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Le quota de PL électriques imposé par l'UE pas forcément compatible avec le transport de matières dangereuses
Dans une lettre adressée à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, l'industrie chimique, représentée par le Cefic (Conseil européen de l'industrie chimique), avertit que les quotas que l'Europe veut imposer aux transporteurs ...
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Dans une lettre adressée à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, l'industrie chimique, représentée par le Cefic (Conseil européen de l'industrie chimique), avertit que les quotas que l'Europe veut imposer aux transporteurs sur les camions électriques risquent de compromettre la sécurité et la faisabilité du transport de marchandises dangereuses et sensibles.
Dans cet avertissement, le Cefic fait référence aux mandats d'achat obligatoires de camions à zéro émission dans le cadre de la prochaine initiative Clean Corporate Fleets. Sur les sites Seveso notamment, le comportement des véhicules électriques ou à hydrogène en cas d'accident n'est en effet pas considéré comme sûr sur la base des connaissances actuelles. L'interaction entre les batteries lithium-ion haute tension, sensibles à l'emballement thermique, et les marchandises dangereuses potentiellement inflammables, corrosives ou explosives, présente des risques de sécurité spécifiques.
L'Iru se réjouit de voir une branche industrielle rappeler à l'UE que le mode électrique ne s'accorde pas nécessairement à l'ensemble des activités de transport routier, étant donné leur diversité (marchandises dangereuses, longue distance, transport à température contrôlée, etc.). Les alternatives viables pour de nombreux cas d'usage (HVO et biodiesel notamment) sont totalement ignorées par l'Europe. « La décarbonation doit reposer sur des conditions favorables, et non sur des obligations punitives », a déclaré l'Iru. - MF
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Fin de la menace sur le B100 dans le projet de loi des finances 2026
La suppression dans l'article 5 des dispositions relatives à la hausse de la fiscalité sur les biocarburants B100 et E85 dans le texte du PLF 2026 fait souffler de soulagement les fédérations de transporteurs...
L'OTRE notamment salue cette...
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La suppression dans l'article 5 des dispositions relatives à la hausse de la fiscalité sur les biocarburants B100 et E85 dans le texte du PLF 2026 fait souffler de soulagement les fédérations de transporteurs...
L'OTRE notamment salue cette décision et « reste pleinement mobilisée et vigilante dans l'attente de l'adoption définitive du projet de loi de finances ». Elle ajoute : « Le maintien d'un mix énergétique composé des biocarburants, du biogaz et de l'électrique doit être garanti pour réussir la transition du secteur du transport routier ». - MF
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Le rôle de la Csiam dans le soutien au TRM valorisé par Solutrans
Au salon Solutrans, Benoît Tanguy, le président de la branche véhicules industriels de la Csiam, recevra le titre de personnalité de la Filière 2025 par la Fédération Française de Carrosserie (FFC) pour son engagement en faveur de la filière professi...
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Au salon Solutrans, Benoît Tanguy, le président de la branche véhicules industriels de la Csiam, recevra le titre de personnalité de la Filière 2025 par la Fédération Française de Carrosserie (FFC) pour son engagement en faveur de la filière professionnelle et de son évolution. Benoît Tanguy, qui est aussi le DG de Scania France, va recevoir ce titre sur le salon Solutrans au nom de la Chambre syndicale internationale de l'automobile et du motocycle (Csiam).
Ces dernières années, la Csiam a en effet multiplié les initiatives concrètes, notamment sur les enjeux liés à la transition énergétique. Dans un contexte de fortes tensions budgétaires, elle a pu préserver en 2024 une enveloppe de 130 millions d'euros destinée aux aides à l'acquisition ou à la location de PL électriques, alors qu'elle était menacée de réduction.
La Csiam s'est ensuite mobilisée pour rendre les dispositifs d'aide plus accessibles aux PME avec moins de dix véhicules (85% sont des entreprises du TRM en France), en contribuant à la création d'un guichet simplifié, allégeant les démarches administratives.
