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Le congrès de l'UITP aura lieu en juin à Hambourg
L'Union internationale des transports publics (UITP) tiendra son prochain congrès à Hambourg du 15 au 18 juin. Dans un entretien accordé à notre confrère britannique Bus-News, le secrétaire général de l'UITP, Mohamed Mezghani (photo), a justifié le c...
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L'Union internationale des transports publics (UITP) tiendra son prochain congrès à Hambourg du 15 au 18 juin. Dans un entretien accordé à notre confrère britannique Bus-News, le secrétaire général de l'UITP, Mohamed Mezghani (photo), a justifié le choix de cette ville par son réseau de transport public parmi les plus en pointe en ce qui concerne les énergies alternatives et les services offerts aux usagers... Outre-Rhin, rappelle le secrétaire général, l'UITP a de nombreux membres et villes adhérentes. Les thèmes du congrès seront orientés sur le zéro émission, les technologies et le transport de personnes en hyper-centre. L'UITP est l'occasion pour l'ensemble des acteurs mondiaux dans les transports (élus, opérateurs, constructeurs, équipementiers...) d'échanger et de découvrir les nouveaux autobus. En 2023, à Barcelone, il y avait eu 10 000 visiteurs qui ont pu rencontrer 335 exposants. 425 personnalités avaient pris la parole dans le cadre de réunions et de présentations.
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Jean-Thomas Schmitt, PDG d'Heppner, remplace Éric Hémar à la présidence de l'Union TLF
Jean-Thomas Schmitt, président-directeur général d'Heppner, a été élu à l'unanimité président de l'Union TLF pour un mandat de 3 ans. Il succède ainsi à Éric Hémar, Président fondateur du groupe ID Logistics, après deux mandats marqués par une croiss...
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Jean-Thomas Schmitt, président-directeur général d'Heppner, a été élu à l'unanimité président de l'Union TLF pour un mandat de 3 ans. Il succède ainsi à Éric Hémar, Président fondateur du groupe ID Logistics, après deux mandats marqués par une croissance soutenue de l'Union TLF.
Cette prise de fonction s'inscrit dans la continuité de l'engagement de Jean-Thomas Schmitt au sein de l'Union TLF, où il siégeait déjà au Conseil d'administration et au Comité directeur, ainsi que de son expérience en tant que vice-président du Meti (Mouvement des entreprises de taille intermédiaire) et président du club ETI Grand Est. - MF
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L'OTRE a eu hier un échange constructif avec Philippe Tabarot
Les attentes du secteur n'ayant toujours pas reçu de réponses face à une situation socio-économique toujours plus complexe, l'Organisation des Transporteurs Routiers Européens a obtenu un entretien avec le ministre des Transports, hier. Elle a consta...
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Les attentes du secteur n'ayant toujours pas reçu de réponses face à une situation socio-économique toujours plus complexe, l'Organisation des Transporteurs Routiers Européens a obtenu un entretien avec le ministre des Transports, hier. Elle a constaté que Philippe Tabarot a une bonne connaissance des dossiers.
L'OTRE s'est employée à faire entendre la voix des transporteurs sur les enjeux prioritaires qui conditionnent l'avenir de la profession. Elle a rappelé l'urgence d'une plus juste répartition de la valeur dans le transport routier. Ce qui devrait se traduire par une lutte contre les prix abusivement bas, une garantie de la transparence des prix proposés par les bourses de fret, des revenus décents et fixes assurés aux transporteurs, une limitation des prestations de transport non valorisées (chargement, gestion des palettes, etc.).
L'OTRE a également alerté sur l'urgence de renforcer les contrôles pour faire respecter les règles du paquet mobilité et lutter contre la concurrence déloyale. Pour cela, elle a réitéré sa demande d'impliquer, en appui de l'action des corps de contrôles des Dreal, l'ensemble des autres corps de contrôle routier, et notamment les 7600 gendarmes des Escadrons départementaux de sécurité routières (EDSR) pour lutter contre le cabotage illégal, le non-respect des règles de détachement et plus globalement la concurrence déloyale.
« La mobilisation de notre organisation au service du développement et de la modernisation des infrastructures de transport (routes, autoroutes, bornes de recharge dynamique...) a permis de souligner que leur financement ne peut peser sur les seuls transporteurs routiers. À l'heure de la complémentarité des modes, une partie des dépenses actuelles devrait ainsi être réorientée, sans nouveaux prélèvements ni hausse de la fiscalité pour la filière », souligne enfin l'OTRE.
