GT solutions amorce le virage du PL électrique et en démontre la pertinence à ses clients
Sur 1450 cartes grises (dont 85% de porteurs), l'effort de GT solutions s'est porté en 2024 sur les modèles électriques, après quelques années très orientées gaz (avec au total 121 porteurs GNC). Environ 30 porteurs Renault et Volvo sont attendus d'i...
Sur 1450 cartes grises (dont 85% de porteurs), l'effort de GT solutions s'est porté en 2024 sur les modèles électriques, après quelques années très orientées gaz (avec au total 121 porteurs GNC). Environ 30 porteurs Renault et Volvo sont attendus d'ici la fin de l'année, et d'autres sont prévus pour 2025, suite à l'appel à projets de l'Ademe le plus récent.
Les 5 Renault D E-Tech arrivés en septembre 2023 permettent déjà au transporteur de donner « la preuve par l'exemple ». Profitant d'un deuxième arrivage sur sa base de Bassens (son siège bordelais), GT solutions y a organisé une journée d'échanges avec une cinquantaine de clients nationaux, en présence de ses partenaires constructeurs. Avec Renault Trucks et Volvo Trucks, le transporteur équipe ses clients sur quatre typologies de camions : fourgon (pour la messagerie), plateau-grue, frigo et dépanneuse, histoire devoir où l'usage de l'électrique est le plus pertinent.
Tous les camions électriques sont achetés, et non loués, avec une durée de vie espérée de huit à dix ans. Les constructeurs s'engagent à ce qu'au bout de huit ans, les batteries soient à minimum 80% de leur charge, faute de quoi elles seront remplacées par des batteries neuves.
Ces investissements passent également par l'installation de solutions de recharges performantes au sein des plateformes, comme six bornes de recharge rapide Kempower installées par GT sur sa plateforme de Garonor (Aulnay), en s'appuyant sur Virta.
Encore faut-il que ses clients et les chargeurs soient convaincus de la pertinence de l'électrique. GT solutions a donc invité des clients venus de toute la France, dont certains sont déjà partenaires sur l'électrique. C'est-à-dire qu'ils sont prêts à en assumer le surcoût de 15% (une fois les aides déduites) en pied de facture sur une durée de huit ans.
« On assume de notre côté le coût de l'infrastructure et le surcoût d'exploitation. En face du surcoût d'achat, calculé au prorata du volume et du tonnage, on mettra les gains de CO2 », précise Pascal Guillot, directeur des activités automotive chez GT, très axées sur le transport de pneus. Avec la messagerie, c'est l'un des deux métiers où l'électrique a le plus de sens.
Objectif de la journée électrique : apporter aux clients encore indécis des réponses concrètes aux freins et aux interrogations qu'ils émettent, et leur permettre de conduire les camions électriques sur le parking. Parmi les clients engagés sont venus des manufacturiers de pneus (comme Michelin, Goodyear, Bridgestone ou encore Continental), des distributeurs de matériaux (comme Saint-Gobain), ou encore des acteurs de la filière volailles (comme Euralis et Luc Berri).
Le message est simple, commente Matthieu Sarrat, le DG de GT solutions : « L'électrique, ça marche. C'est certes plus cher, mais le surcoût peut être résorbé en dix ans. Reste le sujet de l'avitaillement à démystifier ». Un dispositif de charge lente coûte de 7 à 8 000 euros, mais pour la charge rapide, comme à Aulnay, l'installation monte à 300 000 euros !
Cet événement pédagogique est dans le droit-fil de la politique RSE (responsabilité sociale et environnementale) engagée par le transporteur depuis quinze ans. La réduction de l'impact carbone reste l'une des priorités de GT solutions, et cela passe selon le transporteur par un investissement conséquent dans la technologie électrique. - MF
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Les derniers camions électriques arrivés chez GT solutions sont des Renault E-Tech 16 t de deuxième génération et des Volvo FM 19 t. Selon leur usage, ils ont 5 ou 6 packs de batteries (sachant qu'un pack coût 40 000 euros, il faut savoir viser juste).
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Lors de la journée électrique, les aspects liés à cette technologie étaient abordés concrètement sur le stand Virta (installateur de bornes et superviseur à distance), sur le stand Kempower (bornes de recharge), stand SI (expertise métier sur les nouveaux outils informatiques)...
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Les chargeurs ont pu essayer les camions. Tous ont été bluffés par leur confort et leur silence.
Les derniers camions électriques arrivés chez GT solutions sont des Renault E-Tech 16 t de deuxième génération et des Volvo FM 19 t. Selon leur usage, ils ont 5 ou 6 packs de batteries (sachant qu'un pack coût 40 000 euros, il faut savoir viser juste).
Lors de la journée électrique, les aspects liés à cette technologie étaient abordés concrètement sur le stand Virta (installateur de bornes et superviseur à distance), sur le stand Kempower (bornes de recharge), stand SI (expertise métier sur les nouveaux outils informatiques)...