Elle a ensuite joué un rôle déterminant dans l'élaboration de la fiche Certificat d'Economie d'Energie (CEE) TRA-EQ-129, un nouveau cadre d'aide plus facile d'accès, systématique et offrant une visibilité pluriannuelle aux entreprises. Elle a également obtenu l'introduction d'une bonification X5 pour les véhicules porteurs de 12 à 26 t.
La Csiam joue par ailleurs un rôle pivot dans le dialogue entre constructeurs, pouvoirs publics et acteurs de la transition énergétique, aux côtés des organisations professionnelles du secteur (l'Union TLF, la FNTR et l'OTRE), de la FFC, de l'Avere, mais aussi des énergéticiens et opérateurs de bornes de recharge.
En qualité de Personnalité de la Filière, Benoît Tanguy succède à Jean-Dominique Senard (Michelin - 2017), Dominique Fernier (Transpolis - 2018), Veronika Wand-Danielsson (ambassade de Suède - 2019), Aline Mesples, Jean-Christophe Pic et Eric Hemar (présidents respectifs de OTRE, FNTR et TLF) (2020-21), Luc Chatel (PFA - 2022), Pierre Coppey (Vinci Autoroutes - 2023) et Philippe Rosier (Symbio - 2024). - MF
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La remise en cause ZFE n'est pas encore actée
L'Assemblée nationale a certes adopté en juin dernier la loi dite de « simplification de la vie économique », qui entérine notamment la suppression des Zones à Faibles Émissions (ZFE). Mais une suppression définitive de ces zones de restriction de la...
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L'Assemblée nationale a certes adopté en juin dernier la loi dite de « simplification de la vie économique », qui entérine notamment la suppression des Zones à Faibles Émissions (ZFE). Mais une suppression définitive de ces zones de restriction de la circulation pour les véhicules les plus polluants (selon leur vignette Crit'Air) est encore en suspens : une commission mixte paritaire doit d'abord se prononcer sur une version commune du texte.
Surtout, cette suppression pourrait être censurée à la fois par l'Europe, au nom de la protection de la qualité de l'air, mais aussi par le Conseil constitutionnel, qui pourrait juger que cette mesure n'a pas sa place dans un texte purement économique (ce que l'on appelle un « cavalier législatif »). Les maires conservent enfin la possibilité de réguler localement la circulation via d'autres dispositifs comme les ZTL (zones à trafic limité), les tarifs de stationnement... - MF
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En s'obstinant à pénaliser le développement des biocarburants, le gouvernement met en danger les transporteurs
Les transporteurs français qui sont inscrits dans une démarche de décarbonation se sentent menacés par la pénalisation des biocarburants par le gouvernement. Les organisations patronales du secteur (TLF, FNTR, OTRE et FNTV) ont eu beau multiplier les...
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Les transporteurs français qui sont inscrits dans une démarche de décarbonation se sentent menacés par la pénalisation des biocarburants par le gouvernement. Les organisations patronales du secteur (TLF, FNTR, OTRE et FNTV) ont eu beau multiplier les alertes, elles découvrent en effet dans les orientations budgétaires envisagées dans le projet de loi de finances 2026 (PLF 2026) que les dispositifs de soutien aux énergies alternatives risquent d'être supprimées (suramortissement et fiscalité avantageuse).
Or les transporteurs (en grande majorité des TPE et PME) ont investi massivement depuis plusieurs années pour verdir leurs flottes : véhicules électriques, bioGNV/GNV, B100, HVO, infrastructures de recharge ou d'avitaillement, et formation des personnels.