Elle a rappelé au ministre sa disponibilité pour participer à l'ensemble des travaux engagés par le gouvernement en vue de bâtir une politique durable du transport routier, au service d'une France compétitive. - MF
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L'UE appelée à anticiper la révision des objectifs CO₂
Plus de 20 organisations impliquées dans le secteur du transport routier ont publié une déclaration commune appelant la Commission européenne à repousser les réglementations sur les normes CO₂ et à fournir les conditions propices et les incitat...
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Plus de 20 organisations impliquées dans le secteur du transport routier ont publié une déclaration commune appelant la Commission européenne à repousser les réglementations sur les normes CO₂ et à fournir les conditions propices et les incitations nécessaires à une adoption accrue des véhicules propres.
Elles appellent la Commission européenne à anticiper d'un an la révision des normes CO₂ (sans préciser par ailleurs à quelle date butoir se référer!) et à ne pas limiter le choix de technologies viables, ce qui implique la prise en compte des biocarburants.
Les organisations exhortent également la Commission à mettre en place les conditions et les incitations nécessaires pour encourager l'adoption de véhicules propres, plutôt que d'imposer au secteur privé des mandats d'achat contraires au libre marché. - MF
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Transition verte du TRM : les fédés appellent à un meilleur cadre européen
Les représentants du bureau commun BGL, FNTR et NLA (fédérations de transporteurs respectivement allemande, française et norvégienne) ont organisé à Bruxelles un échange au Parlement européen avec les députés Christophe Grudler (FR - Renew), Marianne...
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Les représentants du bureau commun BGL, FNTR et NLA (fédérations de transporteurs respectivement allemande, française et norvégienne) ont organisé à Bruxelles un échange au Parlement européen avec les députés Christophe Grudler (FR - Renew), Marianne Vind (DK-S&D) et Asger Christensen (DK-Renew).
Un second rendez-vous s'est également tenu à la Commission européenne avec Magda Kopczynska, Directrice générale de la DG Move (Mobilité et Transport).
La délégation a fait entendre à cette occasion sa voix sur trois grands thèmes, dont voici les points les plus importants :
• défendre une approche plus pragmatique de la transition énergétique, en donnant aux carburants renouvelables, tels que le biogaz et le HVO, un rôle plus important. Et en demandant une révision anticipée de la législation sur les objectifs de CO2 pour les nouveaux PL, afin de laisser le temps au marché de s'adapter.
• besoin d'une capacité accrue sur le réseau électrique dans les dépôts, les zones industrielles et les terminaux de transport. Il faut pour cela un fonds d'investissement dédié à la mise en place d'infrastructures de recharge, mais aussi des mécanismes pour stabiliser les prix de l'électricité.
• L'application efficace des règles du paquet Mobilité pour renforcer la compétitivité de l'industrie européenne du transport routier.
Le bureau commun demande à la Commission européenne de réaliser une étude d'impact et de suivre de près l'effet de la suppression du retour du camion toutes les huit semaines pour voir si le problème des sociétés boîte à lettres apparaît de nouveau. Si tel est le cas, la règle devrait être réintroduite.
En outre, les conditions de travail des conducteurs doivent être étroitement surveillées et les États membres de l'Union européenne devraient consacrer les ressources nécessaires à l'application et à des contrôles mieux ciblés des règles du Paquet Mobilité. - MF
Au milieu, Florence Berthelot, déléguée générale de la FNTR,
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Au milieu, Florence Berthelot, déléguée générale de la FNTR,
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Grèves perlées sur les ports : aucune réaction du ministre des Transports
Depuis plusieurs mois, les entreprises de transport routier de conteneurs et de marchandises subissent de plein fouet les dysfonctionnements récurrents des ports français, notamment ceux du Havre, de Rouen, de Montoir Saint-Nazaire et de Marseille.
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Depuis plusieurs mois, les entreprises de transport routier de conteneurs et de marchandises subissent de plein fouet les dysfonctionnements récurrents des ports français, notamment ceux du Havre, de Rouen, de Montoir Saint-Nazaire et de Marseille.
Les grèves perlées qui s'enchaînent sans interruption paralysent l'activité et plongent de nombreuses entreprises dans une situation financière critique. Plusieurs d'entre elles sont aujourd'hui en redressement judiciaire (voir aussi 62947).