Les chargeurs ont pu essayer les camions. Tous ont été bluffés par leur confort et leur silence.
Pour ses 100 ans de fidélité à Mercedes, le transporteur allemand Karldischinger commande 100 eActros
Karldischinger, transporteur en Forêt noire, est client de Mercedes-Benz Trucks depuis 100 ans, et une partie de son activité est au service du constructeur puisqu'il dessert ses usines en Allemagne. Il a tout eu, des camions classiques aux camions à...
Karldischinger, transporteur en Forêt noire, est client de Mercedes-Benz Trucks depuis 100 ans, et une partie de son activité est au service du constructeur puisqu'il dessert ses usines en Allemagne. Il a tout eu, des camions classiques aux camions à cabine avancée, des camions à gazogène aux camions diesel et électriques. Actuellement, son parc étoilé compte environ 120 véhicules des gammes Actros et Atego.
Une lettre d'intention que ce transporteur vient de signer porte sur un total de 100 eActros d'ici 2029 (ou hydrogène, actuellement en essais clients). Le premier qu'il fait rentrer est un eActros 300 Lowliner, mis au service de l'approvisionnement de l'usine d'assemblage Mercedes de Wörth. Il a fait installer pour sa recharge une station d'une puissance de 300 kW. - MF
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Ce camion aux couleurs de l'entreprise Karldischinger date de 1924 !
Ce camion aux couleurs de l'entreprise Karldischinger date de 1924 !
Gruau Ambulances, nouvelle marque du groupe de Laval
Le constructeur-carrossier Gruau lance une nouvelle marque, Gruau Ambulances, née du rapprochement de Petit et de Gifa, deux entités du groupe. Sous cette marque est présentée une famille de produits en trois trois niveaux de personnalisation (first,...
Le constructeur-carrossier Gruau lance une nouvelle marque, Gruau Ambulances, née du rapprochement de Petit et de Gifa, deux entités du groupe. Sous cette marque est présentée une famille de produits en trois trois niveaux de personnalisation (first, optimum et privilège), mise au point avec l'aide d'ambulanciers.
Afin qu'ils puissent rester concentrés sur leur métier et leurs patients, le groupe propose également un bouquet de services : accompagnement individualisé lors de l'acquisition ou le renouvellement du véhicule et assistance rapide en cas d'imprévu grâce à un réseau de points de service très dense. - MF
Le Smic horaire passera à 11,88 euros au 1er novembre 2024, mais pour les routiers, l'année sera blanche
Le Premier ministre a annoncé lors de sa déclaration de politique générale une revalorisation de 2% du Smic à compter du 1er novembre 2024, sans attendre la date du 1er janvier 2025. En attendant la publication d'un texte au Journal Officiel, on sait...
Le Premier ministre a annoncé lors de sa déclaration de politique générale une revalorisation de 2% du Smic à compter du 1er novembre 2024, sans attendre la date du 1er janvier 2025. En attendant la publication d'un texte au Journal Officiel, on sait que la revalorisation portera le Smic horaire à 11,88 euros brut contre 11,65 euros actuellement.
Le Smic mensuel brut atteindrait ainsi 1801,80 euros (pour 151,57 heures de travail), contre 1 766,92 euros. Cette augmentation sera sans impact sur les minima de branche. Pour rappel, le taux horaire minimum conventionnel du coef 138M à l'embauche est de 12,14 euros... Soit seulement 26 centimes d'écart avec le nouveau Smic. Les grilles se resserrent !
Les discussions salariales pour la branche du TRM ne reprennent que le 22 octobre pour décider d'un calendrier ! Cela laisse penser que l'année 2024 sera blanche, sachant qu'il faut toujours a minima deux séances de NAO (négociations annuelles obligatoires) pour que toutes les parties se mettent d'accord. À suivre... - MF
Absence de dialogue avec les organisations salariales : la CFTC réagit
« Le nouveau ministre des Transports François Durovray poste fièrement sur ses réseaux la rencontre qu'il vient d'avoir avec les organisations patronales du secteur des Transports, constate Guillaume Cadart, président de la CFTC Transports.
« Le nouveau ministre des Transports François Durovray poste fièrement sur ses réseaux la rencontre qu'il vient d'avoir avec les organisations patronales du secteur des Transports, constate Guillaume Cadart, président de la CFTC Transports. Pour quelqu'un qui clame que sa méthode, c'est « écoute, dialogue, respect »... nous constatons qu'il oublie juste de rencontrer les représentants des 1,8 millions de salariés de la branche ! ».
La CFTC a pourtant demandé dès la nomination à être reçue par lui, pour évoquer les différents sujets clés du secteur que ses prédécesseurs ont laissé en souffrance, dont essentiellement le maintien du CFA et la question du chargement/déchargement. Son président fait aussi allusion aux salaires qui n'augmentent pas, alors que l'inflation, elle, continue de grimper.
