, pas une seule avancée n'a marqué le secteur des Transports :
Alors que les questions autour du recrutement des conducteurs font la une de l'actualité, et que les prévisions de l'Iru (Union internationale des transports routiers) montrent que la situation de pénurie de chauffeurs qualifiés doit encore augmenter de 40% dans les années à venir, aucune des pistes proposées par la CFTC Transports n'a été suivie par les gouvernements successifs. Le syndicat récapitule ses observations :
• Les salaires restent très bas, et le phénomène est accentué par l'effet des « trappes Fillon », qui poussent à la smicardisation. La conséquence directe pour les salariés est une baisse constante de leur pouvoir d'achat, et une menace sur leur retraite.
• Parmi les leviers d'attractivité de nos métiers, les conditions d'accueil des conducteurs sont centrales, et le sujet n'a pas été traité depuis 2022.
• Sur le chargement-déchargement, le rapport Garcia est resté lettre morte, alors que les chiffres sont têtus : 90% des accidents du secteur ont lieu durant ces opérations.
« Plus de cinq ans après le Covid et les promesses faites aux travailleurs de deuxième ligne par le Président de la République lui-même, la CFTC Transports attend enfin des actes, pour les femmes et les hommes qui se lèvent, très tôt, chaque jour, pour assurer la vie économique de notre pays », prévient Guillaume Cadart. - MF
Guillaume Cadart sur le stand de la CFTC aux 24 Heures du Mans 2025 (©Fréor)
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