Ces investissements, encouragés par les politiques publiques et les objectifs européens, reposaient sur un cadre fiscal stable et lisible, garant de la viabilité économique des choix opérés. Dans sa rédaction actuelle, préviennent les fédés, le PLF provoquerait une onde de choc économique et environnemental irréversible en remettant en cause les soutiens. Maintenir le cadre fiscal actuel pour les biocarburants est indispensable pour sécuriser les investissements réalisés. - MF
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Philippe Tabarot se maintient aux Transports
On sent davantage de prudence de la part des organisations patronales suite à la énième constitution d'un gouvernement pour la France (sous l'égide du premier ministre Lecornu). En se lançant la première à saluer le maintien de Philippe Tabarot au mi...
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On sent davantage de prudence de la part des organisations patronales suite à la énième constitution d'un gouvernement pour la France (sous l'égide du premier ministre Lecornu). En se lançant la première à saluer le maintien de Philippe Tabarot au ministère des Transports, l'OTRE réaffirme qu'aucune nouvelle fiscalité ne doit être envisagée dans le PLF 2026.
Elle réaffirme par ailleurs l'urgente nécessité d'une grande loi Transport, ambitieuse et structurante, qui réponde enfin aux attentes des nombreuses TPE, PME et ETI de transport routier. Alexis Gibergues, président de l'OTRE que celles-ci ont besoin de lisibilité et de stabilité. - MF
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Fermeture de la rocade d'Avignon : « Un projet contreproductif, des réunions stériles, un territoire sans solution », fustigent les fédérations de transporteurs
Réunies lundi 6 octobre à Avignon, les fédérations de transporteurs OTRE, FNTR et TLF ont souhaité renouer le dialogue avec la Ville d'Avignon. Objectif : explorer de nouvelles pistes avant que les camions ne puissent plus transiter sur une portion d...
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Réunies lundi 6 octobre à Avignon, les fédérations de transporteurs OTRE, FNTR et TLF ont souhaité renouer le dialogue avec la Ville d'Avignon. Objectif : explorer de nouvelles pistes avant que les camions ne puissent plus transiter sur une portion de la rocade Charles-de-Gaulle entre 7h et 19h. Étaient également présents plusieurs entreprises des zones d'activité de Fontcouverte et Courtine, le Medef Vaucluse, les représentants du transport multimodal et le maire de Châteaurenard. Tous ont travaillé à un plan d'action afin d'éviter le projet d'arrêté.
Cela fait suite à deux réunions organisées en septembre avec les services municipaux, qui n'ont fait que renforcer le constat des fédérations : la « concertation » annoncée n'en est pas une. Ce simulacre de dialogue a été mené par des techniciens déroulant un projet déjà ficelé, sans aucun élu politique présent.
Les fédés dénoncent d'une même voix une « mesure sans fondement et aux conséquences notamment économiques (détours importants, pénalisation de la ZI de Courtine et du terminal ferroviaire de Champfleury) et écologiques (l'inaccessibilité de ce terminal remettrait 450 camions/jour sur la route) »...
Enfin, aucune infrastructure n'ayant été réalisée en amont pour délester la rocade, cette interdiction va provoquer des reports de circulation sur des axes inadaptés et/ou déjà saturés et surtout fragiliser des infrastructures déjà sous surveillance, comme les ponts de Rognonas, Roquemaure ou le pont de l'Europe. - MF
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La crise politique est loin d'être terminée !
Alors qu'il était annoncé que Philippe Tabarot était reconduit comme ministre des Transports dans le gouvernement Lecornu, toutes les télés annoncent que la démission du Premier Ministre vient d'être acceptée par Emmanuel Macron ! La France se retrou...
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Alors qu'il était annoncé que Philippe Tabarot était reconduit comme ministre des Transports dans le gouvernement Lecornu, toutes les télés annoncent que la démission du Premier Ministre vient d'être acceptée par Emmanuel Macron ! La France se retrouve sans gouvernement. Suite à la prochaine annonce...
L'annonce a été faite sur toutes les télés à 9h40.
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L'annonce a été faite sur toutes les télés à 9h40.
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« L'heure est à la mobilisation », clame TLF
L'Union TLF n'a de cesse de le marteler : les entreprises du TRM ne peuvent plus supporter une seule hausse de charge et d'impôts. « Ensevelie sous une fiscalité excessive et un fardeau normatif exponentiel, notre filière est trop souvent mise hor...