Le syndicat attend désormais une rencontre dans les meilleurs délais, mais selon Guillaume Cadart, la confiance est déjà rompue. - MF
Le tweet du ministre des Transports suite à sa rencontre avec la patronne de la FNTR et le patron de la Fédération Nationale des Travaux Publics.
Le tweet du ministre des Transports suite à sa rencontre avec la patronne de la FNTR et le patron de la Fédération Nationale des Travaux Publics.
Jérémy Ruget vainqueur de l'édition spéciale Trophée des Routiers sur le circuit du Mans.
À l'occasion de son 10e anniversaire, le Trophée des Routiers a organisé une édition exceptionnelle baptisé « le Trophée des Champions » (voir 62109). Le principe était simple : ...
À l'occasion de son 10e anniversaire, le Trophée des Routiers a organisé une édition exceptionnelle baptisé « le Trophée des Champions » (voir 62109). Le principe était simple : réunir les lauréats des cinq dernières éditions pour désigner le champion des champions. Cet événement exceptionnel s'est tenu lors des 24 Heures Camions.
Sur les 14 candidats au titre 2024, les deux concurrents ayant obtenu les meilleurs scores des épreuves théoriques et pratiques se sont affrontés en fin de journée, le samedi, en manuvre de précision sur le légendaire circuit Bugatti des 24 Heures du Mans, face à des gradins survoltés. La rapidité étant le critère n°1, le premier arrivé a gagné.
C'est Jérémy Ruget (région IDF et finaliste de l'édition 2021, salarié chez Rave) qui s'est imposé face à Julien Dufetel (région Hauts-de-France, lauréat de l'édition 2014, salarié chez Somatrans). Il remporte un voyage pour deux personnes, la destination restant de son choix, dans une limite de 2000 euros. Idem pour le second, dans la limite de 1000 euros. - MF
De g. à d. : Julien Dufetel (Hauts-de-France, salarié chez Somatrans) et Jérémy Ruget (région IDF et finaliste de l'édition 2021, salarié chez Rave)(photo @ceciledorleans)
De g. à d. : Julien Dufetel (Hauts-de-France, salarié chez Somatrans) et Jérémy Ruget (région IDF et finaliste de l'édition 2021, salarié chez Rave)(photo @ceciledorleans)
Jacky Perrenot teste Deliver-Assist, un système de chargement et déchargement inédit pensé par Renault Trucks pour Intermarché
Renault Trucks s'est investi dans la conception d'une nouvelle façon de gérer les livraisons en centre-ville, sans avoir recours à un hayon ou à un transpalette. Sa solution Deliver-Assist associe un D Wide de 26 t (E-Tech donc électrique) à un carro...
Renault Trucks s'est investi dans la conception d'une nouvelle façon de gérer les livraisons en centre-ville, sans avoir recours à un hayon ou à un transpalette. Sa solution Deliver-Assist associe un D Wide de 26 t (E-Tech donc électrique) à un carrousel automatisé, qui gère de façon automatique et sécurisée, en cours de route, l'emplacement des conteneurs mobiles à décharger en premier.
Peu importe l'ordre de chargement de la marchandise, c'est le bon conteneur que récupère le conducteur armé d'une simple télécommande en ouvrant les portes. La manutention est très minime puisque c'est un ascenseur qui descend le conteneur ainsi prêt à sortir.
Disponibles en diverses configurations (caisse sécurisée, isotherme ou grillagée), ces conteneurs garantissent en outre une traçabilité précise des marchandises tout au long des tournées. Conçu en partenariat avec Actemium (Vinci Energies), ce dispositif est exploité en froid positif (à l'azote liquide, une solution conçue spécialement par Frappa) par le groupe Jacky Perennot, qui l'a confié à l'un de ses conducteurs pour livrer les points de vente Intermarché.
Philippe Givonne, son PDG (qui est aussi au conseil d'administration de TLF) a à cur de prouver ainsi le gain opérationnel qui peut en être retiré : il mise sur un gain en efficacité et en temps de tournée d'environ 30%. « Pour moi, insiste-t-il, la décarbonation chez Perrenot, ce n'est pas une obligation, c'est un devoir ! On travaille aussi beaucoup sur l'attractivité des conducteurs. En en voyant certains perchés sur des hayons qui penchent, je vois le risque qu'ils courent. C'est notre rôle de proposer des solutions innovantes. Là, le conducteur reste au sol, sa télécommande en main ».
Ce système implique la coopération du chargeur puisque celui-ci doit disposer de conteneurs sur roulettes. Il n'a ainsi plus à filmer des palettes. En outre, le conducteur n'a plus à effectuer les tâches fastidieuses d'arrimage et de sécurisation des chargements.
