Dans sa dernière conjoncture économique et coûts du transport routier (octobre 2025), le Comité national routier fait le point sur l'évolution des coûts du transport routier sur un an. Il en ressort que le coût du gazole reste orienté à la baisse, à -7,7% pour le TRM. Les autres coûts (salaire, financement des véhicules, assurances, etc.) progressent plus rapidement que l'inflation générale, autour de +2,5 % pour le TRM (en moyenne sur les différentes activités étudiées).
L'activité du transport pour compte d'autrui s'est contractée de -0,2% au deuxième trimestre, selon les derniers chiffres du SDES. Ce recul, qui suit une baisse de -1,0% au trimestre précédent, confirme le ralentissement. Cette baisse d'activité est la conséquence directe de la stagnation économique. La faible consommation des ménages réduit les flux de la grande distribution et l'attentisme des industriels pèse sur les volumes de biens d'équipement. 
Le lent redressement de l'activité du BTP ou une bonne récolte en 2025 sont insuffisants pour enrayer la baisse. Les investissements restent en berne : malgré quelques signes positifs en septembre, le marché des poids lourds se contracte à -15% depuis début 2025. Plus d'informations en cliquant ici. - MF
      	
         
       
           
        
        
     
            
            Dans sa dernière conjoncture économique et coûts du transport routier (octobre 2025), le Comité national routier fait le point sur l'évolution des coûts du transport routier sur un an. Il en ressort que le coût du gazole reste orienté à la baisse, à -7,7% pour le TRM. Les autres coûts (salaire, financement des véhicules, assurances, etc.) progressent plus rapidement que l'inflation générale, autour de +2,5 % pour le TRM (en moyenne sur les différentes activités étudiées).
L'activité du transport pour compte d'autrui s'est contractée de -0,2% au deuxième trimestre, selon les derniers chiffres du SDES. Ce recul, qui suit une baisse de -1,0% au trimestre précédent, confirme le ralentissement. Cette baisse d'activité est la conséquence directe de la stagnation économique. La faible consommation des ménages réduit les flux de la grande distribution et l'attentisme des industriels pèse sur les volumes de biens d'équipement. 
Le lent redressement de l'activité du BTP ou une bonne récolte en 2025 sont insuffisants pour enrayer la baisse. Les investissements restent en berne : malgré quelques signes positifs en septembre, le marché des poids lourds se contracte à -15% depuis début 2025. Plus d'informations 
en cliquant ici. - MF