Le 11 février 2025, l'OTRE Normandie, l'OTRE Pays de la Loire et l'OTRE Paca ont adressé un courrier au ministre des Transports, Philippe Tabarot, afin d'alerter sur la gravité de la situation. À ce jour, aucune réponse n'a été apportée par le gouvernement. « Pourtant, l'urgence est réelle, martèle l'OTRE. En 2024, 40 jours de grève ont déjà été recensés. Depuis le début de l'année 2025, on en dénombre 22 à fin février, plus 12 journées programmées en mars. Cette instabilité met en péril la viabilité de toute une profession ». - MF
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Les candidats au Label 2025 Transport & Logistique Responsables peuvent s'inscrire
Les entreprises du transport routier de marchandises et de logistique ont jusqu'au 30 mai inclus pour s'inscrire à la quatrième édition du Label Transport & Logistique Responsables. Ce label permet aux entreprises d'évaluer et de valoriser leurs acti...
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Les entreprises du transport routier de marchandises et de logistique ont jusqu'au 30 mai inclus pour s'inscrire à la quatrième édition du Label Transport & Logistique Responsables. Ce label permet aux entreprises d'évaluer et de valoriser leurs actions sur les critères Environnement, Social et Gouvernance (ESG).
Les entreprises engagées dans la démarche seront évaluées par EthiFinance, groupe européen de notation financière et extra-financière, qui dispose à la fois d'une méthodologie adaptée aux entreprises de toute taille et d'un outil d'évaluation sur mesure. Toutes les entreprises du secteur peuvent prétendre au Label et pourront également bénéficier de l'accompagnement d'EthiFinance tout au long de la démarche.
L'objectif du Label pour les entreprises : faire reconnaître, de manière officielle et indépendante, leurs performances extra-financières et les valoriser auprès de leurs partenaires institutionnels, financiers et commerciaux. Ce label leur permet également de s'engager dans une dynamique de progrès pour gagner en attractivité. Cliquez ici pour vous inscrire. - MF
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Le Medef s'allie à TLF pour demander une résolution rapide des grèves portuaires
Suite aux deux nouvelles grèves portuaires ces mercredi 26 et jeudi 27 février, le Medef rejoint TLF dans son cri d'alerte. « Ces perturbations désorganisent gravement la chaîne logistique, ont des conséquences profondes sur l'économie nationale....
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Suite aux deux nouvelles grèves portuaires ces mercredi 26 et jeudi 27 février, le Medef rejoint TLF dans son cri d'alerte. « Ces perturbations désorganisent gravement la chaîne logistique, ont des conséquences profondes sur l'économie nationale. Elles entraînent des surcoûts importants et des retards significatifs, menaçant ainsi la compétitivité des entreprises et des milliers d'emplois dans le secteur ». Ce soutien est logique : le comité « Logistique et transports durables » du Medef est coprésidé par Éric Hémar, président de l'Union TLF.
Une enquête flash réalisée auprès des transporteurs adhérents de l'Union TLF révèle un surcoût moyen estimé à 23% des coûts de transport habituellement constatés ; une perte de chiffre d'affaires de 21% par rapport aux prévisions ; une perte anticipée d'environ 25% du chiffre d'affaires en février 2025, couplée à une baisse équivalente des opérations portuaires. - MF
Ici au port du Havre, où l'ensemble des accès aux terminaux ont été bloqués (photo du site tendanceouest.com)
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Ici au port du Havre, où l'ensemble des accès aux terminaux ont été bloqués (photo du site tendanceouest.com)
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Défaillances de PME du transport : la CFDT Route fustige les conséquences du dumping social
S'appuyant sur le reportage de France Culture sur les défaillances de PME du transport (voir 62920), la CFDT Route interprète le nombre impressionnant de défaillances dans le TRM...
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S'appuyant sur le reportage de France Culture sur les défaillances de PME du transport (voir 62920), la CFDT Route interprète le nombre impressionnant de défaillances dans le TRM par les dérives de la concurrence déloyale et du dumping social en Europe. Le syndicat alerte sur le recrutement de conducteurs extra-communautaires souvent exploités par ces grands groupes peu scrupuleux qui bafouent toutes les règles de cabotage et les dispositions du paquet mobilité dans le but d'augmenter leur rentabilité. Avec des conséquences dramatiques sur les PME françaises.
La CFDT Route réclame les dispositions nécessaires pour que cessent les dérives de ces grands groupes qui pratiquent « l'esclavage moderne ». « Nous serons attentifs aux pratiques de certaines entreprises qui profitent de cette situation pour installer un climat délétère (mise en congés payés forcés et licenciements arbitraires) dans le but de réduire la masse salariale », affirme par ailleurs le syndicat. - MF
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Fin des concessions autoroutières, mégacamions, écotaxe alsacienne... Ce qui ressort du discours de Philippe Tabarot devant l'Assemblée nationale
Interviewé par la commission du développement durable de l'Assemblée nationale le 5 février, Philippe Tabarot, ministre chargé des Transports, lui a exposé ses propositions pour l'avenir proche en termes de mobilité. Concernant le transport routier, ...