Deliver-Assist est désormais commercialisé par Renault Trucks, avec déjà une deuxième version en préparation, qui permettra 26 m3 de chargement et 500 kg par roll, au lieu de 22 m3 et 350 km aujourd'hui.
C'est à Cédric Laventure, conducteur et formateur chez Jacky Perrenot, qu'a été confié ce camion électrique équipé du dispositif de chargement et déchargement automatique. « Déjà, en électrique, j'ai l'impression de "surfer" sur la route. La conduite et l'accélération sont très fluides. Et là, en plus, c'est très relaxant et sécurisant de n'avoir qu'à suivre les ordres de l'appli Deliver Assist en activant le numéro de la tournée donné par l'exploitation. Pour chaque point de livraison, le nombre de rolls à décharger est indiqué, et ils arrivent dans l'ordre. À l'arrivée, je n'ai qu'à confirmer l'acception de la réception par le client ». - MF
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La démontration du déchargement montre combien ce dispositif est sécurisant (photos Fréor)
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Cédric Laventure est conducteur et formateur chez Jacky Perrenot. C'est à lui qu'est confiée la tournée Intermarché avec le système Deliver Assist.
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Pour permettre la circulation automatique des rolls en cours de route, environ 3m3 sont perdus par rapport à un 26-tonnes classique.
La démontration du déchargement montre combien ce dispositif est sécurisant (photos Fréor)
Cédric Laventure est conducteur et formateur chez Jacky Perrenot. C'est à lui qu'est confiée la tournée Intermarché avec le système Deliver Assist.
Pour permettre la circulation automatique des rolls en cours de route, environ 3m3 sont perdus par rapport à un 26-tonnes classique.
Inodis présentera à Technotrans son tachygraphe intelligent et ses solutions Ubbeo
Inodis, distributeur du chronotachygraphe SE5000 Smart 2 de Stoneridge, profitera du salon Technotrans, qui se tient à Nantes du 16 au 18 octobre 2024, pour rappeler l'obligation d'effectuer le changement des tachygraphes analogiques et 1B pour les t...
Inodis, distributeur du chronotachygraphe SE5000 Smart 2 de Stoneridge, profitera du salon Technotrans, qui se tient à Nantes du 16 au 18 octobre 2024, pour rappeler l'obligation d'effectuer le changement des tachygraphes analogiques et 1B pour les transporteurs internationaux avant la fin de l'année 2024.
Pour éviter les attentes, il est conseillé d'anticiper ce changement car passé ce délai, tout véhicule faisant du transport international au sein de l'UE devra obligatoirement être équipé d'un tachygraphe intelligent 1C v2. Inodis se charge de son côté d'optimiser le temps de maintenance des camions lors de cette opération.
À Technotrans, Inodis mettra également en avant sa solution Ubbeo constituée des applications Ubbeo Fleet, Ubbeo Inspection et Ubbeo Tachopross. L'application Ubbeo Fleet permet aux transporteurs d'optimiser la gestion des flottes grâce à un ensemble de fonctionnalités telles que la géolocalisation en temps réel des véhicules, le téléchargement des données du chronotachygraphe, une messagerie conducteur, l'écoconduite ou encore la collecte des données stratégiques pour la logistique.
Ubbeo Inspection s'adresse aux ateliers agréés qui assurent les opérations d'étalonnage et les visites périodiques du chronotachygraphe. Elle est conçue pour simplifier la démarche qualité dans les stations tachygraphes et EAD, en automatisant les tâches de gestion devenues plus complexes avec les nouvelles réglementations.
Le site Ubbeo Tachopross analyse les données issues des chronotachygraphes et cartes des véhicules et valide leur conformité (ouo non) avec la réglementation sociale. On y trouve des fonctionnalités de gestion des infractions à la réglementation sociale (Reg. 561/2006), la présentation des activités selon la directive du temps de travail (2002/15), l'évaluation des chauffeurs, l'édition des lettres conducteur ou encore des fonctions de gestion des heures de nuit. - MF
La Csiam appelle le gouvernement à prolonger les aides à l'achat de PL électriques jusqu'en 2027
La Chambre syndicale internationale de l'automobile et du motocycle (Csiam) appelle les pouvoirs publics à prendre des mesures de soutien face aux défis du marché français des poids lourds. « Malgré une baisse sur les huit premiers mois de 2024 (v...
La Chambre syndicale internationale de l'automobile et du motocycle (Csiam) appelle les pouvoirs publics à prendre des mesures de soutien face aux défis du marché français des poids lourds. « Malgré une baisse sur les huit premiers mois de 2024 (voir 62334), le secteur est en pleine transformation vers une mobilité plus durable », affirme la Csiam.