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L'Union TLF n'a de cesse de le marteler : les entreprises du TRM ne peuvent plus supporter une seule hausse de charge et d'impôts. « Ensevelie sous une fiscalité excessive et un fardeau normatif exponentiel, notre filière est trop souvent mise hors jeu par des réglementations franco-françaises et des surtranspositions, là encore franco-française, de textes européens. Résultat, les transporteurs français ont les marges les plus faibles d'Europe », prévient la fédé patronale.
Ce trop-plein normatif et fiscal devient selon elle insupportable dans le climat économique que nous connaissons depuis deux ans. TLF craint les nouvelles menaces sur les entreprises du TRM et leurs emplois, notamment la loi de Simplification qui complexifie à outrance les activités, et toutes ces idées de taxes nouvelles qui émergent avant même le début du débat budgétaire.
« L'heure est donc à la mobilisation », conclut la fédération, qui se joint à la grande mobilisation, lancée par le Medef le 13 octobre à 14h à l'Accor Arena de Paris Bercy (modalité d'inscription à venir). Celle-ci rassemblera les chefs d'entreprise de toute taille et de tous secteurs d'activité. Il s'agit avant tout de rappeler que les entreprises sont les premières sources de la richesse collective. Y compris et surtout celles du TRM, vitales pour la compétitivité de notre économie, l'emploi partout en France, et la vie quotidienne de nos concitoyens. - MF
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Le nombre de défaillances d'entreprises du TRM est passé de 5 à 7 par jour !
Chaque jour ouvré, dix entreprises de transport de marchandises disparaissent en France, soit sept par jour si on englobe les week-ends et jours fériés. Il y a peu, le nombre recensé pour ces deux dernières années était de cinq ! (voir lire la suite
Chaque jour ouvré, dix entreprises de transport de marchandises disparaissent en France, soit sept par jour si on englobe les week-ends et jours fériés. Il y a peu, le nombre recensé pour ces deux dernières années était de cinq ! (voir 63752). Avec 645 défaillances d'entreprises au 2ᵉ trimestre 2025 (source L'Officiel des transporteurs), le transport routier signe son pire bilan depuis 2020.
Là où les défaillances reculent habituellement au printemps, cette année, elles ont encore progressé : +1,4% par rapport au trimestre précédent. Sur un an, la hausse atteint +7%. Sur deux ans, +55%... Les dernières notes de conjoncture de l'Union TLF confirment un état d'un climat des affaires durablement dégradé, marqué par des trésoreries toujours fragiles et une demande insuffisante pour un dirigeant sur deux.
Ce constat alarmant commande une prise de conscience sur l'environnement fiscal et réglementaire qui porte préjudice à la compétitivité du pavillon français. « Les transporteurs français ont une marge moyenne sectorielle de seulement 2 à 3%, parmi les plus basses de l'économie française et de loin la plus faible d'Europe », rappelle TLF, qui appelle à une action urgente et déterminée pour assurer la pérennité des entreprises de notre secteur, principalement composé de TPE-PME.
« Les projets de finances et de budget de la sécurité sociale seront un rendez-vous décisif. L'Union TLF sera extrêmement vigilante pour qu'aucune nouvelle charge ou hausse de fiscalité ne vienne aggraver cette situation déjà alarmante », prévient Jean-Thomas Schmitt, Président de l'Union TLF. - MF
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L'exonération de péage pour les PL zéro émission dans certains pays européens pourrait être prolongée jusqu'en 2031
Le Parlement européen a voté pour la prolongation des exonérations de péage pour les véhicules lourds à zéro émission au titre de la directive Eurovignette. Si cette mesure est confirmée, elle prolongera l'exonération actuelle du 31 décembre 2025 au ...