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Interviewé par la commission du développement durable de l'Assemblée nationale le 5 février, Philippe Tabarot, ministre chargé des Transports, lui a exposé ses propositions pour l'avenir proche en termes de mobilité. Concernant le transport routier, voici les principaux points qu'il a choisi d'aborder.
D'abord la nécessité d'anticiper la fin des concessions autoroutières qui s'étale jusqu'en 2037, à commencer par la société Sanef en 2031. Les conditions de restitution des infrastructures doivent être précisées en concertation entre les concessionnaires et l'Etat, en définissant notamment un programme d'entretien pour les cinq dernières années qui doit permettre d'assurer la remise des ouvrages en bon état à l'État.
Ensuite le tassement à prévoir des recettes de la TICPE, vouée à disparaître à l'horizon 2050, ce qui se traduira d'ici 2030 par une baisse d'environ 13 milliards d'euros au bénéfice de l'Etat. Or ces recettes servaient notamment à l'entretien et au financement des infrastructures.
« Notre système actuel de financement des mobilités est à bout de souffle », a asséné Philippe Tabarot, qui a décidé d'organiser une conférence sur le financement des mobilités avec tous les acteurs concernés (y compris les usagers) au printemps prochain. Le ministre est décidé à dessiner une vision à long terme pour les infrastructures routières, sans que l'usager ait à subir une baisse de qualité.
Interrogé par un député partisan des « mégacamions », qui déplore leur mise à l'écart du débat public alors que leur autorisation dans certains pays est un grand succès et uvre en faveur du climat, Philippe Tabarot a reconnu qu'il ne fermait pas la porte à une étude sérieuse sur l'impact des mégacamions. « J'ai longtemps été sceptique à ce sujet, à la fois pour des questions de sécurité et d'état des routes, mais aussi je le voyais comme une accélération de la fin du fret ferroviaire ». Son homologue allemand lui ayant rappelé la veille que notre voisin n'est pas en faveur des mégacamions, Philippe Tabarot sait déjà qu'un accord bilatéral avec l'Allemagne ne semble pas envisageable. Mais il répète qu'il ne demande qu'à être convaincu des avantages que représente la massification.
Quant au financement des aides à l'achat de véhicules électriques, l'avenir des CEE étant critiqué par la Cour des comptes et par Bercy, il va faire l'objet d'un toilettage pour les rendre plus efficaces. Le programme Eve 2 pourrait s'en trouver percuté.
Concernant la taxe PL instaurée par l'Alsace, Philippe Tabarot a rappelé que depuis l'abandon de l'écotaxe sur le territoire nationale sous la férule de Ségolène Royal, ce dispositif peut être adopté de manière volontaire dans les régions frontalières avec l'Allemagne, l'Espagne ou l'Italie. En Alsace, il assure suivre sa mise en uvre avec beaucoup d'attention, et s'attend à ce que cette taxe R-Pass braque certaines entreprises françaises de transport. « Peut-être la CEA pourra-t-elle les aider dans le cadre de la transition énergétique », a suggéré le ministre. - MF
(capture d'écran de la video parue sur le site de l'Assemblée nationale)
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(capture d'écran de la video parue sur le site de l'Assemblée nationale)
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Pourquoi les camions au gaz et au biocarburant sont-ils exclus des énergies renouvelables par l'Europe ?
France Mobilité Biogaz et Esterifrance, qui représentent les filières du bioGNV et des biodiesels de type B100, alertent les pouvoirs publics français sur les effets de l'exclusion injustifiée de ces énergies renouvelables par le règlement européen s...
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France Mobilité Biogaz et Esterifrance, qui représentent les filières du bioGNV et des biodiesels de type B100, alertent les pouvoirs publics français sur les effets de l'exclusion injustifiée de ces énergies renouvelables par le règlement européen sur les émissions de CO₂ des véhicules lourds, adopté en juin 2024.
« Sans révision urgente du règlement sur les normes d'émissions de CO₂ des véhicules lourds, la France et l'Europe n'atteindront pas leurs objectifs de décarbonation du transport lourd ».