Dans un contexte de taux d'intérêt élevés et d'incertitudes économiques, la Csiam insiste donc sur l'importance de renforcer les aides publiques pour l'électrification des poids lourds et de prolonger ces dispositifs au moins jusqu'en 2027. - MF
Encore un routier cinquantenaire victime d'un malaise mortel
La nuit dernière, aux alentours de minuit, un routier d'une cinquantaine d'années a été retrouvé mort sur l'A8, à hauteur de Mandelieu, dans le sens Italie-Aix. Pris d'un malaise au volant de son poids lourd, il s'était arrêté sur la bande d'arrêt d'...
La nuit dernière, aux alentours de minuit, un routier d'une cinquantaine d'années a été retrouvé mort sur l'A8, à hauteur de Mandelieu, dans le sens Italie-Aix. Pris d'un malaise au volant de son poids lourd, il s'était arrêté sur la bande d'arrêt d'urgence.
Les 13 sapeurs-pompiers rapidement mobilisés et l'équipe du Smur présente sur place n'ont rien pu faire pour réanimer ce conducteur, dont Nice-Matin ne connaît semble-t-il pas la nationalité. - MF
L'UE a abrogé l'obligation de retour toutes les huit semaines
La Cour de Justice de l'Union européenne a rejeté tous les recours introduits par sept États membres (dont la Belgique) contre le Paquet mobilité, la grande réforme du transport routier dans l'UE, votée en 2020. Elle a cependant annulé l'obligation d...
La Cour de Justice de l'Union européenne a rejeté tous les recours introduits par sept États membres (dont la Belgique) contre le Paquet mobilité, la grande réforme du transport routier dans l'UE, votée en 2020. Elle a cependant annulé l'obligation de retour des véhicules toutes les huit semaines au centre opérationnel de l'entreprise de transport.
Une mesure jugée discriminatoire par plusieurs pays d'Europe centrale et orientale, qui s'estiment pénalisés en raison de leur éloignement géographique par rapport à la zone de plus grande activité en Europe de l'Ouest. La Cour de justice a invoqué « l'absence d'une étude d'impact » pour justifier cette décision d'annuler la disposition du retour du véhicule.
Cette décision ne fait pas que des heureux : le Bureau commun du transport routier de marchandises du BGL (Allemagne), de la FNTR (France) et de NLA (pays nordiques) à Bruxelles estime que cette règle permet de lutter contre les pratiques de « pavillon de complaisance ». Il s'agit selon lui d'une mauvaise nouvelle pour les entreprises de TRM qui, pour se conformer à cette obligation, ont déjà transféré leur siège social dans l'État membre dans lequel elles exercent leurs activités de transport.
Le Bureau commun du transport routier de marchandise demande donc à la Commission européenne de présenter une proposition législative dans les plus brefs délais, après une « analyse d'impact », afin que les législateurs de l'UE puissent réintégrer l'obligation de retour du véhicule dans le paquet Mobilité. - MF
Plusieurs pays d'Europe centrale et orientale estiment discriminatoire l'obligation de retour à la base toutes les 8 semaines (photo Fréor)
Plusieurs pays d'Europe centrale et orientale estiment discriminatoire l'obligation de retour à la base toutes les 8 semaines (photo Fréor)
Les nouveaux services numériques de Mercedes pour ses camions
Partant du principe qu'une disponibilité maximale des camions et que la capacité de prévoir les coûts comptent pour beaucoup dans la bonne marche d'une entreprise de transport, Mercedes (Daimler Truck) a peaufiné ses outils numériques et son écosystè...
Partant du principe qu'une disponibilité maximale des camions et que la capacité de prévoir les coûts comptent pour beaucoup dans la bonne marche d'une entreprise de transport, Mercedes (Daimler Truck) a peaufiné ses outils numériques et son écosystème de services intégrés accessibles sur son portail client. Quelques exemples :
• My TruckPoint permet aux transporteurs de télécharger les données sur leurs véhicules et leurs missions, et de les gérer en ligne, par exemple.
• Maintenance Management peut assurer une meilleure planification de la maintenance grâce à des prévisions d'intervalles de maintenance actualisées. Les exploitants sont tenus au courant des données concernant l'état de leurs véhicules et peuvent réagir rapidement aux besoins d'entretien et de réparation.
• Live Traffic permet de calculer les itinéraires en tenant compte des données de trafic en temps réel.
• Connected Traffic Warnings transmet aux conducteurs des avertissements visuels et sonores de dangers qui se rapprochent (accidents, brouillard, fortes pluies, chantiers, routes glissantes).
• Service24h Connected permet de signaler une panne en ligne grâce à My TruckPoint sans avoir à rappeler les données essentielles puisqu'elles sont déjà pré-remplies. C'est plus rapide que d'appeler l'assistance téléphonique. À l'avenir, la position en temps réel du véhicule et les données de diagnostic du véhicule seront également transmises pour préparer le service de dépannage. - MF
AS 24, filiale du groupe TotalEnergies, est une entreprise française de distribution de carburants destinés aux professionnels, avec une offre de services pour les transporteurs. Ce distributeur sera présent au salon Technotrans 2024 (stand E1004), l...