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Le Parlement européen a voté pour la prolongation des exonérations de péage pour les véhicules lourds à zéro émission au titre de la directive Eurovignette. Si cette mesure est confirmée, elle prolongera l'exonération actuelle du 31 décembre 2025 au 30 juin 2031. L'Iru (Union internationale des transports routiers) salue ce vote comme un message positif envoyé au secteur, mais déplore que les États membres restent libres de se retirer.
Seuls quelques-uns ont d'ailleurs appliqué cette exemption jusqu'à présent, comme on peut le voir sur le tableau : Allemagne, Autriche, République tchèque, Danemark, Slovaquie et Slovénie, ainsi que les trois pays qui imposent l'Eurovignette aux camions : le Luxembourg, les Pays-Bas et la Suède. Il manque donc encore une cohérence à l'échelle de l'UE.
Pour rendre les flottes de l'UE véritablement plus écologiques, l'Iru suggère que les recettes des péages CO₂ soient directement réinvestis dans le transport routier, plutôt que de les disperser sur les budgets généraux ou de les transférer vers d'autres modes. Autre nécessité selon l'Iru : étendre l'exemption de péage (pour l'instant réservée aux PL électriques) aux biocarburants, notamment.
En attendant, la prolongation de l'exemption de péage jusqu'en 2031 doit encore être approuvée par le Conseil de l'Union européenne ! À suivre... - MF
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Le président de l'OTRE va représenter les intérêts des PME du TRM en Europe
En devenant pour deux ans le président de l'UETR (Union européenne des transports routiers), fédération européenne représentant les intérêts des PME du TRM en Europe, Alexis Gibergues, le président de l'OTRE, porte une vision européenne ambitieuse.
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En devenant pour deux ans le président de l'UETR (Union européenne des transports routiers), fédération européenne représentant les intérêts des PME du TRM en Europe, Alexis Gibergues, le président de l'OTRE, porte une vision européenne ambitieuse.
En cette période de multiples transitions (écologique, énergétique, numérique et sociale), il compte uvrer à « un transport routier plus fort, plus compétitif et plus durable, dans lequel les TPE, PME et ETI occupent une place centrale grâce à leur souplesse, leur résilience et leur capacité d'adaptation ».
L'OTRE souligne que les entreprises de transports qui adhèrent à son organisation n'entendent pas seulement subir les décisions venues de Bruxelles. « Elles veulent en être des actrices pleinement engagées ! ». Il s'agit donc de renforcer l'influence et les moyens d'actions de l'UETR. - MF
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Sébastien Lecornu nommé Premier ministre : réaction de TLF
Dans un contexte où les défaillances d'entreprises atteignent un niveau historique, les transporteurs et logisticiens attendent des décisions claires de la part de Sébastien Lecornu, l'ex-ministre des Armées devenu Premier ministre, et du nouveau gou...
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Dans un contexte où les défaillances d'entreprises atteignent un niveau historique, les transporteurs et logisticiens attendent des décisions claires de la part de Sébastien Lecornu, l'ex-ministre des Armées devenu Premier ministre, et du nouveau gouvernement, rappelle la fédération TLF.
La fédé fait de la stabilité une urgence absolue : « Nous avons besoin d'un cap net, d'actes forts et de décisions rapides. Cette valse des responsables politiques fragilise l'économie et plonge nos entreprises dans un brouillard réglementaire et fiscal insupportable. Seule une politique claire, tournée vers la compétitivité, peut redonner confiance, relancer durablement notre économie et assainir nos comptes publics »
TLF prévient une fois de plus : « Toute mesure qui viendrait alourdir encore les charges ou les contraintes des entreprises serait un coup de massue supplémentaire pour notre secteur et, par conséquent, pour l'ensemble des filières industrielles et commerciales ». - MF
©ministère des Armées
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©ministère des Armées
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« Les parkings sûrs et sécurisés pour les camions restent dramatiquement insuffisants »
La vice-présidente de la Commission européenne chargée de l'emploi et des compétences, Roxana Mînzatu, vient de visiter à la demande de l'Iru plusieurs aires de stationnement pour camions en Belgique pour constater de visu l'extrême disparité des con...