Selon ces fédérations, l'exclusion de ces solutions pourtant immédiatement disponibles et éprouvées constitue un frein à la décarbonation du transport lourd en France et en Europe. « Il est essentiel que cette exclusion puisse être levée à l'occasion de la prochaine révision du règlement, prévue en 2027, afin de garantir le maintien d'un mix énergétique fondé sur le principe de la neutralité technologique », martèlent-elles.
Les conséquences d'une non-reconnaissance des filières du bioGNV et des biodiesels de type Emag (esters méthyliques d'acide gras) seraient lourdes, soutiennent France Mobilité Biogaz et Esterifrance. Notamment pour les transporteurs, qui subissent de fortes contraintes économiques et sont confrontés aux défis massifs, techniques et économiques, de l'électrification du transport lourd.
« Faute d'être en mesure de recourir aussi aux autres énergies disponibles pour se décarboner, collectivités et transporteurs pourraient être contraints de retarder leur sortie des énergies fossiles », préviennent les défenseurs du biogaz et des biocarburants. « Il est contreproductif d'imposer l'électrique comme unique énergie au mépris de la neutralité technologique, car cela exclut des solutions vertueuses dès à présent opérationnelles et aptes à mieux répondre à certains cas d'usage », insistent-ils. - MF
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Concours « je filme ma formation » : les élèves en Bac Pro du lycée Isaac de l'Étoile à Poitiers ont besoin de votre vote
Quatre élèves de Bac Pro Conducteur Routier au lycée Isaac de l'Étoile à Poitiers se sont inscrits au concours parcours métiers : « Je filme ma formation » et ont participé à la création d'un court-métrage pour présenter leur formation Bac Pro Conduc...
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Quatre élèves de Bac Pro Conducteur Routier au lycée Isaac de l'Étoile à Poitiers se sont inscrits au concours parcours métiers : « Je filme ma formation » et ont participé à la création d'un court-métrage pour présenter leur formation Bac Pro Conducteur routier marchandises. Ils sont en lice pour remporter le Trophée de la Com' et comptent sur le soutien des internautes. Un simple like peut faire la différence !
L'enjeu pour ces futurs conducteurs est un prix de 1 000 euros pour soutenir leurs projets. Likez ici et partagez un maximum pour les encourager et leur permettre de décrocher la victoire. Merci de la part de leurs professeurs... - MF
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Fin de contrat pour les chauffeurs zimbabwéens en grève en France
Que sont devenus les trois conducteurs routiers du Zimbabwe qui s'étaient mis en grève sur des parkings en France afin de dénoncer leurs conditions de travail et leur salaire bien inférieur aux promesses ? (voir lire la suite
Que sont devenus les trois conducteurs routiers du Zimbabwe qui s'étaient mis en grève sur des parkings en France afin de dénoncer leurs conditions de travail et leur salaire bien inférieur aux promesses ? (voir 62819).
Global Transporte, le sous-traitant slovaque du groupe allemand Hegelmann, qui a fourni à ces conducteurs un permis international et leur a fait suivre une formation de trois mois à la conduite d'un camion, a mis fin à leur contrat. Il emploie parallèlement d'autres conducteurs routiers qui viennent de pays extérieurs à l'Europe, comme on l'a vu avec le Kazakh qui, en panique, s'est réfugié dans un commissariat en Belgique (voir dépêche n°62842).
Pour tenter des démarches afin de faire avancer leur cause, la CFDT Transports a recueilli deux des trois Zimbabwéens (celui qui se trouvait sur l'aire de Survilliers et celui qui stationnait sur l'aire de la Dentelle près d'Alençon) sur son site au Delta à Rungis. Une enquête est diligentée par l'Inspection du travail et la CFDT Transports espère leur trouver un nouvel employeur en Espagne, où la pénurie est très importante.
« Notre action a un but humanitaire. Plus largement, notre but est de dénoncer l'exploitation des êtres humains et le dumping social, qui se solde par une hausse des défaillances d'entreprises en France (+30% en France). Mettre la lumière sur cette affaire impliquant des conducteurs extra communautaires est une façon d'alerter l'opinion publique », explique Patrick Blaise, secrétaire général de la CFDT Transports.
Selon Roberto Parrillo, ex-président de la section du syndicat ETF et aujourd'hui consultant sur les questions du TRM, l'Europe des 27 dénombre plus de 320 000 conducteurs routiers non européens détachés en circulation sur ses routes ! Sur un total d'environ 2,5 millions de conducteurs routiers européens, cela représente quand même pas loin de 13 conducteurs sur 100 ! La Lituanie et la Pologne en compteraient à elles deux 210 00 (respectivement 80 000 et 130 000) !