AS 24, filiale du groupe TotalEnergies, est une entreprise française de distribution de carburants destinés aux professionnels, avec une offre de services pour les transporteurs. Ce distributeur sera présent au salon Technotrans 2024 (stand E1004), les 16-18 octobre à la Beaujoire, à Nantes.
L'occasion de souligner l'ajout de deux nouveaux épisodes à sa série documentaire The Lines. Ceux-ci mettent en avant d'une part l'importance de faire du sport pour les conducteurs (avec l'installation en Pologne d'équipements en plein air de fitness et détente près de deux stations), d'autre par la récupération de la TVA grâce au partenaire Eurovat d'AS 24. - MF
Écotaxe alsacienne : l'opération escargot n'a pas permis d'obtenir le report du vote
L'appel de la FNTR Alsace a été entendu puiqu'une centaine de camions ont participé, ce lundi matin, à une opération escargot pour demander l'abandon du projet d'écotaxe alsacienne (voir lire la suite
L'appel de la FNTR Alsace a été entendu puiqu'une centaine de camions ont participé, ce lundi matin, à une opération escargot pour demander l'abandon du projet d'écotaxe alsacienne (voir 62339). Or, même si les transporteurs routiers, répartis en deux cortèges, ont provoqué des perturbations sur l'A4 et l'A35, le président de la CEA (Collectivité européenne d'Alsace) n'a rien voulu entendre en recevant leurs représentants, rapporte notre confrère Transport Info.
Il n'a pas compris que la taxe de 15 centimes par kilomètre ne permettrait pas de réduire le report de trafic, puisque du côté allemand, la taxe coûte 34 centimes. La FNTR Alsace lui avait demandé un report du vote, prévu le 21 octobre, le temps d'en discuter, mais le président de la CEA (qui porte le projet) n'a pas voulu modifier le calendrier. Reste à tenter de convaincre les élus alsaciens... À suivre - MF
Taxe PL R-Pass : la FNTR Alsace appelle à une mobilisation massive aujourd'hui lundi 7 octobre
« Les transporteurs alsaciens sont sacrifiés sur l'autel de la taxe PL R-Pass. Nous paralyserons le territoire pour que notre voix soit entendue », affirme la FNTR Alsace, qui qualifie de trahison la taxe poids lourds alsacienne programmée pou...
« Les transporteurs alsaciens sont sacrifiés sur l'autel de la taxe PL R-Pass. Nous paralyserons le territoire pour que notre voix soit entendue », affirme la FNTR Alsace, qui qualifie de trahison la taxe poids lourds alsacienne programmée pour janvier 2027 et qui commencera par imposer une redevance de 0,15 euro/km sur les plus de 3,5 t circulant sur certains axes routiers d'Alsace. L'objectif étant de financer l'entretien des infrastructures routières et de réduire le trafic de transit étranger.
La FNTR Alsace n'a qu'une seule revendication : l'abandon total et immédiat de cette taxe « criminelle ». Une opération escargot de grande ampleur avec deux convois est prévue à partir de 8h45. L'un partira du nord de l'Alsace (Allée de l'Écoparc Rhénan à Reichstett), l'autre du sud (Pont d'Aspach à Burnhaupt), pour converger à Colmar devant la Collectivité européenne d'Alsace à 10h30.
De son côté, le Collectif pour la Compétitivité de l'Économie Alsacienne (à ne pas confondre avec la Collectivité européenne d'Alsace, en faveur de la taxe) expose clairement les faiblesses des arguments avancés récemment par le ministre des Transports, François Durovray, et les conséquences économiques majeures de la taxe R-Pass pour l'ensemble des secteurs alsaciens. Elle évoque une « une catastrophe assurée » et un mensonge flagrant quand Durovray parle de conséquences limitées.
Quant à l'affirmation selon laquelle 90 % des coûts de cette taxe pourront être répercutés sur les clients, c'est selon la CCEA une pure fiction : « Dans un marché où la concurrence européenne est féroce, où les prix sont déjà au plus bas, il est impossible pour les transporteurs alsaciens de répercuter le montant de cette taxe et des frais induits sans sacrifier leurs entreprises. Le transport routier est un secteur déjà fragilisé, où les marges sont extrêmement serrées. Nous refusons de voir nos PME se faire massacrer au nom de calculs erronés et de promesses fantaisistes ».
Dans la vidéo, TLF explique les raisons pour lesquelles elle s'oppose elle aussi au R-Pass. - MF
Produits, sujets humains, réglementation... On trouve tout dans le mag Les Routiers d'octobre !