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La vice-présidente de la Commission européenne chargée de l'emploi et des compétences, Roxana Mînzatu, vient de visiter à la demande de l'Iru plusieurs aires de stationnement pour camions en Belgique pour constater de visu l'extrême disparité des conditions, allant d'une installation ultramoderne à un site dépourvu même de services de base.
Le moment choisi pour ces visites n'est pas un hasard : les institutions européennes débattent du prochain budget de l'UE. La conclusion à laquelle sont arrivées la Fédération européenne des travailleurs des transports (ETF) et l'Organisation européenne pour un stationnement sécurisé (ESPORG) est claire : dans toute l'UE, les zones de stationnement sûres et sécurisées pour les camions restent dramatiquement insuffisantes.
Avec un tel manque, comment assurer aux conducteurs routiers des conditions de travail et de repos sûres pour les conducteurs européens ? L'urgence d'une action coordonnée au niveau européen et national a à nouveau été soulignée. « En investissant dans de meilleurs lieux de repos et de travail, nous rendons non seulement ce métier plus attrayant et remédions aux pénuries de main-d'uvre, mais nous consolidons également le transport routier, pilier de l'économie européenne », a déclaré Roxana Mînzatu.
Reste à voir que l'UE et les États membres sauront donner la priorité à la planification et au déploiement d'aires de stationnement sécurisées pour camions, notamment le long des axes routiers les plus encombrés d'Europe. Ceci dit, rappelons une fois de plus que sécurisé veut dire payant, et que ce sont surtout des parkings gratuits qui manquent cruellement... Toutes les sociétés de transport n'ont pas les moyens de payer en moyenne 20 euros pour 12 heures ! - MF
Au moment où les institutions européennes débattent du prochain budget de l'UE, la vice-présidente de la Commission européenne chargée de l'emploi et des compétences est allée constater le manque de parkings sûrs pour les PL.
Elle a pu constater leur état parfois déplorable.
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Chaque jour, cinq entreprises de transport ferment leurs portes
L'Union TLF alerte : chaque jour depuis deux ans, cinq entreprises de transport ferment leurs portes. « Ce sont autant d'emplois détruits, de territoires fragilisés et de parts de marché livrées aux pavillons étrangers », prévient Jean-Thomas ...
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L'Union TLF alerte : chaque jour depuis deux ans, cinq entreprises de transport ferment leurs portes. « Ce sont autant d'emplois détruits, de territoires fragilisés et de parts de marché livrées aux pavillons étrangers », prévient Jean-Thomas Schmitt, président de l'Union TLF, qui va même jusqu'à parler d'alerte rouge : « Le climat des affaires replonge, les embauches diminuent et plus de 600 entreprises ont disparu au seul premier trimestre ».
En effet, dans le secteur du transport de marchandises et de la logistique, le climat des affaires se dégrade à nouveau : 97,2 points en août, en dessous de sa moyenne de long terme, selon TLF. Près d'un dirigeant sur deux (47%) constate une insuffisance de la demande et des trésoreries toujours fragiles, en deçà des niveaux historiques.
L'Union TLF appelle les pouvoirs publics à placer la compétitivité des entreprises au cur des décisions budgétaires et économiques de la rentrée. D'une part en allégeant le carcan normatif pour libérer les initiatives et fixer enfin un cap clair et stable pour la transition écologique du secteur. D'autre part en réduisant drastiquement la pression fiscale qui étrangle les entreprises de transport françaises, qui ont les marges les plus basses d'Europe. - MF
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Rapport Ambition France Transports : quelques-unes des 14 recommandations pour renouveler le financement des transports
La remise à niveau et la modernisation des infrastructures nationales ferroviaires, routières et fluviales nécessitent d'investir environ 3 milliards d'euros supplémentaires par an sur la période 2026-2031. Au bout de dix semaines d'échanges et de re...