La Dreal a relevé sur les trois camions conduits par ces routiers zimbabwéens pas moins de 24 000 euros d'infractions. « Pour libérer ses camions, l'entreprise a payé les amendes, mais n'a toujours pas payé ce qu'elle devait aux salariés, tout en mettant fin à leur contrat », explique la CFDT Transports, qui a calculé que Global Transporte doit environ 12 000 euros à chacun des trois Zimbabwéens, mais n'a proposé que 2 000 euros, prétextant qu'ils doivent rembourser leur formation et les frais divers occasionnés à l'entreprise.
Il faut croire que le bruit fait autour de cette histoire a poussé Global Transporte à se protéger car la société slovaque a rapatrié 50 PL conduits par des Zimbabwéens à travers toute l'Europe, qu'ils ont licenciés après avoir récupéré les véhicules. Une bonne partie d'entre eux a apparemment retrouvé du travail en Slovaquie, car ils bénéficient d'une carte de résidence slovaque valable jusqu'en 2026 (ce qui leur donne un libre accès à la zone Schengen). D'ailleurs, Global Transporte a supprimé son site internet. - MF
De g. à d. : Patrick Blaise, secrétaire général de la CFDT Transports, Brighton (du Zimbabwe), Yves Bore, trésorier.
Global Transporte, qui vient de suspendre l'accès à son site internet, a formé les Zimbabwéens pendant trois mois, notamment sur simulateur, avant de les envoyer dans toute l'Europe.
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Le transport rail-route pourrait faire monter la part du fret ferroviaire
Les perspectives pour le fret ferroviaire ne sont a priori pas terribles, si on considère que la part de ce mode de transport est tombée à 10,4% des tonnes-kilomètres transportées en France, alors qu'au début des années 1970, 45% des marchandises en ...
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Les perspectives pour le fret ferroviaire ne sont a priori pas terribles, si on considère que la part de ce mode de transport est tombée à 10,4% des tonnes-kilomètres transportées en France, alors qu'au début des années 1970, 45% des marchandises en France étaient encore transportées par le rail.
Sur cette part nationale répertoriée en 2022, 4,2% des échanges de fret ferroviaire se font en Île-de-France (soit 11,8 millions de tonnes). C'est très peu, comparé au total régional (IDF) de 248 millions de tonnes de marchandises manutentionnées en 2022.Si la stratégie nationale du fret ferroviaire de 2021 vise à doubler la part modale du transport de marchandises par voie ferrée en 2030, l'objectif se heurte aux limites économiques et techniques d'une offre marquée par ses héritages. Il peine à répondre à la fragmentation des envois et aux besoins logistiques de fiabilité et de flexibilité.
Dans cette perspective, souligne l'Institut Paris Région, le transport combiné, susceptible de répondre au mieux à des trafics diversifiés, est reconnu comme un élément d'adaptation de l'offre. Son développement passe par la modernisation des installations existantes et la réservation de nouveaux sites.
Deux grands types de trafics coexistent, rappelle l'Institut Paris Région : d'un côté, le fret conventionnel regroupe, à l'export, les trains complets et massifs chargés de produits agricoles, et, à l'import, les granulats non sédimentaires que l'Île-de-France fait venir des périphéries du Bassin parisien. Ces flux, dans un rayon de 200 à 250 km, s'imposent face à un transit interrégional plus lointain.
D'un autre côté, le transport combiné prend en charge les unités de transport intermodales (UTI), conteneurs et caisses mobiles. Il propose une géographie structurée autour des flux nord-sud de longue portée (de 700 à 1000 km). Le transport combiné domine le trafic de transit ferroviaire régional. - MF
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Hausse de 2 % des rémunérations chez les voyageurs
Les syndicats patronaux et salariés ont ratifié les nouveaux accords salariaux dans le transport routier de voyageurs. Dans sa newsletter, l'OTRE précise que "les minimas conventionnels sont revalorisés de 2 % pour tous les coefficients des quatre gr...
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Les syndicats patronaux et salariés ont ratifié les nouveaux accords salariaux dans le transport routier de voyageurs. Dans sa newsletter, l'OTRE précise que "les minimas conventionnels sont revalorisés de 2 % pour tous les coefficients des quatre grilles, et sera applicable à partir du 1ᵉʳ février 2025". Nous publions la grille "Ouvrier" qui correspond à ceux des conducteurs.