En une du numéro d'octobre du mensuel Les Routiers, la prise en main du Man hTGX doté d'un moteur à combustion hydrogène tend à montrer qu'il s'agit là d'une solution viable pour la longue distance (à condition que l'hydrogène soit vert et abordable)...
En une du numéro d'octobre du mensuel Les Routiers, la prise en main du Man hTGX doté d'un moteur à combustion hydrogène tend à montrer qu'il s'agit là d'une solution viable pour la longue distance (à condition que l'hydrogène soit vert et abordable). Toujours dans le cadre de la transition énergétique, les journalistes sont allés constater en Norvège que la distribution urbaine en camions électriques n'est pas une utopie.
Les camions de grande capacité, qui constituent une autre solution à l'économie de carburant et soulèvent les critiques de certains écologistes, sont étudiés sous un angle rigoureusement scientifique (et non politique). L'article souligne par ailleurs les points de vigilance à observer.
Citons parmi les sujets plus humains une visite aux Transports Brel qui, comme le journal Les Routiers, fêtent leurs 90 ans. Depuis 1934, chez eux, tout est exceptionnel... La réglementation est très présente dans ce numéro avec notamment un éclairage sur ce à quoi il faut se préparer avec la future mise en uvre du dispositif DSRC, chargé de détecter à distance des anomalies sur les camions qui roulent.
Plus ludique, le sujet miniatures traite ce mois-ci des Berliet TBO de Norev et Solido, qui font écho aux premiers camions utilisés par les Transports Brel. En kiosque. 5,90 euros.
Pour trouver rapidement Les Routiers près de chez vous
Pour répondre à la demande des lecteurs, le magazine Les Routiers a mis au point un dispositif super pratique pour savoir dans quel point de vente vous pouvez acheter le journal. Vous indiquez la ville souhaitée et le logiciel vous fournit en temps réel l'adresse où il est disponible, ses heures d'ouverture et une carte interactive de localisation.
Le système de navigation des PL et des Vul facilité par what3words
Il est parfois bien compliqué de se rendre sur des sites tels que des chantiers de construction, des bâtiments récents dépourvus d'adresse, de nouveaux bâtiments ou des quais de chargement bien spécifiques. Ou alors on peut tomber sur des doublons po...
Il est parfois bien compliqué de se rendre sur des sites tels que des chantiers de construction, des bâtiments récents dépourvus d'adresse, de nouveaux bâtiments ou des quais de chargement bien spécifiques. Ou alors on peut tomber sur des doublons pour les noms de rue et le GPS ne nous envoie pas au bon endroit (par exemple il existe près de 8 000 rues de l'Église en France). Il ne reste alors qu'à appeler les responsables d'entrepôt pour obtenir des indications supplémentaires, à se garer au mauvais endroit, voire à ne pas effectuer la livraison par manque de précision.
Avec l'appli gratuite what3words, il deviendra plus facile de trouver un point précis sur un GPS, en dictant simplement trois mots plutôt qu'en rentrant une adresse postale de façon fastidieuse et imprécise. Pour l'instant, le conducteur doit saisir par écrit ces trois mots, mais bientôt la saisie vocale sera disponible.
La société what3words a en effet quadrillé toute la surface de la planète en carrés de trois mètres de côté et attribué à chaque carré une combinaison unique de trois mots, qui forme une adresse what3words. Cette technologie est en cours d'intégration aux systèmes de navigation embarqués de tous les constructeurs. Gratuite, elle fonctionne hors connexion ou avec peu de réseau.
Attention, what3words ne propose pas d'itinéraires spécifiques pour les PL, puisque c'est la navigation dans laquelle elle est intégrée qui s'occupe de cet aspect. Son principal avantage est de permettre au conducteur de saisir facilement des destinations très précises, y compris dans des zones dépourvues d'adresse civique.
C'est le client qui fournit les trois mots à rentrer dans le GPS. Le conducteur les trouve le plus souvent sur les confirmations de réservation et même sur des panneaux. Les conducteurs peuvent également trouver une adresse what3words spécifique via l'application gratuite (iOS, Android) et la carte en ligne. Il leur suffit de taper l'adresse postale de leur destination et, grâce à la vue satellite, ils peuvent identifier l'emplacement exact de 3mx3m vers lequel naviguer. - MF
Marché 2024 du PL : une régularisation du marché plutôt qu'une crise
Le marché des poids lourds (plius de 5,1 t) a connu un recul de 4,5% sur les huit premiers mois de 2024 (par rapport à la même période 2023), avec 33 766 immatriculations. Les porteurs progressent légèrement (+2,2%) mais les tracteurs routiers ont c...
Le marché des poids lourds (plius de 5,1 t) a connu un recul de 4,5% sur les huit premiers mois de 2024 (par rapport à la même période 2023), avec 33 766 immatriculations. Les porteurs progressent légèrement (+2,2%) mais les tracteurs routiers ont chuté (-9,7%). Toutefois, cette baisse doit être considérée dans un contexte de transformation : les constructeurs continuent de s'adapter aux nouvelles exigences environnementales, et en 2023, on était en rattrapage des problématiques antérieures de livraison.