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La remise à niveau et la modernisation des infrastructures nationales ferroviaires, routières et fluviales nécessitent d'investir environ 3 milliards d'euros supplémentaires par an sur la période 2026-2031. Au bout de dix semaines d'échanges et de rencontres pour déterminer des pistes de financement des mobilités à horizon 2040, le rapport final des travaux a été rendu en juillet. Ce document formule 14 recommandations, à consulter ici.
On notera parmi les propositions la suppression progressive du taux réduit de taxe sur les carburants (TICPE) accordé aux transporteurs routiers, pour dégager environ 1,2 milliard d'euros par an à horizon 2030, ou la facilitation du retour de l'écotaxe régionale, qui fait payer les poids lourds empruntant certains réseaux routiers très fréquentés.
Plutôt que de rendre les autoroutes gratuites, ou de confier les péages à l'État, le rapporteur de la conférence veut « améliorer le système actuel de concessions, qui arrivent à échéance à partir de 2031 ». Il s'agit d'établir des concessions « plus petites, en révisant la durée des contrats pour renforcer la prévisibilité sur les bénéfices et en incluant des mécanismes de partage des résultats en cas de rentabilité plus forte qu'anticipée ». Un pilotage plus strict de l'État a été évoqué pour les futures concessions autoroutières.
Si la construction des autoroutes a déjà été rentabilisée, le niveau des péages serait maintenu à un « niveau proche de celui d'aujourd'hui » pour financer les investissements. Les recettes supplémentaires issues des autoroutes (2,5 milliards d'euros par an en 2037) financeraient la régénération et la modernisation des nationales, mais aussi des réseaux ferroviaires et fluviaux. - MF
Le jour de la remise du rapport au ministre des Transports, Philippe Tabarot, par Dominique Bussereau, président de la Conférence Ambition France Transports (© ministère des Transports).
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Les biocarburants remis en cause par l'État : les filières réagissent
La Direction générale des entreprises (DGE) a publié un document visant à orienter les choix des transporteurs en matière d'alternatives au diesel. Or ce rapport promeut exclusivement l'électricité comme solution vertueuse pour le transport routier d...
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La Direction générale des entreprises (DGE) a publié un document visant à orienter les choix des transporteurs en matière d'alternatives au diesel. Or ce rapport promeut exclusivement l'électricité comme solution vertueuse pour le transport routier de marchandises, écartant injustement les biocarburants tels que le B100, le HVO et le BioGNV.
Jugé partial et déconnecté des réalités du terrain, ce document a conduit les filières concernées (AUTF, Esterifrance, France Mobilité Biogaz, FNTR, OTRE et Ufip) à alerter les pouvoirs publics dans un courrier. Ces acteurs rappellent que ces énergies, soutenues par l'État depuis des années, sont immédiatement disponibles et constituent les premières alternatives pour décarboner le transport routier.
Pointant également des omissions méthodologiques et un manque de neutralité technologique, ils appellent à un réexamen concerté de cette approche. Pour réussir la transition du secteur, les filières concernées veulent une stratégie fondée sur la complémentarité énergétique. - MF
La DGE (donc l'Etat français) ne jure que par l'électrique et oublie au passage la pertinence du biogaz, du B100 et du HVO... Les fédés s'insurgent.
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La DGE (donc l'Etat français) ne jure que par l'électrique et oublie au passage la pertinence du biogaz, du B100 et du HVO... Les fédés s'insurgent.
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Une planche de BD pour illustrer l'intérêt du 44-tonnes
Convaincue que le 44-tonnes incarne l'avenir du transport transfrontalier, l'Aftri (Association française du transport routier international) propose une planche de BD pour en comprendre les enjeux. Car selon elle, l'impossibilité de faire passer un ...