Source : OTRE
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Source : OTRE
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Augmentation des prix des péages au 1er février : +0,92 % en moyenne,
En moyenne, l'augmentation des tarifs imposés par les sociétés d'autoroutes est de 0,92% depuis le 1er février, soit moins que l'inflation (2% en moyenne annuelle 2024 selon l'Insee). Vinci de son côté applique une hausse limitée à 0,77%, inférieure ...
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En moyenne, l'augmentation des tarifs imposés par les sociétés d'autoroutes est de 0,92% depuis le 1er février, soit moins que l'inflation (2% en moyenne annuelle 2024 selon l'Insee). Vinci de son côté applique une hausse limitée à 0,77%, inférieure à l'inflation pour la 4e année consécutive.
Bonne nouvelle pour les conducteurs routiers qui doivent aller rejoindre leur camion depuis leur domicile en empruntant un bout d'autoroute : pour ne pas gréver le budget des automobilistes faisant de courtes distances, Vinci (qui regroupe ASF, Cofiroute et Escota) bloque en outre les tarifs de 90% des trajets de moins de 30 km et de 80% des trajets de moins de 50 km, ainsi que l'ensemble des itinéraires de contournement de 35 agglomérations desservies par son réseau.
Dans le cadre de l'abonnement à l'offre Ulys 30 de Vinci, ils ont par ailleurs droit à -30% sur la totalité des trajets de leur itinéraire préférentiel, dès 10 allers-retours effectués dans le mois, sans limitation de kilométrage. La démarche se fait sur le site www.ulys.com, en associant au badge de télépéage le trajet préférentiel sur lequel la réduction de 30% s'appliquera. - MF
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Ecotaxe alsacienne : la phase de construction des portiques peut commencer
L'écotaxe poids lourds qui entrera en vigueur début 2027 en Alsace, appelée aussi R-Pass (voir 62406), vise à freiner le trafic de camions en transit qui sont de plus en plus nom...
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L'écotaxe poids lourds qui entrera en vigueur début 2027 en Alsace, appelée aussi R-Pass (voir 62406), vise à freiner le trafic de camions en transit qui sont de plus en plus nombreux à passer par là pour éviter de payer la taxe kilométrique allemande LKW Maut (0,34 euros/km).
Pour son fonctionnement (collecte et contrôle), la Collectivité européenne d'Alsace (CeA) a retenu deux opérateurs réunis au sein d'un groupement : l'allemand T-Systems, filiale de Deutsche Telekom, et la Grenobloise d'Électronique et d'Automatismes (GEA). Ce groupement a maintenant la charge de mettre en place l'outil de péage et de réaliser une phase préalable de tests.
Rappelons que cette nouvelle taxe (qui devrait tourner autour de 0,15 euros par km) s'appliquera aux plus de 3,5 t circulant sur l'A35 et l'A36 qui traversent l'Alsace dans l'axe Sud-Nord, et sur deux autres routes reliant cet axe à l'Allemagne. - MF
(Photo d'illustration)
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(Photo d'illustration)
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La FNTR exprime son exaspération face aux nouvelles grèves des ports
Les professionnels du transport routier de marchandises expriment leur profond désarroi face aux grèves des dockers annoncées en janvier (ils ont prévu un arrêt de travail de 48 heures les 30 et 31 janvier). Ils prévoient aussi des grèves perlées sur...
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Les professionnels du transport routier de marchandises expriment leur profond désarroi face aux grèves des dockers annoncées en janvier (ils ont prévu un arrêt de travail de 48 heures les 30 et 31 janvier). Ils prévoient aussi des grèves perlées sur le mois de février 2025. Ces grèves, qui interviennent dans le cadre des négociations postérieures à la réforme des retraites, s'inscrivent dans la continuité de nombreuses grèves ces derniers mois. Elles suscitent une exaspération légitime dans un contexte économique déjà extrêmement tendu pour les entreprises du transport routier de marchandises.
La FNTR en appelle à la responsabilité de toutes les parties prenantes et demande une médiation rapide pour limiter l'impact de ces mouvements sociaux et garantir la continuité des activités économiques. En effet, dans un contexte où la France tente de préserver sa compétitivité face à une conjoncture internationale incertaine, ces perturbations paralysent l'approvisionnement et la distribution des marchandises, entraînent des conséquences désastreuses pour les entreprises de transport routier.