« Plus de 48 000 immatriculations fin 2023, c'était exceptionnel ! », rappelle Jean-Yves Kerbrat, le président de Man France, qui constate une tendance à « déflotter » et une baisse du rythme de prise de commandes, ce qui ne laisse pas présager d'amélioration d'ici la fin 2024. Ulrich Loebich, le nouveau président de Daimler Truck France, tempère : « Parlons plutôt de régularisation du marché que d'une véritable crise ! ».
Le marché des véhicules utilitaires légers, lui, continue également de croître (+8,1%), soutenu par des initiatives visant à décarboner la logistique urbaine.
Si le diesel reste dominant sur le segment des poids lourds (90,3% du parc, contre 92,5 sur les huit premiers mois 2023), la transition vers les énergies alternatives est en bonne voie : 5,4% du parc en B100 (contre 2,5%), 3,3% en gaz (contre 4,2%) et 0,9% seulement en électrique (contre 0,7%). Parmi les paramètres défavorables aux investissements dans les technologies vertes, la Csiam invoque le retard des annonces d'appels à projets pour les camions électriques et un taux d'intérêt trop élevés.
L'Europe impose des baisses -45% de CO2 d'ici 2030, mais ce calcul ne se fait qu'à la sortie du pot d'échappement. Les transporteurs et chargeurs, eux, sont plus sensibles aux vertus des carburants qui permettent des économies du puits à la route. Cette position favorise le B100, le XTL et le biogaz...
Il n'empêche que les constructeurs sont convaincus que les ventes de PL électriques vont finir par décoller. En 2025, 2500 à 3000 unités seront potentiellement commandées en France via les appels à projet et le guichet dédié. « On est dans une phase où les clients transporteurs vérifient qu'on s'approche du iso-coût d'exploitation entre un camion diesel et électrique », affirme Jean-Yves Kerbrat, en reconnaissant que les PME n'investissent dans l'électrique que quand elles sont accompagnées par un client qui accepte le surcoût.
Pour Patrick Cholton, président de la FFC, les chargeurs ont effectivement un grand rôle à jouer, en commençant par signer des contrats de plus d'un an avec le transporteur.
Dans le secteur des véhicules utilitaires légers, les solutions électriques représentent déjà 7% des immatriculations. - MF
5e station de recharge PL ultra rapide entre Lyon et Paris
Pour encourager le déploiement de camions électriques, APRR et Engie Vianeo inaugurent aujourd'hui le corridor de recharge ultra-rapide Lyon-Paris avec l'ultime station de 480 kW, située à proximité du MIN de Rungis, sur l'A5b. Chacune est située à m...
Pour encourager le déploiement de camions électriques, APRR et Engie Vianeo inaugurent aujourd'hui le corridor de recharge ultra-rapide Lyon-Paris avec l'ultime station de 480 kW, située à proximité du MIN de Rungis, sur l'A5b. Chacune est située à moins de 150 km de la prochaine... Cette dernière borne est sur l'Aire de La Galande, à Réau (77). - MF
Le groupement Astre a tenu au Mans son premier Congrès technique et mécanique
Le groupement Astre a réuni aux 24 Heures du Mans Camions plus de 240 participants (dont des adhérents et 44 sociétés partenaires) pour un congrès inédit. Les chefs d'atelier, responsables de parc et partenaires ont ainsi pu partager et découvrir les...
Le groupement Astre a réuni aux 24 Heures du Mans Camions plus de 240 participants (dont des adhérents et 44 sociétés partenaires) pour un congrès inédit. Les chefs d'atelier, responsables de parc et partenaires ont ainsi pu partager et découvrir les toutes dernières innovations du secteur.
Plus de 800 rendez-vous ont été programmés, offrant aux adhérents (dirigeants, chefs d'atelier et responsables de parc) l'opportunité d'échanger avec les partenaires (Mercedes-Benz Trucks, Volvo Trucks, Renault Trucks, Daf, Man et Jac Motors SA). Les échanges ont notamment porté sur le chargeur de batteries pour camions électriques ou des solutions de biocarburants et d'électricité avec des chargeurs rapides.
Ce congrès fut aussi l'occasion d'assister à des démonstrations de technologies innovantes telles que la réalité virtuelle ou les simulateurs de conduite, mais aussi de vivre des baptêmes en véhicules fonctionnant au biocarburant, animés par les teams Janiec, Robineau, James Compétition et Buggyra, ainsi que des essais de véhicules électriques avec les constructeurs partenaires.
Ce congrès s'est terminé par l'activité Pimp My Truck : en équipe, les participants ont construit des Truck Box à partir de matériaux recyclés, et par un crash test spectaculaire. - MF