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Convaincue que le 44-tonnes incarne l'avenir du transport transfrontalier, l'Aftri (Association française du transport routier international) propose une planche de BD pour en comprendre les enjeux. Car selon elle, l'impossibilité de faire passer un ensemble 44-tonnes de France en Belgique ou de Belgique en France (voir 63407) pourrait compromettre les échanges entre les deux pays. - MF
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L'OTRE met gratuitement à disposition un guide de l'électromobilité qui répond aux questions des transporteurs
En raison des réglementations européennes, l'énergie électrique semble incontournable pour les PL et les bus/cars, mais elle s'accompagne d'un certain nombre de questions liées à l'autonomie des batteries, les contraintes liées à la recharge et le su...
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En raison des réglementations européennes, l'énergie électrique semble incontournable pour les PL et les bus/cars, mais elle s'accompagne d'un certain nombre de questions liées à l'autonomie des batteries, les contraintes liées à la recharge et le surcoût des équipements. Pour aider ses adhérents à y répondre, l'OTRE a publié un guide numérique, avec des pistes très concrètes.
Selon la fédération, l'objectif ambitieux de neutralité carbone en 2050 que s'est donné l'Europe (donc la France) se réalise sur deux volets. Tout d'abord, le verdissement du fret. Cela consiste à réduire les distances parcourues, optimiser les tournées et les taux de remplissage, massifier, recourir au report modal (fluvial, ferroviaire ou cyclo-logistique dans leurs domaines de pertinence) et poursuivre les économies d'énergie par l'écoconduite et l'amélioration des motorisations.
Ensuite le verdissement des flottes. Le remplacement des véhicules diesel par des véhicules bas carbone prend du temps et il s'appuie sur un mix d'énergies (électrique, biogaz, B100 et HVO) et une offre de véhicules adaptés aux usages. Les camions électriques sont ceux qui suscitent le plus de questions, auxquelles le guide a pour vocation de répondre.
Les chapitres suivants y sont déclinés : Identifier les usages électrifiables ; Présentation de l'offre véhicules ; Les batteries ; Le financement & les aides ; La recharge & l'installation des bornes ; Le prix de l'énergie & la recharge intelligente ; Rappel : l'obligation d'information GES.
A consulter ici, page par page. - MF
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Le rapport Ambition France Transports, un vrai concours Lépine des taxes, fait hurler les fédérations de transporteurs
Après la publication du rapport Ambition France Transports hier (voir 63556), la FNTR, l'OTRE et l'Union TLF alertent en commun sur une ligne rouge à ne pas franchir. Le renforce...
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Après la publication du rapport Ambition France Transports hier (voir 63556), la FNTR, l'OTRE et l'Union TLF alertent en commun sur une ligne rouge à ne pas franchir. Le renforcement des taxes préconisé est contraire aux engagements du ministre des Transports : Philippe Tabarot formule principalement des pistes fiscales à contre-sens des enjeux économiques et écologiques du secteur.
Non seulement les solutions nécessaires au rétablissement de la compétitivité ne sont pas apportées, mais, pire encore, l'accent est mis sur un renforcement des taxes telles que la TICPE, et la multiplication des écotaxes régionales. Celles-ci sont impossibles à chiffrer, et donc à répercuter, alors que les entreprises doivent déjà investir dans la décarbonation du transport.
« Le secteur est exsangue, en témoigne le niveau historique des 2 200 défaillances d'entreprises recensées en 2024 en hausse de 30,7% par rapport à 2023 et de 57,2% par rapport à 2019, rappelle le communiqué des fédérations. Avec une marge moyenne de seulement 2%, le transport routier de marchandises français affiche la rentabilité la plus faible du secteur en Europe ! ».
Les trois organisations professionnelles seront particulièrement attentives aux débats dans le cadre du projet de loi de finances (PLF) et du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS), qui pourraient reprenre les propositions de la conférence Ambition France Transports. « Des mesures fiscales inacceptables mettraient la filière à terre. Elle n'est pas une vache à lait destinée à combler le déficit public », répètent la FNTR, l'OTRE, et l'Union TLF. - MF
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