Déjà affaiblies, celles-ci peinent à honorer leurs engagements et à maintenir leur rentabilité, ce qui pourrait entraîner une aggravation des faillites dans la profession. Cette situation met également en péril des milliers d'emplois, tant au sein des transporteurs que dans l'ensemble de la chaîne logistique. Les Organisations Interprofessionnelles Medef et CPME ont été également informées de la gravité de cette situation. - MF
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FO : « Un gel des salaires dans le transport routier est une mesure irresponsable et dangereuse »
Bruno Lefebvre, le secrétaire général adjoint de FO Transports, s'insurge par voie de communiqué contre la proposition de revalorisation des salaires à 0% dans le secteur du TRM. « C'est non seulement injuste, mais aussi dangereux pour l'avenir de...
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Bruno Lefebvre, le secrétaire général adjoint de FO Transports, s'insurge par voie de communiqué contre la proposition de revalorisation des salaires à 0% dans le secteur du TRM. « C'est non seulement injuste, mais aussi dangereux pour l'avenir de ce secteur vital de notre économie ». Il liste les raisons qui motivent l'absolue nécessité de revoir cette proposition.
En voici quelques-unes. D'abord, il s'agit, selon FO, d'une injustice flagrante face à l'inflation galopante depuis le covid : les conducteurs routiers sont confrontés à une inflation record qui érode leur pouvoir d'achat. Ensuite, le gel des salaires peut se comprendre comme un manque de reconnaissance pour un travail essentiel.
Troisième argument : il va aggraver la situation de pénurie en dissuadant les jeunes générations de s'orienter vers ce métier et en poussant les conducteurs expérimentés à quitter le secteur. Cette pénurie de conducteurs aura des conséquences néfastes sur l'ensemble de l'économie, avec des retards de livraison, des ruptures de stock et une hausse générale des prix à prévoir.
FO pose par ailleurs la question des temps d'attente : « Est-il normal que dans l'industrie du transport, le matériel soit immobilisé pendant des heures chez un client et que celui-ci n'ait rien à payer pour ça ? Dans aucun autre secteur industriel, le temps n'est pas de l'argent ! ». Idem pour les prestations de chargement et de déchargement, qui devraient être rémunérées à leur juste valeur. Au moins deux points sur lesquels FO est d'accord avec l'OTRE (voir 62760). - MF
FO milite notamment pour que les prestations de chargement et de déchargement soient rémunérées à leur juste valeur.
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FO milite notamment pour que les prestations de chargement et de déchargement soient rémunérées à leur juste valeur.
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Alexis Gibergues, de l'OTRE : « Notre premier vœu est celui d'une année stabilisée pour nos entreprises »
« Face aux crises politiques, économiques et sociales successives, nous formulons le vu d'une année marquée par la stabilité pour permettre la reprise ». L'OTRE, par la voix de son président Alexis Gibergues, a évoqué lors de la soirée d...
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« Face aux crises politiques, économiques et sociales successives, nous formulons le vu d'une année marquée par la stabilité pour permettre la reprise ». L'OTRE, par la voix de son président Alexis Gibergues, a évoqué lors de la soirée de vux la longue liste des difficultés auxquelles font face les PME du TRM : activités en berne, concurrence déloyale, impératifs écologiques, réglementaires, administratifs, économiques parfois impossibles à tenir, sans oublier les difficultés structurelles de recrutement. Le tout sur un fond d'instabilité politique et institutionnelle qui « empêche toute forme d'action durable et féconde ».
Alexis Gibergues rappelle que l'OTRE a formulé l'été dernier 22 pour le TRM, « parmi lesquelles beaucoup à coût zéro et dont il ne manque à la mise en uvre que la volonté des décideurs publics ». Il évoque notamment le renforcement des effectifs et des moyens des contrôleurs terrestres, et une meilleure coordination de l'action des Dreal avec la Gendarmerie et la Police afin de lutter efficacement contre les pratiques illégales et la concurrence déloyale.
L'OTRE souligne par ailleurs que les PME du TRM, victimes des dérives liées au cabotage illégal et au travail détaché, rencontrent plus que jamais de grandes difficultés pour imposer des tarifs légitimes. Or, comment répondre aux ambitions sociales et environnementales françaises sans rémunération correcte ? D'autant que les deux tiers des entreprises constatent des retards de paiement supérieurs à 30 jours ! Un point qui tient à cur de l'OTRE est rappelé : une indemnisation équitable des prestations de type gestion des palettes et temps d'attente. - MF
Avec +23% d'adhérents en quatre ans, l'OTRE a gagné en représentativité. L'organisation, qui représente essentiellement les PME, a vu le jour en 2000 (photo Fréor)
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Avec +23% d'adhérents en quatre ans, l'OTRE a gagné en représentativité. L'organisation, qui représente essentiellement les PME, a vu le jour en 2000 (photo Fréor)
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