En cette intense période de livraisons, France Info (Radio France) fait le point sur les raisons pour lesquelles la filière du transport de marchandises a du mal à recruter des conducteurs de camions. Sa courte chronique (deux minutes) est intitulée « La liberté des chauffeurs routiers appartient-elle au passé ? ».
Les pros de la route n'y apprendront bien sûr rien de plus, mais la synthèse est plutôt bien faite pour le grand public. Les deux critères qui attirent les candidats, souligne la journaliste de France Info : les revenus et une forme de tranquillité. Cependant, l'accent n'est pas assez mis sur le fait que, si les salaires ne sont pas négligeables (entre 2 000 et 3 000 euros, parfois plus), ce n'est que parce que les routiers peuvent aligner un grand nombre d'heures de travail par rapport au Français moyen. Il est question de 44 heures en moyenne par semaine, mais le taux horaire de base n'est pas évoqué.
Le sociologue Anatole Lamy, qui a interrogé 31 routiers, met en avant le fait que les employeurs ont repris la main grâce à l'arrivée du téléphone portable, des outils de géolocalisation et du traçage en temps réels des marchandises. Les tournées sont certes établies à l'avance et adaptées au fil de l'eau, mais « on est loin du contrôle permanent et les routiers conservent encore une forme d'autonomie », constate-t-il.A écouter ici. - MF
En cette intense période de livraisons, France Info (Radio France) fait le point sur les raisons pour lesquelles la filière du transport de marchandises a du mal à recruter des conducteurs de camions. Sa courte chronique (deux minutes) est intitulée « La liberté des chauffeurs routiers appartient-elle au passé ? ».
Les pros de la route n'y apprendront bien sûr rien de plus, mais la synthèse est plutôt bien faite pour le grand public. Les deux critères qui attirent les candidats, souligne la journaliste de France Info : les revenus et une forme de tranquillité. Cependant, l'accent n'est pas assez mis sur le fait que, si les salaires ne sont pas négligeables (entre 2 000 et 3 000 euros, parfois plus), ce n'est que parce que les routiers peuvent aligner un grand nombre d'heures de travail par rapport au Français moyen. Il est question de 44 heures en moyenne par semaine, mais le taux horaire de base n'est pas évoqué.
Le sociologue Anatole Lamy, qui a interrogé 31 routiers, met en avant le fait que les employeurs ont repris la main grâce à l'arrivée du téléphone portable, des outils de géolocalisation et du traçage en temps réels des marchandises. Les tournées sont certes établies à l'avance et adaptées au fil de l'eau, mais « on est loin du contrôle permanent et les routiers conservent encore une forme d'autonomie », constate-t-il.
A écouter ici. - MF
Les chauffeurs routiers ont moins d'autonomie que par le passé pour organiser leur temps de travail.
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